EHT-Cemac : les étudiants congolais tiennent leurs diplômes
Après leur brillant passage dans cette école sous régionale basée au Cameroun, ils ont reçu le précieux sésame le 29 novembre dernier à Brazzaville.
«Le Congo se réjouit de ce qu’aujourd’hui nous disposons d’un nombre important des cadres qui représentent pour nous des véritables appuis dans la transition vers une économie soutenue dans d’autres richesses que le pétrole». Ces mots ont été prononcé le 29 novembre dernier, par Lydie Pontault, ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs de la République du Congo.
C’était à l’occasion de la toute première cérémonie de remise officielle des diplômes aux élèves et étudiants de l’EHT-Cemac (école de l’Hôtellerie et du Tourisme) ressortissants du Congo. Les «lauréats-finalistes» appartiennent aux promotions de 2008 à 2022.
Courage et honneur
A l’en croire, ces jeunes constituent une «ressource humaine» importante et bénéfique à la fois à l’Etat et aux entreprises privées. D’ailleurs, apprend-on, il leur est réservé «une place de choix» dans pour que le secteur touristique congolais connaisse de meilleurs jours. En cela, Lydie Pontault sait pouvoir compter sur ses compatriotes. « Vous connaissez le code de ce secteur et vous deviez exceller, le ministère compte énormément sur vous » leur a-t-elle martelé.
Pour Yves Martial Boutoundou, ces récipiendaires ont tout simplement et de la plus belle des manières, fait preuve de volonté. C’est d’ailleurs ce qui, selon lui, explique la présence du membre du gouvernement. «C’est un véritable honneur pour vous de recevoir ces diplômes des mains de madame la ministre. L’EHT est une école d’excellence, certains de vos camarades ont abandonné, d’autres exclus au cours de leur parcours mais vous vous êtes allés jusqu’au bout pour couronner vos études par la réussite. Je ne peux que vous en féliciter car cela démontre votre mérite, votre courage, votre travail et votre discipline », a déclaré le directeur de l’EHT-Cemac.
Intégration socio-professionnelle
Le patron de l’école inter-Etats appelle les lauréats-finalistes à ne pas s’éloigner de l’institution qui les a façonnés et à s’inscrire au sein de l’association des anciens élèves de cette école. Ce, en vue d’actualiser sa banque de données, à l’effet de faciliter l’intégration socio-professionnelle à ceux qui rencontrent des difficultés.
Pour Ngakosso Kolo Obangui, l’un des lauréats, «les promoteurs qui ont des établissements du tourisme pensent à chercher ou à se renseigner sur les lauréats finalistes de cette école afin de booster leurs activités». Car, conclue-t-il, les lauréats finalistes apporteront une bonne pierre à leur édifice ».
Joseph Julien Ondoua Owona