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Archives des #Cemac_CEEAC - Journal Intégration

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Étiquette : #Cemac_CEEAC

  • CAN 2023: les éléphants tombent à Abidjan

    CAN 2023: les éléphants tombent à Abidjan

    Le Nigéria a pris le meilleur sur le pays organisateur par un score d’un but à zéro.

     

    La deuxième journée de la phase de groupe s’achève sur une ambiance austère pour la Eléphants de la Côte d’Ivoire. Ces derniers ont connu leur première défaite face au Nigéria jeudi, 18 janvier 2024, sur un but de William Troost-Ekong. But concédé à la 55e minute, sur pénalty. L’équipe de Jean Louis Gasset n’a toutefois pas démérité. La sélection ivoirienne enregistre 65% des possessions de balles contre 35% pour le Nigéria. La Côte d’Ivoire n’a jamais eu de véritable ascendance sur le Nigéria. Les seules victoires que cette sélection enregistre sur le Nigéria sont survenues en 2015 lors d’un match amical et lors de la CAN de 2008. Avec ce faux-pas, le pays organisateur redescend à la troisième place dans le groupe A avec 3 points; dominé par le Zalang nacional de Guinée Equatoriale et les Super eagles (4 points) et le Nigéria (4 points). La Côte d’Ivoire se trouve désormais sous pression. Le pays se doit désormais de multiplier des prouesses face à la Guinée Equatoriale lors de la dernière journée du premier tour le 22 janvier 2024.

    LN

  • La Guinée Équatoriale et l’Angola : ces petits qui rêvent grand

    La Guinée Équatoriale et l’Angola : ces petits qui rêvent grand

    Malgré leur maigre palmarès, ils comptent bien battre les records précédemment enregistrés en phase finale du tournoi africain.

     

    Petites équipes. C’est ainsi que l’on qualifie ces deux autres équipes de l’Afrique centrale qualifiées pour la phase finale de la Can TotalEnergies 2023. C’est que leur palmarès respectif ne joue pas encore en leur faveur.

    Guinée Équatoriale, «tombeur de géants»
    Quart de finaliste à la précédente édition de la Can, la Guinée Équatoriale poursuit son périple vers un premier sacre continental. La sélection nationale équato-guinéenne va participer pour la deuxième fois consécutive à une phase finale du prestigieux tournoi africain. Jusqu’ici, elle ne jouit pas d’un palmarès élogieux. Toutefois, le Nzalan Nacional, comme le petit poucet, s’est bâti une solide réputation, celle de «tombeur de géants». Ce fut le cas en 2012, avec une victoire surprenante face au Sénégal, puis la Tunisie en 2015…

    Le 17 juin dernier, le Nzalan Nacional a battu la Tunisie, décrochant au passage, son ticket pour la Can TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023. Ce jour-là, Emilio Nsue, le capitaine de l’équipe nationale de football a bondi sur une occasion de pénalty pour emmener ses coéquipiers à la Can. Cette victoire vaudra à la sélection équato-guinéenne la première place du groupe J avec 12 points. Au compteur, quatre victoires, un match nul et une défaite.

    Pour faire mieux qu’en 2015 (où ils ont obtenu la quatrième place), les Équato-Guinéens devront se surpasser pour parvenir jusqu’à la phase d’éliminations directes. La tâche ne s’annonce pas facile. Puisque, les poulains de Juan Micha Obiang sont logés dans un groupe de titans. Pour espérer arriver en demi-finales, ils doivent affronter et remporter leur premier match face au Nigéria le 14 janvier prochain. Il s’agit d’une grande nation de football triple vainqueur de la compétition continentale. Par la suite, l’équipe devra rivaliser d’adresse avec la Guinée Bissau. Par ailleurs, le Nzalang Nacional devra se surpasser face à la Côte d’Ivoire, pays organisateur et double vainqueur de la Can le 22 janvier prochain.

    Angola, au-delà des quarts de finales
    Rendus à leur neuvième participation, les Palancas Negras n’ont pas encore remporté une seule édition de la Can. Des sélections de l’Afrique centrale en lice, elle est celle qui dispose du parcours le moins brillant. En 8 participations, l’équipe angolaise de football a été éliminée 6 fois au premier tour. Notamment en 1996, 1998, 2006, 2012, 2013 et 2019. L’exploit qu’on lui reconnaît jusqu’ici est d’avoir organisé la compétition sur son sol en 2010. Encore que, malgré tous ses efforts, l’Angola n’a pas pu remporter le graal, battue en quart de finales, tout comme en 2008.

