La BAD réaffirme son soutien à la CEEAC
La Banque Africaine de Développement (BAD) réaffirme son soutien indéfectible à la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale(CEEAC).

Au cours de la revue à mi-parcours les regards des experts des deux institutions se focaliseront non seulement sur les succès engrangés au cours de l’exécution du projet, mais surtout sur les difficultés et les failles enregistrées aux fins de les éradiquer.
Le chef de la délégation de la BAD a remis au Secrétaire général la nouvelle édition du Document de stratégie d’intégration régionale 2019-2025 et la stratégie pour l’harmonisation des statistiques en Afrique centrale 2017-2026.
Le Secrétaire général de la CEEAC a expliqué à ses hôtes les dossiers brûlants de la CEEAC, à savoir :
Ø Le processus de réforme institutionnelle en cours à la CEEAC qui débouchera sur deux rendez-vous majeurs que sont le Sommet Extraordinaire des Chefs d’Etat qui pourrait se tenir d’ici le mois de Décembre et qui validera les textes fondamentaux de la Réforme et la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement (Sommet ordinaire) prévu pour le premier trimestre de l’année 2020 et qui installera la nouvelle Commission sur les cendres du Secrétariat général actuel ;
Ø Le Comité de pilotage du processus de rationalisation des Communautés Economiques régionales des Etats de l’Afrique Centrale qui travaille pour la création à terme d’une communauté Economique Régionale(CER) unique plus forte et plus fiable.
L’ambassadeur Allam-mi a rappelé les entraves à la bonne marche de l’intégration régionale causées entre autre, par la juxtaposition, voire le chevauchement des deux CER(CEEAC et CEMAC) qui pose ainsi le problème de la capacité de nos Etats à assurer d’un point de vue institutionnel la dynamique d’adaptation aux normes émises par ces deux Institutions. « Ces difficultés d’harmonisation se révèlent contre-productives tant pour le développement de la région que pour la marche vers l’idéal communautaire prôné par l’Union Africaine. », a martelé le Secrétaire général de la CEEAC.
Les deux interlocuteurs ont échangé sur les avantages que procurent la Libre Circulation des personnes, des biens et services et la nécessité d’étendre ce processus déjà enclenché par la CEMAC à l’ensemble des Etats de la CEEAC, toute chose qui concourt au renforcement et à la fluidité des échanges commerciaux entre Etats.
Après l’audience, les experts des deux institutions se sont retrouvés pour mieux affiner les dossiers.
Source: CEEAC