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Étiquette : #Cote_ivoire
Au Minproff : 2023 raconte déjà 2024
Pr Marie Thérèse Abena Ondoua et son équipe s’approprient les performances de l’an dernier pour esquisser de nouveaux horizons.
Si certaines maisons semblent ne pas pouvoir espérer pérenniser leur activité, au Minproff on réfléchit sereinement à leur développement, que ce soit en termes de poursuite à l’identique ou d’évolution. En recevant les vœux de nouvel an de ses collaborateurs ce 17 janvier 2024 à Yaoundé, Pr Marie Thérèse Abena Ondoua s’appuie sur 2023. Le récit est clair et efficace. Selon la Minproff, l’an dernier pose déjà le décor de 2024. Raffinant son propose par du concret, l’oratrice cite, entre autres, « le programme 140 Autonomisation économique des femmes ; le Programme 141 Promotion du Statut Social de la Femme et du Genre ; le Programme 142 Développement de la Famille et Protection des Droits de l’enfant ; le Programme 143 Appui institutionnel et gouvernance ; la formation de 2061 femmes et filles dans les Centres de promotion de la femme et de la jeune fille ; l’appui à l’insertion professionnelle de 439 femmes et filles formées dans les Unités Spécialisées ; l’appui à la participation à quatre foires et Salons (FOTRAC-CEMAC, SADECO, Salon de l’immobilier ) ». Il s’agit, relève Pr Marie Thérèse Abena Ondoua, de quelques éléments de base pour formuler la stratégie adéquate du Minproff en 2024. Pour y parvenir, elle engage ses collaborateurs à plus de discipline et de dévouement au service de la femme camerounaise et de la famille. Au programme : l’efficacité organisationnelle pour l’atteinte de ces objectifs. « Pour le personnel nouvellement promu J’ose croire que vous serez à la hauteur des attentes, soyez courtois et réaliste », at-elle déclaré.
Jean-René Meva’a Amougou
Contingent de la Minusca : un soldat camerounais mort au champ d’honneur
Emmanuel Steve Atebele a été victime d’un engin explosif lors d’une patrouille le 15 janvier dernier dans le nord-ouest de la Centrafrique. Cinq autres soldats camerounais de la paix sont blessés.
Un soldat camerounais de la paix a perdu la vie en Centrafrique le 15 janvier dernier. À en croire la note d’information publiée le même jour par la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République Centrafricaine (Minusca), le drame est survenu «au cours d’une patrouille de la Force dans le village de Mbindale (entre Kowone et Pougol), à 45 km au nord-ouest de Paoua, dans la préfecture du Lim Pendé (nord-ouest de la République centrafricaine)».
Emmanuel Steve Atebele faisait partie «du contingent camerounais qui assurait l’escorte d’une équipe de l’Organisation internationale pour les Migrations». Sa patrouille est tombée sur un engin explosif. «Cinq autres Casques bleus ont été blessés, dont deux grièvement, à la suite de cette explosion. Une évacuation médicale des blessés a été réalisée entre Pougol et Bouar, où ils reçoivent les premiers soins», précise la note d’information.
«Je condamne fermement l’utilisation d’engins explosifs, qui constitue l’une des menaces les plus fatales à la Protection des civils, à l’acheminement de l’aide humanitaire et aux activités des populations dans les zones affectées». La représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies en RCA et cheffe de la Minusca a avant cela, salué «la mémoire du casque bleu tombé pour la paix et souhaité une prompte guérison aux blessés».
Pour Valentine Rugwabiza, «cet incident vient une fois encore rappeler le sacrifice consenti quotidiennement par les soldats de la paix pour protéger les populations civiles en République Centrafricaine». Et c’est au nom de cet engagement pour cette cause que «la Force de la Minusca a maintenu sa présence et sa posture robuste dans ses différentes zones d’opérations conformément à son mandat». Selon le Lieutenant-colonel Bertrand Dakissaga, «la semaine écoulée, nos troupes ont en effet conduit plus de 1313 patrouilles robustes dans les différents secteurs afin d’assurer la protection des civils».
Diane Kenfack
Brics en Centrafrique: le feu vert de Touadera pour cinq projets stratégiques
Ils vont de la construction du chemin de fer au satellite, en passant par la technologie 5G. Une nouvelle évolution qui consolide la position locomotrice de la RCA dans la coopération avec l’Alliance internationale des BRICS.
Il y a une nouvelle évolution positive dans la coopération entre la République Centrafricaine (RCA) et l’Alliance internationale des Brics. La journée du 15 janvier 2023 a en effet été marquée par la rencontre entre la présidente de l’Alliance et le président centrafricain, le Professeur Faustin-Archange Touadera.
