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Le Conseil de sécurité et la Minusca sur la même longueur d’onde

«La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca) condamne énergiquement le meurtre de l’un de ses employés dans la ville de Ndélé».

C’est la substance d’un communiqué rendu public le 7 mars dernier par la mission onusienne. Selon le communiqué, «le corps sans vie, criblé de balles d’un fonctionnaire, a été retrouvé tôt samedi dans la brousse par la population». Si pour l’heure les circonstances ne sont pas encore connues, la mort de ce fonctionnaire justifie en tout cas la communication faite le 4 avril dernier par la force onusienne au sujet de la situation sécuritaire en République centrafricaine (RCA).
À la suite du Conseil de sécurité des Nations unies, le 27 février dernier, la force onusienne avait condamné la reprise des combats dans certaines régions. La Minusca avait alors dénoncé «une récente campagne anti-Minusca et son personnel, tout en exhortant toutes les parties prenantes à cesser de mener de telles campagnes de manipulation susceptibles d’inciter à la violence contre la Minusca et son personnel».
Ce 27 février pourtant, le Conseil de sécurité de l’Onu avait certes exprimé «sa préoccupation par rapport à la situation sécuritaire en RCA». Mais l’organe onusien s’était surtout «félicité des progrès réalisés dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en RCA (APPR-RCA), un an après sa signature à Bangui, le 6 février 2019». C’est en tout cas dans un contexte de reprise de combats que Daniel Sidiki Traoré a pris ses fonctions de nouveau commandant de la Force de la Minusca. Le général burkinabé a été nommé le 21 janvier par Antonio Guterres, secrétaire général de l’Onu.
TAA
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