    Cette fois, les hommes de Pedro Gonçalves sont déterminés à faire mieux. Les débuts de la sélection en phase éliminatoire en disent long. Ils ont eu raison de la République Centrafricaine deux fois, et fait trois nuls respectivement avec Madagascar (2e et 6e journée), le Ghana (4e journée). Les angolais se sont toutefois inclinés face au Ghana à la troisième journée. Pour poursuivre cette aventure palpitante, Pedro Goncalves, le sélectionneur de l’équipe nationale de football a misé sur des joueurs tels que l’attaquant de la Fiorentina, M’Bala Nzola ou encore du défenseur Jonathan Buatu.

    À la Can ivoirienne 2023, l’Angola est logée dans le groupe D, avec l’Algérie, la Mauritanie et le Burkina Faso. Le 15 janvier au stade de Bouaké, ils seront face à l’Algérie pour le compte de leur premier match dans cette compétition.

    JJOO

  • Guinée Équatoriale : un éclair au bal des nuls

    Guinée Équatoriale : un éclair au bal des nuls

    Le Nzalang nacional est jusqu’ici le seul ambassadeur de la sous-région à avoir obtenu une victoire. Contrairement à la RDC et à l’Angola descendus dans l’arène de la 34e Can, respectivement les 15 et 17 janvier derniers.

     

    Pour leur première sortie à la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies 2023 en Côte d’Ivoire, ces deux équipes de l’Afrique centrale s’en sortent toutes les deux avec des nuls. Si pour la RDC cela s’avère désavantageux, tel n’est pas le cas pour l’Angola.

    La RDC accordée avec faute
    À la seule observation de la qualité du jeu entre les joueurs de la Zambie et ceux de la RD Congo, on prédisait déjà une victoire écrasante à cette dernière équipe. Les Léopards ont clairement établi leur suprématie de double champions d’Afrique face à la Zambie dont le jeu était presqu’inerte. Malgré la domination des congolais, les Zambiens ont pu ouvrir le score à la volée, à la 23e minute, grâce à Kings Kangwa. C’est, révèlent les statistiques de la rencontre, le seul des trois tirs qui a été cadré sur les trois qu’ont produit les zambiens.

    Quatre minutes plus tard, Yoane Wissa rattrape le score, après avoir reçu la balle de Cédric Bakambou. Dès lors, les Léopards vont multiplier les tentatives de buts, sans succès. Puisque, les autres tirs cadrés vont se heurter au portier zambien. Au final, les Léopards s’en sortent avec un malheureux point, alors que pour les Chipolopolos, c’est une victoire héroïque. Si l’on s’en tient à cette première sortie, il apparait évident que les Léopards ne sont pas prêts à ramener le graal en RD Congo, 50 ans après leur deuxième sacre, comme l’avait laissé entendre Sébastien Desabre au cours d’une Interview sur Jeune Afrique. Toutefois, rien n’est perdu. La sélection congolaise peut encore rectifier le tir, comme ce fut le cas lors de la phase des éliminatoires de la compétition en cours en terre ivoirienne.

    Belle entame sans Clinton Mata
    Tout comme les autres pays de la CEEAC (La Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale) actuellement en Côte d’Ivoire, l’Angola a entamé sa compétition par un score de parité, face à l’Algérie. Tout était pourtant bien parti pour les Fennecs dont la suprématie sur la petite Angola était incontestable. Cela s’est d’ailleurs confirmé à la 18e minute, lorsque, Baghdad Bounedja reçoit la balle de Youcef Belaïli, avant de la mettre dans les filets angolais. Après avoir ouvert le score, les hommes de Djamel Belmadi vont de nouveau tenter un doublé à la 25e minute, sans succès.

    De leur côté, les Palancas Negras ne faiblissent pas. Face à la pression des Fennecs, ils parviennent à maintenir le cap jusqu’à la fin de la première partie. Il leur a suffi d’une pause de 15 minutes pour reprendre des forces et revenir à la charge, comme n’importe quelle équipe. Sauf qu’à la deuxième période, Cristovao Paciencia provoque un pénalty. À la 67e minute, «Mabululu », d’une frappe, marque le but de l’égalisation.

