Prévention des conflits et consolidation de la paix : la sous-région armée par l’Onu
La liste des défis sécuritaires auxquels la CEEAC est encore confrontée a été passée en revue le 16 et 17 mars dernier à Libreville.
C’était à la faveur de la réunion annuelle des chefs des entités de l’Organisation des Nations unies (Onu) en Afrique centrale. Un exercice auquel ont pris part « les représentants et envoyés spéciaux du secrétaire général des Nations unies, des directeurs régionaux et des coordonnateurs résidents du système des Nations unies en Afrique centrale», apprend-on. Tous ont rallié la capitale gabonaise dans l’intention notamment «de renforcer la collaboration, d’identifier et de partager les bonnes pratiques en matière de prévention des conflits et de consolidation de la paix», ont-ils fait savoir.
Le renforcement de la coopération s’avère en effet nécessaire pour faire face à «l’extrémisme violent, aux tensions intercommunautaires, la gouvernance démocratique, y compris les transitions politiques dans des contextes sécuritaires et humanitaires complexes», ont-ils admis. Les discours de haine et la piraterie maritime faisant également partie des fléaux à combattre de façon coordonnée. «Il nous faut en effet développer des partenariats dans ces différents domaines pour œuvrer ensemble à l’instauration d’une paix et d’une sécurité durables dans cette sous-région de l’Afrique centrale», a fait observer le président de la Commission de la CEEAC. Gilberto Da Piedade Verissimo, dont le rôle de plaque tournante de la mise en œuvre des stratégies jusqu’ici arrêtées et à consolider, est essentiel. Autant que celui des Nations unies à l’offensive sur ce terrain dans l’espace communautaire. Au travers notamment de la Mission multidimensionnelle intégrée pour la stabilisation de la République Centrafricaine, (Minusca).
TAA