Naufrage d’un navire camerounais au Gabon: destin à la Titanic pour le M/V Antonieta

C’est un communiqué du directeur général de la Marine marchande gabonaise en date du 16 février dernier qui alerte sur le sinistre. Fidèle Angoue Mba «porte à la connaissance de l’ensemble des armateurs/navigateurs que le M/V Antonieta battant pavillon camerounais a coulé dans la baie du Port-Môle de Libreville». Et selon ses indications, le navire «se trouve dans la position définie par les coordonnées géographiques ci-après: Latitude: 0024’03N; Longitude: 09025’04 E». Aucune précision n’est à ce moment-là faite sur l’origine, la destination et les causes du chavirement du bateau. Le communiqué ne permet pas non plus d’en savoir davantage sur le sort de l’équipage ou de la cargaison.

D’autres informations, également puisées à bonne source, apportent aujourd’hui des réponses à toutes ces questions. De fait, le chalutier camerounais affecté au transport des marchandises était en provenance de Douala au Cameroun, après le port de Lomé au Togo. Sa cargaison faite d’ustensiles de cuisine et de récipients «était normalement attendue au port d’Owendo. Mais le M/V Antonieta n’a pas pu atteindre le lieu d’accostage. Il a chaviré dans la nuit du 15 au 16 février. Il n’y a pas de pertes en vies humaines», a laissé entendre l’Office des Ports et Rades du Gabon (Oprag). À en croire d’ailleurs sa direction de la communication, «la première cause plausible du chavirement serait la vétusté du bateau. L’appareil a perdu la motricité de ses machines. Il ne pouvait plus faire de manœuvre, ni aller de l’avant, ni faire machine arrière.

Il était de surcroît en surcharge».
D’autres sources font par contre état d’un chavirement du navire immatriculé au Cameroun survenu «après avoir percuté un vieux bateau. Ce dernier avait coulé plusieurs années auparavant», renseigne le Nouveau Gabon. Le site d’information confirme au passage que «le personnel à bord a été rapidement secouru». Le ministère gabonais de la Marine marchande a depuis lors joint sa voix à celle des autres autorités gabonaises. «Tous les armateurs dans les eaux du Komo doivent faire preuve de vigilance en raison du risque que constituent certains éléments de la cargaison flottant sur le plan d’eau», recommande-t-il.

TAA

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