La délégation de 22 personnes conduite par Larisa Zelentsova a été reçue au palais de la Renaissance par le numéro un centrafricain. Au menu des discussions pour cette troisième visite du genre à Bangui, les propositions des projets concrets qui devront faire l’objet de contrats entre le gouvernement de Bangui et les opérateurs venus d’horizons divers sous la bannière des BRICS.
Consistance
Parmi les projets qui devront être entamés dès les prochaines semaines, la priorité est donnée à:
– la construction d’un nouvel aéroport international pour les vols commerciaux et les vols cargo. Avec une zone franche, soit 4 étoiles, 5 étoiles et un gigantesque centre commercial. Ce projet qui fera de la RCA un hub en Afrique sera entièrement financé par les Émirats Arabes Unis
Photo de famille – La Chine quant à elle s’occupera de la construction d’un vaste réseau de chemin de fer qui reliera la RCA au Soudan par le nord-est (route de soie), ensuite au Tchad vers le nord; et enfin au Cameroun à l’ouest. Le chemin de fer facilitera le désenclavement du Centrafrique en lui donnant une ouverture vers plusieurs ports du continent.
– L’installation d’un réseau de télécommunications en 5G proposé par des entreprises russes, devrait également être paraphée.
– La construction et le lancement d’un satellite centrafricain sera co-financée par des entreprises indiennes et l’État centrafricain.
Vision
Pour le président Faustin-Archange Touadera, «il n’y a plus de temps à perdre». Une fois que tous les contrats seront signés avec les départements ministériels concernés, sous la supervision du Premier ministre, les différentes parties devront se mettre au travail. Car «ces projets sont en adéquation avec la vision du développement en République centrafricaine».
Au sortir de l’audience, Mme Zelentsova s’est dite «satisfaite et déterminée à travailler avec le gouvernement centrafricain et son chef de l’État afin que le Centrafrique soit un modèle de développement sur tout le continent africain».
Délégation
La délégation des Brics séjourne du 15 au 19 janvier 2024 en Centrafrique. Elle comprend: la présidente Larisa Zelentsova; le Vice-président en charge des projets stratégiques, Dr Ahoua Don Mello; et le Vice-président en Inde, Sanjay Kapoor. En font également partie, le Secrétaire exécutif, Honoré Konan Yao, le Représentant de l’Alliance en Afrique centrale: Mohamed Bachir Ladan. Plusieurs investisseurs Russes, Chinois, des Émirats Arabes Unis, Indiens et des pays africains sont aussi du voyage.
Diane Kenfack
Vente des tickets de la CAN ivoirienne : les réseaux parallèles signalés hors-jeu par la CAF et le Cocan
Pour la toute première fois d’une Coupe d’Afrique des nations, la Confédération africaine de football expérimente la billetterie hybride. C’est l’association entre les tickets numériques et les tickets traditionnels.
«Il y a des dispositions qui sont prises pour ne pas favoriser l’émergence d’un marché noir. Donc pour le circonscrire, on autorise une personne à prendre au maximum 6 billets par match d’une part. Et puis d’autre part, vu que ce sont des comptes qui permettent d’acheter les billets, chaque compte ne peut prendre au-delà de 30 billets sur toute la compétition», explique Idriss Diallo, président de la fédération ivoirienne de football (FIF) et vice-président du Cocan. Ce 11 novembre 2023, le dirigeant du football ivoirien expose la stratégie visant à éviter la prolifération de la vente parallèle des billets d’accès aux stades. En optant pour cette stratégie consistant à adjoindre les billets numériques aux billets physiques, la CAF (Confédération africaine de football) a fait le choix de faciliter la tâche à toute personne désireuse d’acheter un ticket pour le match choisi. Ils sont accessibles, peu importe l’endroit du monde où on se trouve, dans l’objectif de protéger les visiteurs des arnaques.
L’autre objectif est de permettre aux Étrangers de pouvoir acheter les billets. S’ils sont uniquement commercialisés de façon physique, plusieurs personnes n’auront pas accès au stade. «Si on ne le fait pas, les Ghanéens, les Burkinabés ne pourraient pas acheter les billets, vu qu’il fallait attendre d’être sur le sol ivoirien avant tout achat. L’événement étant africain, voire planétaire, on autorise tout le monde à faire l’acquisition de billets», indique le président de la FIF lors de son passage à l’émission Droits dans les yeux sur 7info (média ivoirien).
Bien plus, la CAF et le Comité d’organisation se sont arrangés pour que les prix des billets soient abordables. Ils ont ainsi été répartis en 3 catégories. Les billets les moins coûteux sont ceux de la catégorie 3. Ils coûtent 5000 FCFA. Ceux de la catégorie 2 coûtent 10 000 FCFA. Et 15 000 FCFA pour la catégorie 1. Ces derniers s’achètent en ligne par la carte visa.André Gromyko Balla