INTÉGRATION RÉGIONALEMAIN COURANTE

Un webinaire sur la diversification économique en Afrique centrale

«Bâtir les compétences pour la diversification économique en Afrique centrale: défis et opportunités». C’est le thème au cœur du webinaire qui se tient le vendredi 29 mai prochain à Yaoundé sous l’égide de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA).

Par l’entremise de son bureau sous-régional pour l’Afrique centrale, l’institution internationale se propose de créer un cadre, même virtuel d’échange, afin de «permettre aux principales parties prenantes de partager leurs idées en la matière et de susciter des partenariats bénéfiques à l’atteinte de cet objectif», indique une source proche de l’organisme onusien. Sont ainsi conviés à la rencontre de la capitale politique du Cameroun, les experts dont l’expérience et l’engagement en faveur du développement pourraient être utiles à l’enrichissement des échanges.

Le séminaire en ligne, prévu pour cette semaine, n’est cependant une innovation que dans le procédé. Pour ce qui est du thème précisément, les organisateurs espèrent en réalité tirer avantage des travaux du Comité intergouvernemental des hauts fonctionnaires et des experts pour l’Afrique centrale (CIE). Au cours des trois dernières sessions de cet organe, les réflexions avaient en effet porté sur l’industrialisation, mais également sur la diversification des économies de la sous-région. Les échanges avaient même débouché sur plusieurs résolutions «dont le Consensus de Douala de septembre 2017», se félicite d’ailleurs encore Antonio Pedro, le directeur du bureau sous-régional pour l’Afrique centrale de l’institution internationale.

Le webinaire n’est donc pas une initiative isolée. Dans sa conception, il est même censé être préparatoire à la 36e session du CIE. Il est dès lors attendu des participants qu’ils définissent aussi les contours de cet évènement en préparation et qu’ils se prononcent notamment «sur l’ordre du jour, l’orientation centrale, le thème général des travaux et sur la façon de rendre la session plus productive et bénéfique pour les pays de l’Afrique centrale», tient à rappeler Antonio Pedro. En clair, le responsable onusien attend des travaux du 29 mai prochain «des contributions pertinentes qui permettront d’enrichir le document de base de la prochaine session du CIE».

 TAA

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