Bdeac: faire du Gabon une plaque tournante de l’industrie pharmaceutique sous-régionale

5 milliards 973 millions FCFA. La somme correspond au montant que la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (Bdeac) s’est engagée à injecter dans l’industrie pharmaceutique au Gabon.

 

La dimension communautaire de l’investissement semble avoir beaucoup compté dans la décision de l’institution bancaire sous-régionale. On retient surtout le désir de «contribuer à la promotion du commerce régional entre les pays membres de la Cemac et d’accélérer la mise en application de l’accord de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlec) de la CEEAC», indique un communiqué en date du 14 octobre dernier. En plus de l’objectif fondamental de garantir «une meilleure disponibilité des médicaments pour compenser les pénuries récurrentes de stocks», apprend-on également.

 

Le vice-président de la Bdeac, Marcelle Ondele, et le président-directeur général de la société La Santé Pharmaceutique (LSP) en ont convenu le 7 octobre dernier. Au moment de procéder à la signature à Libreville de l’accord de prêt y relatif. En présence du directeur général d’Orabank Gabon. Lequel est intervenu dans la cérémonie en qualité de «cofinancier du projet», souligne le communiqué.
Le renforcement des capacités de l’industrie pharmaceutique du Gabon participe toutefois aussi de l’atteinte de l’objectif de diversification des économies de la sous-région. Tel que prévu dans le Plan stratégique 2017-2022 de la Banque de développement. Et en parfaite cohérence avec les plans nationaux de développement.

 

À l’échelle nationale, les termes de l’accord prévoient dans un premier temps une extension de l’activité de LSP sur l’ensemble du territoire gabonais. Il est prévu à cet effet la mise en place d’«une deuxième unité de production dédiée à la fabrication des injections et des glucoses, ainsi qu’à l’importation et la distribution de consommables et équipements médicaux». Après quoi, précise la Bdeac, La Santé Pharmaceutique devra veiller à la construction de «deux usines et de deux laboratoires qui permettront d’élargir la gamme des médicaments produits de 35 à 100 tonnes, couvrant ainsi plus de la moitié des pathologies du pays». Avec à la clé la création de nouveaux emplois, la réduction du coût des médicaments et l’amélioration des conditions de vie des populations.

Théodore Ayissi Ayissi

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