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Sur la toile : Indigné, Éto’o monte au créneau

Estimant que l’image de son pays et la sienne propre sont victimes de messages agressifs ou d’états d’âme déplacés, l’ancien capitaine des Lions indomptables et actuel président de la Fecafoot passe à la phase de recadrage.

Samuel Eto’o président de la Fecafoot

Les internautes réagissent à chaque commentaire négatif émis à l’encontre du Cameroun. On peut ainsi lire des réactions aux plaintes du coach algérien, Djamel Belmadi, à propos du mauvais état de la pelouse du Stade Japoma ou encore sur le climat pas du tout au goût de ces poulains. Le meilleure de sa critique portant sur la ration alimentaire pas assez suffisante. Il se trouve en plus que quelques jours après cette sortie, une autre polémique est née de la confrontation Cameroun-Comores. Elle a été entachée, selon certains internautes, par des soupçons de complot et de corruption par le Cameroun pour se qualifier en ¼ de finale.

Ces deux faits suffisent à faire réagir les populations camerounaises. Constituées en défenseurs de la réputation des Lions Indomptables, plusieurs personnalités sont montées au créneau et demandent d’être pris au sérieux. Elles invitent notamment à recentrer les questions sur des vrais débats et sur les vrais protagonistes.

Cœur de cible
Le président de la Fecafoot, Samuel Eto’o est de ces personnalités. En tant que garant de l’avenir du football camerounais, il n’a de cesse depuis le début de la compétition de démontrer sa volonté de remettre le football au centre de ses préoccupations. Il se défend et prend position. Il est tantôt qualifié d’arrogant lorsqu’il répond à un tweet de Patrick Julliard: «quand vous n’avez rien à dire, arrêtez de faire le guignol». Tantôt, il est apprécié pour ses différentes prises de paroles. En somme, il recadre les détracteurs en lançant: «je pense que les règles du jeu étaient connues par tous avant le début de la compétition. Je souhaite vraiment, humblement, que mon pays soit respecté», s’est-il exprimé aux micros de Canal+.

Les internautes rejoignent sa cause et veillent à lui manifester leur soutien. Fred le Bellois écrit: «on s’en souviendra de cette CAN très sucrée. Tous les haineux et les rageux sont de sortie. Le Cameroun est à la manette sur tout et quand tu vois que les Camerounais s’en mêlent alors tu te dis que quelque chose ne tourne pas rond sur cette terre. Je reste bien persuadé que tout ceci est une conspiration bien préparée et entretenue». Yaya précise: «Eto’o défend les couleurs du Cameroun. Il a un mandat du peuple footballistique camerounais. Les Comores sont bien grands pour se défendre. Laissez Eto’o tranquille». Au-delà de toutes leurs divergences, ils sont pourtant unanimes lorsqu’il s’agit de l’intégrité de leur pays et de leurs institutions.

Samuel Eto’o a été clair, il y a quelques jours à CFOOT: «la tricherie ne fait pas partie de l’ADN des Camerounais». Des propos qui déstabilisent quelques-uns de ses contempteurs convaincus que le Cameroun et ses institutions usent de fraudes pour parvenir à la victoire.

Presvualie Ngo Nwaha (stagiaire)

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