DOSSIERPANORAMA

Echec du braquage de la succession royale légitime par la «brigade Fachée» des notables contestaires dans la Ménoire

Les NOTABLES CONTESTATAIRES, mal inspirés, à l’origine du BRAQUER de la SUCCESSION ROYALE LEGITIME du Groupement Fotetsa ont échoué lamentablement. Ce braquage s’opérait par la force (Brigade Fâchée), le mensonge, les médias, les pratiques de sorcellerie, la défiance aux Rois de la Menoua et la désobéissance à l’Administration Camerounaise. Mais, le jour « J », 27 janvier 2024, l’Administration a fait valoir ce que droit. La cérémonie interdite de la sortie du Lefum (La’akam), du chef fictif arrêté dans la nuit du 21 au 22 avril 2023, contre l’interdiction du Sous-préfet de l’Arrondissement de Dschang, a été perturbée par la présence des Forces de Maintien de l’Ordre (FMO). En effet, la cérémonie interdite s’est déroulée, en catimini, sans dispositif logistique et multiples discours prévus. L’Administration n’a pas encore dit son dernier mot. Le feuilleton ne fait que commencer et le chemin sera long, étant donné qu’on ne saurait avoir un trône pour deux dans le Groupement Fotetsa. Si cela venait à être effectif, ce sera l’ACTE DE DESTABILISATION DES CHEFFERIES TRADITIONNELLES DU GRAND OUEST par l’effet de la jurisprudence.

Roi ATTENKENG NANDJOUU, assis dans son trône dans la case de Lefem à la Chefferie Supérieure Fotetsa

Il est question dans ce qui suit d’éclairer l’opinion nationale et internationale sur des faux arguments puisés dans le bassin de l’ignorance par les notables contestataires pour défier l’Administration Camerounaise et les Chefs Supérieurs de la Menoua.
A) CONTESTE
Le Souverain de la Chefferie traditionnelle du Groupement Fotetsa (2e degré) dans l’Arrondissement de Dschang, Département de la Menoua, a voyagé le 23 novembre 2023.
Le complot de détournement de sa succession mise en place de son vivant par Affoupapu Jean Marie et ses Coauteurs (notables contestataires) est rentré en action.
Ces notables contestataires allèguent que le nouveau Souverain, Atemkeng Nandjou Clément Miguel, maintenant âgé de 13 ans, n’est pas l’enfant légitime de Sa Majesté, Feu Djouatsa II Pierre et que sa maman n’est originaire de Fotétsa.
Ces notables contestataires, après avoir reçu et accepté le testament verbal, conformément aux Us et Coutumes, ont tous signé, en présence de Monsieur le Préfet de la Menoua, le procès-verbal du 1er février 2023, dans lequel ils attestent et confirment que le nouveau Chef Supérieur Fotetsa, issu de la dernière volonté du défunt Roi, est belle et bien Atemkeng Nandjou Clément Miguel.
Le procès-verbal issu des consultations testamentaires a donc permis de faire l’arrestation coutumière et officielle en présence des Autorités administratives, les Chefs Supérieurs de l’Ouest, les invités de tout bord et les populations.
Le nouveau Souverain, après le rituelle dans la case de Lefem a quitté Fotetsa pour sa protection et ses études.
Après son départ, le complot mis en place du vivant de son feu père s’est installé et opère par un groupe de pression dénommé « Brigade Fâchée ». Cette brigade fâchée a pour mission de terroriser et de menacer par tous les moyens possibles pour faire adhérer de force les populations et même l’Administration dans un Etat de droit, à l’arrestation nocturne et frauduleuse d’un autre chef supérieur de leur choix, en remplacement du Successeur légitime issu de la dernière volonté du défunt Roi et de la cérémonie officielle et coutumière d’arrestation.
Le BRAS DE FER s’est donc mis en place, d’une part, entre les notables contestataires et la grande population faisant allégeance au Roi Atemkeng Nandjou, et d’autre part, entre les notables contestataire et l’« Administration coloniale » (selon leur appellation) et ainsi que les Chefs Supérieurs de la Menoua.
Dans leur projet satanique, ils collectent les contributions obligatoires (avec l’aide de la Brigade Fâchée) dans l’intention d’utiliser l’arme de la corruption (preuves accablantes) pour atteindre leur objectif.
C’est ainsi que malgré l’interdiction du sous-préfet de l’arrondissement de Dschang, les notables contestataires organisent, depuis un certain temps, des cérémonies coutumières de sortie du Lefem (La’akam) de leur chef fictif dont l’apothéose est projetée pour le 27 janvier 2024.
B) OBSERVATIONS SUR LES FAUX ARGUMENTS DES CONTESTATAIRES
1 – Le Statut administratif de Fotetsa : Il s’agit est un Groupement et non un village. Son chef, auxiliaire de l’Administration, est de 2e degré et relève de la gestion du Préfet.
2 – Le Bras de Fer : Ce sont les notables contestataires et leurs coauteurs qui font le bras de fer contre l’Administration et non « les populations du village Fotetsa ».