    Comme on pouvait s’y attendre, ce but de l’Angola va susciter le courroux des Fennecs qui se sentent plus que jamais en danger. Dès lors, ils s‘activent pour maintenir leur suprématie. Durant les dernières secondes de temps additionnel, ils tentent le tout pour le tout. Sur un coup-franc obtenu, Mahrez, aidé par Chaïbi, réussit à se trouver un angle de tir. La combinaison réussi mais se heurte à la vigilance du portier angolais Neblu qui renvoie la balle sur sa gauche. Bref, l’action n’aboutit pas. Le match s’achève sur le score de parité et les Palancas Negras s’en sortent avec un point, ce, sans Clinton Mata qui avait décliné l’offre du sélectionneur.

    Le Nzalang sort du lot
    De son côté, la Guinée Équatoriale est en bonne voie pour ramener le trophée à Malabo. Après un nul obtenu au forceps face au Nigéria, les joueurs du Nzalang Nacional ont dominé les Djurtus hier, 18 janvier au stade olympique Alassane Ouattara d’Ébimpé (4-2). C’était dans le cadre de la deuxième journée. La sélection équatoguinéene ravit ainsi la première place du groupe A, avec 4 points.

    Joseph Julien Ondoua Owona

  • Entre Camerounais et Ivoiriens : Ça cogne, mais ça dose

    Entre Camerounais et Ivoiriens : Ça cogne, mais ça dose

    À Douala en particulier, les deux communautés vivent en parfaite harmonie malgré les «accrochages» qu’ils ont de temps à autre.

     

    Sur les réseaux sociaux et quelquefois dans la vie réelle, les relations entre les deux peuples ressemblent à des scènes de ménage, où les conjoints se disputent publiquement sous les regards médusés de l’assistance, mais gardent des liens soudés. «On a l’habitude de plaisanter entre les différentes ethnies sans que cela n’affecte le vivre ensemble et la fraternité. Tout le désordre qu’on fait la plupart du temps est présent sur les réseaux sociaux. Mais en présentiel, on se dispute comme tous les autres et après on finit toujours par arranger la situation. Nous nous aimons énormément comme un même peuple», explique un ressortissant ivoirien. Pour Rwan Kodjo, un autre ressortissant qui réside à Douala depuis trois ans déjà, «si chacun se mêle de sa vie privée, je ne vois pas pourquoi je ferais les problèmes à quelqu’un. Lorsque personne ne me provoque, je ne provoque personne. Je cohabite sans soucis avec les Camerounais. Et je me plais ici. Je suis au Cameroun depuis cinq ans déjà. Le quartier dans lequel je réside n’est en rien différent de celui dans lequel j’étais en Côte d’Ivoire. C’est tout simplement que les populations sont les mêmes. Je prends chacun comme il vient», affirme-t-il.

    Côté camerounais, c’est le même sentiment. «Vivre auprès des Étrangers a toujours été un avantage pour moi. Parce que j’aime apprendre beaucoup de la culture des autres. Il y a deux ans j’avais un voisin Ivoirien, avec qui on s’entendait et qui était devenu pour moi comme un membre de ma famille. Lorsque j’avais un souci, c’était la première personne que je contactais. Elle est en Europe maintenant, nous sommes toujours en contact et c’est ma meilleure amie. La seule et l’unique», témoigne Sandrine Mballa.

    L’amitié entre les deux communautés est au-delà de l’entendement. Bien qu’ils se lancent des piques de temps en temps, ils s’aiment également de la même manière. Comme l’avait chanté Lady Ponce, artiste musicienne camerounaise, «ne quitte jamais un Camerounais pour un Camerounais ou alors un Ivoirien pour un Ivoirien, ne fait jamais l’inverse, Camerounais-Ivoirien, ce sont des jumeaux; Ils ont les mêmes habitudes, les mêmes comportements et les mêmes avis».

    Diane Kenfack

  • Match Cameroun-Guinée Conakry : Yaoundé se discipline

    Match Cameroun-Guinée Conakry : Yaoundé se discipline

    Les hommes en tenue saluent le comportement exemplaire ayant précédé le premier match des Lions indomptables à la CAN.

