INTÉGRATION RÉGIONALEMAIN COURANTE

L’Umac et la Beac au secours de la BVMAC

La Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC) peine à s’imposer auprès des entreprises publiques de la Cemac comme une opportunité pour leur développement.

Pour renverser cette tendance et permettre une évolution positive de la situation, l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac) et la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) ont entamé la semaine dernière un plaidoyer. Il était en réalité question pour le comité ministériel de l’Umac et pour le conseil d’administration de la Beac, «d’inviter les pays de la sous-région à respecter leurs engagements pour renforcer l’intégration communautaire, en s’appuyant notamment sur la Bourse régionale qui tarde à décoller», ont fait savoir les deux institutions.

D’ailleurs, et «abordant l’état d’avancement de la deuxième phase de la fusion des marchés financiers, le comité ministériel de l’Umac a également invité les États membres de la Cemac n’ayant pas encore transmis la liste des entreprises publiques dont une partie du capital est à introduire en bourse, à le faire dans les meilleurs délais», a indiqué un communiqué à l’issue des travaux en visioconférence. Pour l’Umac comme pour la Beac, la crédibilité de la Bvmac et l’application effective du règlement Cemac relatif à l’introduction en Bourse des participations des États et de leurs démembrements, en dépendent. Les pays de la sous-région avaient en effet jusqu’en janvier 2020 pour se conformer à cette exigence. À date, seule la Guinée Équatoriale a fait un pas dans ce sens. Trois entreprises publiques sont désormais cotées à la Bourse unifiée de Douala.

TAA

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