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Archives des Arnaud Nicolas Mawel (Stagiaire) - Journal Intégration

Journal Intégration

Étiquette : Arnaud Nicolas Mawel (Stagiaire)

  • Enseignement supérieur : Semestre marathon dans les campus

    Enseignement supérieur : Semestre marathon dans les campus

    Dès le 1er juin prochain, les programmes des universités s’étaleront sur huit semaines.

    Ngoa Ekelle, campus vide au 1er mai 2020

    La décision du 17 mars 2020 portant fermeture des campus universitaires au Cameroun imposée par le Covid-19 sera bientôt levée. Jacques Fame Ndongo l’a signifié dans un communiqué signé le 29 avril 2020 au terme d’une réunion en visioconférence avec les chefs d’institutions universitaires nationales et internationales, les responsables des établissements universitaires à statut particulier et les promoteurs des institutions privées d’enseignement supérieur. Selon le ministre d’État, ministre de l’Enseignement supérieur (Minesup), la réouverture des universités camerounaises est prévue le 1er juin 2020. Si tout se passe bien, la période des enseignements et autres activités académiques s’étale sur deux mois, a précisé le chancelier des ordres académiques. Le tout marque le début d’exécution de la déclaration du Premier ministre Joseph Dion Ngute le 16 avril 2020, annonçant la reprise des cours dans les établissements primaires, secondaires et universitaires du pays.

    Le déconfinement d’environ 700 000 étudiants répartis dans les 8 universités d’État, plus de 230 établissements privés d’enseignement supérieur et autres structures opérationnelles, reste néanmoins encadré. Le communiqué de Jacques Fame Ndongo insiste d’ailleurs sur la vigilance, le respect de la distanciation sociale et des règles d’hygiène. Il préconise l’éclatement des filières à grands effectifs, la désinfection régulière des amphithéâtres et des salles de cours, l’installation des points de lavage des mains devant les amphithéâtres, les salles de cours et les blocs pédagogiques, l’acquisition des thermoflashs, la réactivation et l’équipement des centres médicaux sociaux.

    La mise en œuvre de cette décision commande également d’ajuster les programmes en vue de boucler l’année académique le 30 aout 2020. Ces mesures édictées seront progressivement mises en œuvre par les responsables des structures concernées. En attendant le 1er juin prochain, les cours, ayant commencé le 13 avril pour le compte du second semestre, se poursuivent sur les plateformes numériques créées à cet effet, dans la plupart des établissements d’enseignement supérieur. Après la reprise, les activités seront centrées sur les modalités de fin d’année académique. Le temps n’est plus au divertissement; huit semaines de cours en présentiel, ça va courir!

    Arnaud Nicolas Mawel (Stagiaire)

  • Yaoundé : Les cultures d’Afrique centrale expliquées par la danse

    Yaoundé : Les cultures d’Afrique centrale expliquées par la danse

    Au campus de l’Ecole supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication (Esstic) le 7 février 2020 à, les étudiants ont donné à voir la diversité chorégraphique de la sous-région.

    Une marée humaine s’est rassemblée ce vendredi 07 février à l’esplanade de l’Esstic. Le public a répondu favorable à l’appel des balafons, tambours, tam-tam et autres cloches qui ont répandu l’écho du rassemblement des communautés en vue de l’unité culturelle. Hommes, femmes, enfants et surtout les jeunes étudiants de l’école, des facultés voisines et les non scolarisés, assistent avec délectation au spectacle que les communautés représentées dans cette école offrent ce jour. Les aires Sawa, Soudano-sahélienne, Grassefield et Fang-Beti-Bulu du Cameroun se sont associées aux communautés gabonaise et tchadienne pour manifester l’identité des cultures et traditions ancestrales.

    Sous un soleil atténué par la fraicheur du vent, c’est la chaleur communiquée par les festivités qui réchauffe la foule. A l’occasion de cette 5ème édition, le public a eu droit à diverses démonstrations de force. Parade, chorégraphies, danses en tenues traditionnelles… Les étudiants ne laissent personne indifférente. Les jeunes habillés de la communauté tchadienne ont donné à voir les tenues traditionnelles comme Lafaï, Gandoura et Kadamoul. La délégation gabonaise a placé en vitrine ses cinq amazones habillées en tenue traditionnelle Miyènè de la province de l’Ogooué maritime sur le littoral.

    La simulation des chefferies traditionnelles chez les grassfields, les Fang ou les Soudano-sahéliens, de la puissance guerrière des cracheurs de feu des peuples Sawa ainsi que l’exposition des objets d’art, témoignent de la maîtrise des richesses culturelles. L’on a vu dans la foule, des personnes danser le Djembè, le Buiti, l’Elonè, le Dikokou ou la Ntcham du Gabon. L’on a entendu d’autres crier d’extase en Ngambay, en admirant les danseurs du Say, du Kidi Kouran ou du Gourna tchadiens. Le directeur de l’Esstic le Pr Laurent Charles Boyomo Assala, les enseignants et autres personnalités assises à la tribune ont observé en souriant ou en applaudissant, la succession des communautés sur scène.

    Après la parade, cette euphorie s’est déportée à la cour arrière du bâtiment C où les odeurs suscitaient la salivation. Sous les tentes, les jeunes ont exposé l’art culinaire des peuples d’Afrique centrale. Les spectateurs ont gouté aux saveurs des plats concoctés ou mangé à satiété. Les mets tchadiens tels que le Kissar avec la sauce gombo, le Mbia, le Iri, le Mourou Riz ou les Kanda, ont suscité la curiosité. Sous la tente de la communauté gabonaise, trois principaux mets ont été proposés : le Folong, le Nkoumou Ofoula et le Niembouè. Sans doute, cette fête organisée par l’Association des étudiants en communication (Asec), est une occasion en or, de consolider l’intégration communautaire.

    Arnaud Nicolas Mawel (Stagiaire)