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Gouvernance électronique: Africa Soft Explorer S.A lance des Solutions performantes d’Argent Mobile et de Vidéo-Conférence

Le nouvel acteur dans le monde des Plateformes de Paiement et de Vidéo conférence au Cameroun entend jouer, par ses offres, «un rôle de premier plan dans le monde des affaires », selon son directeur général, Jean Bosco BIKOND.

Votre entreprise Africa Soft Explorer a fait beaucoup parler d’elle lors de plusieurs Salons d’Entreprise au Cameroun. Quels sont vos domaines d’activités ?
Africa Soft Explorer est un nouvel acteur dans le monde des Plateformes de Paiement et des Solutions de Gouvernance Electronique. Créée en 2011, elle est aujourd’hui en pleine expansion pour se différentier sur le marché des progiciels, avec des partenaires Africains et Indiens. Sa mission première est d’accompagner les entreprises afin d’optimiser les performances de leurs activités, et d’accroître ainsi leur visibilité sur le marché.

D’où vous vient l’idée de vous investir dans ce secteur d’activité des Plateformes de paiement et des Progiciels et pourquoi pas un autre?
Vous savez que le rôle premier d’un entrepreneur est de scruter son environnement pour déceler les besoins latents et les transformer en besoins actifs grâce à la création des produits ou à la mise en place des services, pour la satisfaction des clients. J’ai remarqué que les entrepreneurs, quand ils étaient en déplacement, avaient de la peine à coordonner en temps réel les réunions de leur société.

Passionné de technologie, j’ai saisi mes partenaires à l’effet de travailler un concept pour mettre en place une plateforme devant permettre la collaboration visuelle entre plusieurs disséminés quel que soit leur position géographique, à l’aide d’une simple connexion internet. D’où la naissance de ce concept communément appelé Vidéo-conférence dans le jargon technique. C’est une plateforme très flexible qui fonctionne en cloud ou en local, suivant les besoins d’une entreprise, quel que soit sa dimension. Des applications connexes de cette technologie, et sur lesquels nous travaillons actuellement pour une mise en œuvre dans des départements stratégiques du Gouvernement concernent le E-Learning, encore appelé le Télé-Enseignement, et la Télémédecine.

Quels sont les actionnaires de cette société ?
Il est important de souligner qu’Africa Soft Explorer a été créée en fonds propres par les fondateurs, à la suite des partenariats formés avec des ressortissants de l’Inde et du Bahreïn, pour le développement technique et financier. Notre actionnariat est varié et concerne tout aussi bien la jeune fleur de notre population que des personnes âgées.

Votre entreprise est résolument panafricaine, voire multinationale. N’est-elle pas une cible idéale pour les fonds d’investissement ?
Certainement ! À la faveur des contrats de partenariat très prometteurs signés en 2018, nous avons opté pour un accroissement en fonds propres, afin de permettre un meilleur déploiement, vu le nombre de sollicitations auxquelles nous faisons face. Ce renforcement en fonds propres, qui devrait voir l’arrivée d’un fonds d’investissement déjà identifié, va permettre également à Africa Soft Explorer de renforcer considérablement ses ressources humaines et ses actifs, notamment en ce qui concerne la propriété intellectuelle sur les technologies innovantes, et aussi d’investir de façon significative en R&D dans les technologies Web et Mobile.

Concernant les gouvernements Africains quelles sont vos ambitions en terme de bonne gouvernance ?
S’agissant de nos gouvernements, nous avons mis sur pied des plateformes d’informatisation de tous les démembrements d’un Etat avec un progiciel de gestion. Tout ceci entre dans le cadre du projet E-gouvernance que nous avons développé avec nos partenaires.

En quoi consiste ce projet d’E-Gouvernance ?
L’E-gouvernance est une des applications des technologies de l’information pour la prestation de services publics, l’échange d’opérations de communication de l’information, l’intégration de divers systèmes et des services de gouvernement à citoyens (G2C), Gouvernement à Entreprise (G2B), de gouvernement à gouvernement (G2G), ainsi que les processus et les interactions au sein de l’ensemble du cadre de travail du gouvernement (back-office).

Grâce à l’E-gouvernance, les services étatiques seront rapprochés des citoyens de manière pratique, efficace et transparente. Les trois principaux groupes cibles concernés par le concept de gouvernance, sont le Gouvernement, les Citoyens et les groupes d’Entreprises. Généralement quatre modèles de base sont disponibles à savoir : Gouvernement – Citoyen (Citizen) ; Gouvernement-Employés Gouvernement – gouvernement et Gouvernement – Entreprise. Ce projet est en cours d’élaboration pour le Gouvernement camerounais quant à ses besoins d’e-gouvernance.

