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Gadgets scolaires : Quand l’inspiration accompagne une tendance

Sur les sacs, cahiers et autres, des artisans locaux ont su jongler entre élégance, chic et sobriété pour la rentrée scolaire 2021-2022.

Le tissu pagne conserve encore son pouvoir d’attraction.

Ce sont des articles forts de leurs looks. Leurs concepteurs sont de jeunes signatures dans le monde de l’artisanat camerounais. Ils empruntent des choses à leur culture pour répondre à la demande en cette période de rentrée scolaire. À Yaoundé, quelques jeunes concepteurs se sont mis au diapason de ce pari et en attendent de juteuses retombées commerciales. Adeptes d’un maillage très serré dans le développement de leurs points de vente, ils ont leurs cibles. «Les jeunes sont extraordinaires. Leur jeunesse m’inspirent tous les jours et encore plus en cette rentrée.

Je reçois des commandes, tous genres confondus et des préférences à me couper le souffle. De début août à ce jour, je suis à 129 commandes dont 62 réalisées. Malgré les prix, je réussis à avoir de bons clients», renseigne Moussa. En bousculant les matières, les formes et les couleurs, il dit adapter les gadgets à l’ensemble de la communauté éducative. «Nos commandes ne viennent pas seulement des élèves. Les enseignants surtout les femmes sont abonnées. Regardez (montrant un sac) c’est la commande d’une directrice d’école primaire», confesse Ariane, gérante d’une boutique de confection au lieu-dit «Carrefour MECC». Parlant des prix, après une brève enquête, ceux-ci varient de 12000 FCFA à 35000 FCFA en fonction de la qualité et de la matière des accessoires

La matière suit le mouvement de l’originalité, avec le grand retour du tissu pagne. Sacs à dos ou à main, trousses, chaussures et montres ou bracelets sont de plus en plus personnalisés au goût de chacun. «Ce sont des choses simples, faites avec attention et souvent à la main, avec de belles matières; bien sûr, un peu de folie est nécessaire», précise Moussa. Une approche qui se retrouve dans la silhouette énergique et féminine d’Anastasie, jeune élève: «je fais partie des filles les plus populaire de mon établissement. Donc, je me dois d’être différente pour mieux influencer les autres. Je tire mon inspiration des activités que j’ai menées ces vacances. Avec ma bande, nous allons changer la donne. Je suis originaire de l’Ouest, précisément de Bangangté. J’aime ma culture et je suis consciente que nous possédons un tissu, un Ndop. J’ai décidé d’en faire une coupe sur mon sac à dos et une de mes tennis».

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