Prévision climatologique : le CAPC-AC en quête d’une aura régionale et mondiale
«Le président de la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) veillera à ce que son institution respecte tous ses engagements vis-à-vis du CAPC-AC».
Gilberto Da Piedade Verissimo a donné ces assurances le 6 février dernier au coordonnateur du Centre d’Application et de Prévision climatologique en Afrique centrale (CAPC-AC). Joël-Urbain Teteya est venu à Libreville solliciter l’«appui personnel» du dirigeant communautaire. Sa doléance: «le traitement diligent de différents dossiers transmis à la Commission de la CEEAC, ainsi que ceux se trouvant encore au niveau des partenaires techniques et financiers en vue de l’équipement complet du CAPC-AC». L’un des objectifs de la démarche étant de «permettre au Centre d’application de remplir pleinement sa mission de renforcement des capacités techniques et opérationnelles des Services météorologiques et hydrologiques nationaux (SMHNs) des Pays Membres et surtout d’être désigné Centre climatologique régional (CCR) reconnu par l’Organisation météorologique mondiale (OMM)», a relevé le coordonnateur.
Les échanges entre les deux personnalités ont débouché sur plusieurs autres promesses. Celle notamment prise par le président de la Commission de la CEEAC d’«apporter tout son soutien au bon fonctionnement du CAPC-AC», renseigne un communiqué de l’institution sous régionale. En plus des propositions de «pistes susceptibles d’être exploitées pour rendre visible ce Centre qui est amené à jouer un rôle crucial dans le développement économique, mais aussi dans la prévention et la lutte contre le changement climatique et les catastrophes naturelles de plus en plus récurrentes en Afrique centrale», est-il également mentionné.
À en croire le rapport fait par Joël-Urbain Teteya à Gilberto Da Piedade Verissimo, «il y a encore de nombreuses difficultés auxquelles fait face le Centre. Des difficultés qui freinent son fonctionnement optimum, ainsi que la réalisation des conditions de son inauguration». L’intervention du président de la Commission de la CEEAC était en la matière nécessaire. Elle vient donner une nouvelle impulsion au CAPC-AC en quête de reconnaissance régionale et internationale. Sans remettre en question les «initiatives encourageantes entreprises jusque-là», ont souligné les deux personnalités.
TAA