La PME/PMI testée positive au Covid-19 en Afrique centrale
Plusieurs secteurs d’activité au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) vont être impactés par la crise sanitaire en cours.
Et la petite et moyenne entreprise (PME), tout comme la petite et moyenne industrie (PMI), fait partie des acteurs économiques les plus vulnérables et en réalité déjà «infectés» par le Covid-19. Le rapport du 22 mars dernier du Comité de pilotage du Programme des réformes économiques et financières de la CEMAC (Copil PREF-CEMAC) est assez explicite à ce propos. Intitulé: «Incidences économiques et financières du Covid-19 sur les économies de la CEMAC et esquisses de solutions», le rapport pose un diagnostic finalement confirmé le 28 mars dernier par les ministres de l’Économie de la sous-région. C’était lors de la 3e session extraordinaire du Copil PREF-CEMAC à Brazzaville.
Pour sauver la PME/PMI de la détresse, les ministres de la CEMAC ont alors proposé une thérapie. Il s’agit de «Mettre en place des mesures urgentes de soutien à la fois fiscales (allègements fiscaux et allocations de moratoires pour le paiement des impôts et de certaines charges sociales) et budgétaires (subvention aux entreprises) pour éviter leur faillite, leur fermeture, ainsi que les pertes d’emploi», selon le communiqué final.
Les ministres ont également prôné un plus large accès de ces acteurs économiques aux financements. À ce sujet, «la COBAC a été invitée à examiner avec les banques commerciales les assouplissements qui pourraient être apportés à la surveillance prudentielle, ceci de manière à les inciter à réaménager les échéanciers des entreprises affectées», a fait savoir le même communiqué. Par ailleurs, les Etats devront reporter à 2021 toute nouvelle mesure fiscale.
TAA