Quel système de gouvernement pensez-vous être le meilleur pour le Cameroun au stade actuel de sa vie politique?
Tendances nationales
Au plan national, 64% pensent que le système Fédéral est la meilleure forme de gouvernement pour le Cameroun; 36% militent pour le système Présidentiel /Unitaire.
Tendances régionales
i) Régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest:
96% des participants des Régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest pensent que le Système Fédéral est la meilleure forme de gouvernement. Par contre, 4% sont favorables au maintien de l’État unitaire sous sa forme actuelle.
ii) Régions du Littoral et Ouest:
S’agissant des Régions du Littoral et de l’Ouest, 68% préfèrent le Fédéralisme, tandis que 32% optent pour le système Présidentiel.
iii) Régions du Centre, Sud et Est:
En ce qui concerne les Régions du Centre, Sud et Est, 48% pensent que le Système Fédéral est la meilleure forme de gouvernement. Par contre, 52% sont favorables au maintien de l’État unitaire sous son format actuel.
iv) Régions de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extreme-Nord:
Fifty-seven percent of these regions think the current Presidential system is good for the country and forty-three percent are in favor of a Federal System of governance.
Tendances par sexe–hommes/femmes
S’agissant des hommes, 71 % préfèrent le Système Fédéral comme meilleure forme de gouvernement ; et 29 % préfèrent l’État unitaire. Quant aux FEMMES, 70% croient au Système Fédéral comme meilleure forme de gouvernement ; et 30 % sont favorables à l’État unitaire sous sa forme actuelle.
Tendances par affinités politiques
i) RDPC: 44% des personnes se réclamant du RDPC préfèrent le Système Fédéral comme meilleure forme de gouvernement ; 56% optent pour l’État Unitaire.
ii) SDF: 92% des personnes se réclamant du SDF préfèrent le Système Fédéral comme meilleure forme de gouvernement ; 8%, par contre, optent pour l’État Unitaire.
iii) CPP and UNDP: 74 % des participants se réclamant du CPP et UNDP préfèrent le Système Fédéral comme meilleure forme de gouvernement ; 26% optent pour l’État Unitaire.
iv) Autres: Pour les participants neutres et/ou se réclamant d’autres formations politiques autres que celles précitées, 75% préfèrent le Système Fédéral comme meilleure forme de gouvernement ; 25% par contre, optent pour l’État Unitaire.
Il convient de relever que 44% des participants se réclamant du RDPC préfèrent le Système Fédéral.
Source: DENIS & LENORA FORETIA FOUNDATION
Bamenda
Des séparatistes sèment la terreur
Deux camions-citernes incendiés et des installations électriques vandalisées samedi dernier.
La quiétude des usagers de la route nationale Bamenda-Bafoussam a été interrompue, samedi 21 septembre 2019, au lieu-dit Mile 5 Akum, bourgade située à environ six kilomètres de la cité capitale du Nord-Ouest. En effet, des individus armés non identifiés ont calciné deux camions-citernes transportant du carburant pour ravitailler la ville de Bamenda. L’incident s’est déroulé aux environs de 9 h 30, provoquant l’interruption de la circulation pendant aux moins deux heures sur cette route. On a appris qu’un premier camion, attaqué un peu plus tôt, a pu échapper de justesse et a rallié la ville de Bamenda, où le conducteur a alerté les forces de l’ordre. Les deux autres camions-citernes auront eu moins de chance. Ils sont incendiés par des séparatistes cagoulés. Par la suite, ces derniers vont arracher et emporter le véhicule pick-up d’un établissement de microfinance. Informés, les éléments du Bataillon d’intervention rapide (Bir) et des sapeurs-pompiers sont descendus sur les lieux. À leur arrivée, les séparatistes avaient fondu dans la nature. C’est en mi-journée que la circulation a été rétablie sur cette route.
Bamenda dans le noir
On n’avait pas fini de pérorer sur ces incidents, survenus à Mile 5 Akum dans l’arrondissement de Santa, que la cité capitale du Nord-Ouest est tombée dans le noir. Des informations concordantes font état de ce que des séparatistes ont vandalisé, vers Mbatu, deux poteaux de haute tension qui alimentent en énergie électrique la ville de Bamenda et ses environs. Ce n’est pas la première fois que ce groupe armé s’attaque aux installations électriques. On se souvient qu’au mois de mai dernier, cette milice avait renversé un poteau métallique de haute tension en endommageant le transformateur qui alimentait la capitale du Nord-Ouest et ses environs, causant une interruption de l’énergie pendant environ deux mois dans la région. C’est dire que la crise séparatiste n’a pas fini de donner du grain à moudre au Grand dialogue national convoqué par le président de la République.
Zéphirin Fotso Kamga