3 – La Légitimité Testamentaire : Sa Majesté Atemkeng Nandjou Clément Miguel n’a pas été désigné par l’Administration mais issu de la dernière Volonté de son défunt père, déposée verbalement auprès du Parrain de la Chefferie Supérieure Fotétsa, de son ami intime (testamentaire principal) et de plusieurs autres personnes y compris certains Chefs Supérieurs de la Menoua (témoins vivants) conformément aux Us et Coutumes Fotetsa de tradition bamiléké.
4 – L’âge et la légitimité génitale de Sa Majesté ATEMKENG NANDJOU Clément Miguel : Le nouveau roi est né le 16 octobre 2012, de Djouatsa Pierre et de ATSASSI Virginie suivant son acte de naissance. Le roi n’a pas seulement 08 ans mais 13 ans.
5– L’arrestation coutumière et officielle de Sa Majesté Atemkeng Nandjou : Elle a eu lieu le 1er Février 2023 après des préparatifs de deux mois, au cours desquels une délégation de notables s’est rendue chez le Parrain pour avoir une idée sur le nouveau Souverain afin de pourvoir coudre la tenue d’arrestation à sa taille. La tenue a, belle et bien, été cousue effectivement à la taille du nouveau roi. D’ailleurs un comité d’organisation a été mise en place pour accompagner les 7, les 9, le NKoungang et les communautés internes et externes. Rien n’a donc été fait en « catimini » comme les contestataires le disent.
6 – La Signature du Procès-verbal de l’arrestation : Les quelques notables contestataires ont tous signalé le Procès-verbal de l’arrestation du nouveau chef, du 1er février 2023, fait à Fotetsa, en donnant leur CNI par photographie dans le téléphone du rédacteur.
7 – L’origine de le Crise date du vivant de SM Djouatsa : Le chef de file de de la contestation, Affoupapu, avait toujours affiché un comportement d’insubordination, de défiance, de rivalité, etc., vis-à-vis du défunt Roi, et lui disait qu’il va organiser le maquis dans le groupement Fotetsa. Fort de ces prémices et après avoir connu le nouveau chef supérieur qui n’était pas de son goût, Affoupapu et ses coauteurs ont comploté et organisé le remplacement SM Atemkeng Nandjou. D’ailleurs, ils ont convoqué le Parrain et le Testamentaire principal le 14 janvier 2023 à l’effet d’organiser le remplacement de SM Atemkeng Nandjou par un chef de leur choix. Les convoqués avaient refusé en leur disant qu’on ne change pas la dernière volonté d’un mort dans la coutume bamiléké dont Fotetsa ne fait pas l’exception. C’est ainsi qu’ils ont planifié le petit soulèvement des princes de la dynastie Atonfack (père de Djouatsa II) observé dans la cour en quelques secondes, l’ensorcellement du bélier du deuil et autres pratiques sorcellerie qui n’ont pas entravé l’aboutissement heureux de la cérémonie d’arrestation. Le roi Djouatsa II, très sage, stratégiquement ne pouvait pas donner copie de son testament à Affoupapu ou à un de ses co-contestataires.
8 – La punition d’un notable dans la coutume : Le Chef Supérieur ne peut pas radier un notable mais il peut le punir. C’est ainsi qu’Affoupapu a été puni par le défunt roi : à ne pas conseiller à vie son successeur, à ne pas assister à son enterrement (il avait d’ailleurs été chassé par les chefs supérieurs qui avaient reçu consigne) et à ne pas assister à ses obsèques (raison pour laquelle, sur la base du communiqué n° 00001/FR/GF/D22 du 10/12/2022 de la Famille royale dont ampliation faite aux Autorités, le Préfet l’avait chassé après la signature du PV d’arrestation).
9– L’Arrestation nocturne d’un autre chef : Malgré l’interdiction du Sous-préfet par la décision n°039/D/F34.01/SP., du 17 avril2023, les contestataires ont arrêté, dans la nuit du 21 au 22 avril 2023 un autre chef supérieur.
10- L’Annulation de l’arrestation nocturne : L’arrestation frauduleuse et nocturne d’un autre chef supérieur a été annulée par le Communiqué Radio-Presse N° 029/CRP/F.34/SAAJP du 24 Avril 2023 du Préfet de la Menoua.
11 – La Validation de la dernière volonté de SM, feu Djouatsa II : L’Amicale des Chefs Supérieurs de la Menoua avait validé cette dernière volonté par une note du 19 mai 2023 donnant clairement leur « POSITION sur la situation qui prévaut à la Chefferie Supérieure Fotetsa »
12 – L’acte d’arrestation d’un Chef supérieur : Cet acte est posé par le Parrain, un autre chef supérieur, par sa main ou son bâton de commandement. Cela signifie que c’est le chef qui arrête le successeur d’un autre chef et non les notables. Puis, les notables le prennent et le portent pour l’amener dans la case de Lefem.