Quels intérêts auront les Etats Africains à mettre sur pieds un tel projet ?
L’informatisation des démembrements des Etats va générer des emplois pour environ 20 000 personnes. C’est un projet qui crée les moyens permettant la transparence, la réduction des coûts, une réponse instantanée, l’augmentation de la productivité des salariés. Pour le citoyen, les systèmes d’E-gouvernance contribuent à réduire le coût de traitement avec l’Etat. L’E-Gouvernance est un excellant outil pour l’élaboration des politiques, la mesure des performances, la construction d’un consensus par la collaboration et la rétroaction, l’augmentation des recettes.
De plus, la libre circulation en zone CEMAC permet avec un tel projet des échanges d’informations instantanées, grâce à des bases de données dynamiques interactives et sécurisées.

Quelles sont vos prétentions sur le marché africain ?
Africa Soft Explorer entend être un acteur de premier plan sur le marché mondial des plateformes de gestion intégrée. Il est question de se frayer un chemin par la force de la satisfaction client, et pourquoi pas devenir dans un horizon proche, le concurrent principal. Mais nous entendons également être la figure de proue pour le développement des technologies innovantes en Afrique, à l’instar des applications web pour Smartphones, ou encore le développement de la vidéo conférence dans les entreprises. L’Afrique a le potentiel pour se développer autant que les autres continents, et les principales offres aujourd’hui ne concernent qu’environ 10% de la population.

Quelles sont vos stratégies de croissance en vue d’une conquête perpétuelle du marché au regard de la concurrence ?
Tout simplement, nous nous connectons au réseau. En Afrique, nous ouvrirons des filiales dans un premier temps dans les états de la CEMAC où nos solutions peuvent intéresser des parties prenantes. Capitalisées avec des acteurs et partenaires locaux de référence, ces filiales ont pour rôle d’être le support de premier niveau, tant au plan technique que commercial de nos plateformes. Nous entendons aussi nous appuyer sur des ressources humaines locales afin de démontrer que l’Afrique a la capacité de développer, et ainsi opérer au plan continental un système de gestion performant, voire plus innovant que ceux existant dans le reste du monde.

Nous pensons en effet que pour qu’une plateforme puisse répondre aux attentes d’un public, il doit être développé localement, afin de s’adapter, au mieux, des spécificités et genres de ce public, et non pas seulement être importé d’ailleurs avant de commencer à voir comment l’adapter, comme c’est souvent le cas. Nous ferons du « sur mesure » et non pas «du prêt à porter ».

Vous aviez parlez au début d’une Plateforme d’Argent Mobile pour le Cameroun, Qu’en est-il exactement?
Oui en effet nous travaillons depuis 10ans sur des produits et solutions de paiement, destinées à faciliter l’inclusion financière au Cameroun et en Afrique Centrale plus largement, quand on sait que le taux de bancarisation sur le Continent noir est le plus bas dans le monde. A travers l’un des acteurs majeurs de la bancarisation au Cameroun, et dont bientôt vous entendrez les échos, nous sommes en train de développer une Plateforme inclusive, de mobile-banking, mobile-money et mobile-payment qui servira toutes les couches de la population.

La Solution est véritablement inclusive, et devrait permettre à chaque couche de la population d’y trouver son compte.
Nos Solutions d’Argent Mobile couvent les applicatifs pour téléphones Android/iOs, les Terminaux de Paiements, la technologie USSD, et a vocation à offrir ce qu’on appelle dans notre jargon le Multi-banking.
De plus, c’est une plateforme dynamique open banking, permettant aux développeurs de pouvoir concevoir des mini applications autour.

Nous avons observés des formidables avancées dans l’environnement technologique, que nous mettons en place dans nos solutions, en termes de sécurité des opérations et des transactions, tout autant que d’interopérabilité et de conformabilité.

Quel est le plus que vous offrez sur vos concurrents ?
Dans un avenir résolument proche, tous les camerounais pourront le découvrir. Je me réserve le droit d’y garder un mystère, car notre avantage concurrentiel est la plus belle des surprises que attendent les camerounais.
Du reste, nous travaillons à développer des solutions pouvons accélérer le développement de l’économie numérique, et nous invitons le public à se connecter à notre site www.africasoftexplorer.com pour découvrir nos services.

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