INTÉGRATION RÉGIONALEMAIN COURANTE

Caucus africain de Marrakech: le Pr Ona Ondo, avocat-défenseur de l’intégration régionale

Plusieurs déclarations fortes ont caractérisé la participation du président de la Commission de la Cemac au Caucus africain de Marrakech

Le Pr Daniel Ona Ondo s’est en effet fait du 4 au 6 juillet dernier, le défenseur de la cause de l’intégration. L’événement était organisé sur le thème de «l’intégration économique régionale» et se prêtait à cette posture. Il réunissait les gouverneurs des Banques centrales du continent, les membres de gouvernements et les représentants des institutions de Bretton Woods. L’occasion pour le dirigeant communautaire de marteler que «l’intégration régionale permet une meilleure participation aux chaînes de valeurs mondiales», rapporte la Commission de la Cemac.

Deux attitudes ont alors permis au responsable sous-régional de faire valoir sa vision. D’un côté le désappointement. Du fait notamment que «depuis son lancement il y a bientôt 20 ans, la Cemac n’a pas encore réussi à promouvoir le commerce entre ses membres. Une situation qui résulte des capacités limitées d’offre, de l’absence ou le mauvais état des infrastructures de communication, de la fourniture aléatoire et la cherté de l’énergie», à en croire l’institution communautaire. Le président de la Commission se montre d’autant plus insatisfait que «la Cemac représente un marché de 51 millions d’habitants répartis sur plus de 3 millions de km2 avec d’énormes ressources naturelles. Près de la moitié de la population est localisée au Cameroun, qui contribue à 35% du PIB régional. La diversité des conditions climatiques et la disponibilité des terres font de la Cemac tout d’abord une région propice au développement des activités agropastorales».

Mais de l’autre côté, le Pr Daniel Ona Ondo se montre optimiste. «L’intégration régionale prend corps et est un vecteur de transformation structurelle et d’accélération de croissance, et constitue un outil de construction de résilience», se félicite-t-il. Avant d’insister sur un certain nombre d’actions déjà entreprises. À savoir «le développement des infrastructures, la mise en place des mécanismes de commerce régional, la promotion de l’économie numérique, la suppression des entraves du commerce régional et le développement de l’entreprenariat». La Commission de la Cemac insiste également sur les autres priorités évoquées que sont l’énergie, le numérique, l’entrepreneuriat des jeunes et la Zlecaf.

TAA

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