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Lutte contre la corruption: le Minproff et la Conac scellent partenariat

Les deux entités publiques ont signé une convention le 4 mars dernier à Yaoundé pour tordre le cou à la gangrène, en prélude à la 39ème édition de la Journée internationale des droits de la femme (JIF).

Photo de famille à l’issue de la signature de la convention

Aux encablures de la Journée internationale de la femme, le ministre de la Promotion de la femme et de la famille, Marie-Thérèse Abena Ondoa, est au front contre la corruption. Pour bien mener ce combat elle a signé une convention de partenariat avec le révérend Dieudonné Massi Gams, président de la Commission nationale anti-corruption (Conac), le 4 mars 2024. Celui-ci en présente les contours. «Nous tenons à exprimer toute notre reconnaissance au (Minproff) pour sa disponibilité, et pour la résolution prise de signer de cette convention entre son ministère et la Conac», fait-il savoir. Et de poursuivre : «C’est un signe très important parce que les femmes sont la plus importante couche en nombre dans notre pays selon les dernières statistiques. Et comme on le dit souvent trivialement, former un homme, c’est former une personne. En revanche former une femme, c’est former toute une nation. Et c’est dans ce sens que la Conac a trouvé nécessaire et très importante qu’une convention avec le  Minproff soit signée».

Implication des femmes

Selon les dires du président de la Conac, cette convention est signée parce qu’il faudrait «le concours de la femme pour lutter efficacement contre la corruption.  Cette lutte n’est pas seulement la répression, mais il est mieux aussi de procéder par la prévention et l’éducation, c’est à travers les associations des femmes que nous pouvons passer ces approches, étant donné que ce sont ces femmes qui sont les mères de la société, mère de la famille, et mère  de la nation, qui peuvent véhiculer l’éthique et la morale dont nous avons besoin pour éradiquer la corruption dans notre pays», laisse-t-il entendre.

Approches efficaces

Marie-Thérèse Abena Ondoa, après la signature de cette convention de partenariat en étale le fondement. «La famille est la base de la société, et lorsque le président de la Conac a convié à ce partenariat nous n’avons pas hésité. En tant que cellule de base de la société, si nous nous attaquons à la corruption, je pense que nous avons beaucoup de chance de l’éradiquer. L’approche se veut éducative à travers la sensibilisation au niveau des familles et de nombreuses associations. Et ces approches sont meilleures que la répression, parce qu’il est bien de prévenir et non d’attendre l’étape répressive», lâche-t-elle.

Eu égard aux enjeux de la lutte anti-corruption,  la Minproff se dit disposée à intégrer le concept dans les «activités de routine» qu’elle organisera pour faire passer le message.

Olivier Mbessité  

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