     

    «Si les Lions indomptables jouent tous les jours, ce pays sera discipliné», voilà une des expressions émises par un officier de police dirigeant la circulation, ce 15 janvier 2024 au quartier Ekounou. Nous sommes dans le 4e arrondissement de la ville de Yaoundé. Le policier salue le comportement inhabituel qui caractérise les Yaoundéens ce jour-là. La discipline observée chez la quasi-totalité des automobilistes tranche avec l’indiscipline caractérielle souvent observée à cet endroit. Taximen et autres conducteurs prêchent par le bon exemple.
    En réalité, souffle un observateur aguerri, c’est parce que les Lions indomptables jouent ce soir que les gens sont aussi rangés. Il n’a pas tort. Au carrefour Ekounou, il est 14h et nous sommes à 3 heures du début de la rencontre. Le carrefour est en pleine ébullition. La plupart des personnes s’attellent à rentrer chez elles pour regarder les poulains de Rigobert Song Bahanag jouer.

    Les policiers en factions dans la circulation n’ont pas autant de travail que d’habitude aux mêmes heures. Ils ne crient pas, ne menacent pas. Parce que les conducteurs respectent les feux et ils s’alignent de façon mécanique. «C’est la toute première fois que je vois les mototaximen respecter le code de la route. Chef, ils respectent le code aujourd’hui», s’exclame une policière, s’adressant à plus gradé qu’elle. Autre curiosité, les vendeurs de drapeaux et maillots et autres gadgets et les tatoueurs. Contrairement à leurs habitudes, évitent de marcher entre les véhicules pour proposer leurs produits. Ils appellent les clients tout en restant sagement sur le trottoir.

    Awae escalier, un des carrefours où l’on enregistre le plus de trafic, circule au même rythme. Les mototaxis et les voitures «clandos» desservant la ville de Mfou, habituellement à l’origine bouchons interminables s’auto-disciplinent. Même les conducteurs des semi- remorques s’étonnent de voir une circulation fluide, surtout que les policiers ne sont pas à l’arbitrage de la circulation. Dans un camion plateau transportant le ciment, prenant visiblement la direction de Nkoabang (Nkolafamba), un chauffeur sort la tête du véhicule. Il s’exclame de voir la discipline dont font montre les citoyens. «Mince alors, s’écrie-t-il, les Lions sont fort! Les motos et les petites voitures ne manœuvrent pas au carrefour», s’étonne l’automobiliste.

    Odza
    C’est le même constat au petit marché Odza. Ce carrefour toujours embouteillé donne moins de travail aux policiers qui y dirigent la circulation. Pourtant à ces «heures de pointe», Mama Eto’o policière célèbre dans ce coin de la ville de Yaoundé est toujours nerveuse lorsqu’elle dirige la circulation, du fait du désordre des usagers. Selon Hervé, un amateur de football et de réseaux sociaux rencontré non loin de là, cette situation s’explique par la rivalité entre la Côte d’Ivoire et le Cameroun.

    André Gromyko Balla

  • Chances de qualification du Cameroun : la dent dure d’anciens Lions indomptables

    Chances de qualification du Cameroun : la dent dure d’anciens Lions indomptables

    Discipline et cohérence, c’est ce qu’ils recommandent face aux Lions de la Teranga.

    Jules Denis Onana remonté contre les Lions

    Les Lions indomptables du Cameroun donnent des céphalées aux supporters. Surtout après leur mauvaise prestation face au Silly national de Guinée Conakry à Yamoussoukro. Un match qui s’est soldée par le score de parité 1 but partout. Les supporters ont du mal à digérer le résultat. À la fanzone des Lions justement, diverses émotions se dégageaient. «Nous avons vécu le match des Lions indomptables à la fanzone dans une bonne ambiance. Malheureusement, l’euphorie d’avant-match a été douchée par le premier but du Silly national. La déception a pris place. Heureusement qu’à la fin de la rencontre, l’équipe nationale du Cameroun a un point», relate Jules Denis Onana, ancien Lion indomptable. Dans son phrasée, et après analyse, il fait savoir que les poulains de Rigobert Song n’ont pas pris le match au sérieux. «Concernant le fond de jeu, on se rend compte que le Cameroun n’a pas été assez dominateur en première mi-temps. De nombreuses lacunes défensives qui ont conduit au premier but, cela révèle le manque d’automatisme des joueurs. Comme je l’ai dit avant, nous avons des bons joueurs, mais présentement, nous n’avons pas un collectif qui rassure». À l’en croire, «les erreurs défensives sont criardes. Elles laissent croire qu’il n’y a pas de coordination déjà au niveau de la défense. En deuxième mi-temps, nous avons été aidé par le surnombre», poursuit-il. Autant dire pour résumer le match, que le niveau du jeu laisse entrevoir «un manque de préparation. Le Cameroun n’a pas pris la mesure de l’importance de ce match. Nous avons abordé cette compétition de façon mitigée, il va falloir un sursaut d’orgueil contre le Sénégal».

    Discipline et cohérence
    La prochaine sortie des Lions indomptables est prévue le 19 janvier prochain. Ils vont affronter les poulains d’Aliou Cissé. Pour venir à bout des Lions de la Teranga, il faut être «discipliné, concentré sur l’enjeu, il faut être cohérent sur ce que l’on doit proposer. Etre cohérent renvoie à une meilleure défense, à une bonne attaque, tout le monde doit être concerné par le discours et le plan de jeu qui seront proposés par l’entraineur. Je pense que les Lions indomptables doivent collectivement jouer», fait-il savoir. «Pour l’instant, on ne sent pas une équipe soudée. Si on propose cette copie face au Sénégal, on ne va pas s’en sortir face à une équipe soudée, qui joue collectivement et dont les joueurs se connaissent. Il va falloir cravacher dur pour se qualifier», poursuit-il. Le Cameroun a encore ses chances pour se qualifier en 8ème de finale. Les chances sont toujours là, l’équipe doit oublier le précèdent match, et doit se focaliser et se concentrer sur la rencontre contre le Sénégal. Au sortir de ce match, il nous faut au moins un point, et là maintenant, on peut jouer le va-tout contre la Gambie. Envisager la victoire c’est aussi bien, mais surtout, il faut éviter la défaite. Il serait très suicidaire de perdre contre le Sénégal. Les chances de qualification seront minimes. Et si le groupe est serré, il sera très difficile de se qualifier avec 4 points», lâche Jules Denis Onana.
    Selon un autre supporter au nom de la mascotte général cinq étoiles, «la prestation des Lions indomptables n’est pas bonne, mais nous avons confiance en l’équipe. En 2017, on n’était pas parmi les favoris, on a remporté le trophée au Gabon. On est optimiste de ramener le sixième sacre en Côte d’Ivoire».

    Olivier Mbessité

  • «Aujourd’hui on n’a plus droit à l’erreur»

    «Aujourd’hui on n’a plus droit à l’erreur»

    Le manager sélectionneur des Lions indomptables donne un aperçu de l’état d’esprit de son groupe avant la rencontre contre les Lions de la Terranga ce vendredi au stade Charles-Konan-Banny. Morceaux choisis de sa conférence de presse du 18 janvier 2024.

    Nous sommes en compétition. Je pense qu’aujourd’hui on n’a plus droit à l’erreur. On va faire tout pour essayer d’obtenir les trois points. Nous savons ce qu’il faut faire. On apprend tous les jours, nous ne commettrons plus les erreurs qui ont été faites par mes joueurs. Nous aborderons ce match avec beaucoup plus de sérieux. Demain on verra un autre visage, un match à la dimension de l’équipe nationale du Cameroun, surtout lorsqu’on se retrouve en situation difficile. Le plus important étant les trois points. Les matchs se suivent mais ne se ressemblent pas. Mes joueurs et moi sommes confiants. Aboubakar Vincent a repris. Sans toutefois aller plus loin, je ne pense pas que demain il puisse être apte. Pour Christopher Wooh, cela est possible, en attendant plus de détails du staff médical en fin de journée. Pouvez-vous me citer une équipe qui est type en tant que telle? Cela dépend de l’adversaire et dans le football moderne, ça peut changer à tout moment. L’important c’est d’avoir des joueurs compétents, qu’ils fassent ce qu’on attend d’eux. Si Onana sera titulaire ou pas contre le Sénégal, cela va dépendre de son état de forme. Il n’y a pas de problème, il nous a rejoints comme prévu, il s’entraîne. On aura un ailier de poste. Surtout, on aura une équipe où chacun sera à son poste. Nous n’avons aucune crainte. C’est mieux pour nous de jouer une équipe comme le Sénégal pour véritablement entrer dans la compétition. Si on revient sur les statistiques, je pense qu’on a toujours été au-dessus du Sénégal. Maintenant les années sont passées, ils ont une bonne équipe avec ce qu’Aliou a mis en place. Mais on reste les Lions indomptables avec plus d’étoiles qu’eux.

    Propos sélectionnés par Joseph Ndzie Effa, stagiaire