13 – Les successeurs dans une chefferie supérieure Menoua ou Bamiléké : Dans la coutume, ils sont toujours plusieurs dans une chefferie supérieure et naissent avec des signes particuliers. Mais, c’est le défunt, de son vivant, qui choisit son successeur parmi les potentiels et a la possibilité de changer, même plusieurs fois. C’est pour cela qu’en cas de plusieurs testaments, c’est le dernier en date, déposer cher le Parrain qui est valide.
14 – La non-qualité des notables à détenir une copie du testament d’un roi : Aucun roi n’a l’obligation de donner copie de son testament à un notable ou même à l’Administration. Coutumièrement, c’est au Parrain de la chefferie concernée et à l’ami intime du défunt. Exceptionnellement, le défunt peut donner copie de son testament à l’Administration ou à un notable qui est son ami. L’Administration au même titre que les notables constatent, prennent acte et mettent en œuvre les missions y relevant (reconnaissance administratives et papiers administratifs d’une part et d’autre part reconnaissance coutumière et initiation du nouveau souverain).
15 – Le Lefum (La’akam) en coutume Fotetsa et Bamiléké : Il se fait uniquement à l’intérieur de la chefferie supérieure (lieu où le défunt roi est enterré). Le chef fictif arrêté frauduleusement dans la nuit n’a jamais mis pieds dans les Lieux du Lefum, car la chefferie est sous scellées administratives. Le Lefem du chef fictif est chez son cousin Azobou Edouard dans le village TOULAH. Cela signifie que la sortie projetée du 18 au 27 janvier 2024, est une Sortie Fictive et Frauduleuse contraire aux US et Coutumes. Elle est également contre l’annulation de l’arrestation nocturne par le Préfet de la Menoua et l’interdiction du Sous-préfet de l’Arrondissement de Dschang.
16 – Les Méthodes adoptées pour l’imposition du chef fictif et le financement des opérations : Les contestataires utilisent la défiance de l’Administration, les messages mensongers et démagogiques dans les médias et les journaux, les rassemblements non autorisés dans les carrefours et à l’esplanade de la chefferie supérieure, les banderoles mensongères, etc.
Pour le financement de leur projet sordide, ils cisaillent obligatoirement les fonds des Communautés Fotetsa des villes, sous menaces de leurs intermédiaires. Ces derniers sont en majorité les fils et ressortissants du village NZINPOUET où Affoupapu Jean Marie est le chef (preuves existantes)
17 – La Non-Maitrise des Us et Coutumes : La majorité des notables contestataires sont des successeurs qui n’avaient pas été initiés normalement et n’ont pas fréquentés pour des raisons qu’eux-mêmes savent, étant donné qu’on a fait la même enfance avec des parents plus ou moins pauvres. C’est pour cela qu’ils disent n’importe quoi à l’Administration, aux Chefs supérieurs et aux populations.
18 – Pratiques du Terrorisme et de Rébellion dans le Groupement Fotetsa :
Les contestataires du testament du défunt roi, sans fondement coutumier et juridique, sont en majorité des chômeurs et ont, entre autres, pour activités :
• Propos mensongers de manipulations de conscients et d’opinions dans les médias et réseaux sociaux : les contestataires ont récemment annoncé dans les réseaux sociaux que la « Présidence de la République leur a autorisé la sorte du Lefum de leur chef fictif ». Ils ont également annoncé la présence de plusieurs chefs supérieurs Menoua à la chefferie supérieure fotetsa. Des deux annonces, ils n’ont jamais produit les preuves (photocopie de l’autorisation et photos des chefs supérieurs).
• Défiance à l’Administration en désobéissant systématiquement à toutes les instructions administratives
• Fabrications de nouvelles coutumes et Publicités mensongères
• Falsification des informations à l’instar de la Note des chefs supérieur Menoua.
• Création d’un groupe répression des populations dénommé « Brigade Fâché », formée par un militaire en repos maladie depuis plusieurs années au village, en la personne de Fouelefack Jean Emile, aléas KONEDA, qui a pour missions de tuer ceux qu’ils qualifient de « détracteurs » et d’incendier leur(s) maison(s) ou concession au village.
• Collecte des impôts forces depuis le décès du Roi dont le budget pour la dernière fois est de 50 millions pour financier leurs activés de rébellion et défiance à l’Administration Camerounaise.
• Manipulation des populations par leur « Brigade Fâché » avec des menaces de toutes sortes (mise sous embargo, publication d’une liste des détracteurs, destitution et nominations des chefs de communauté, suspension des associations légalisées, fermeture des boutiques disposant l’impôts libératoires, etc.) en vue de les contraindre d’adhérer à leur opinion d’arrestation nocturne d’un chef fictif et de les aider à lutter contre l’« Administration coloniale ».
C) CONCLUSION
Au vu de tout ce qui précède, il y a lieu de constater que :
• L’article publié par le journaliste et ses interviewés est une mascarade de mensonges et d’insultes à la tradition Fotetsa en particulier et Bamiléké en général.
• La défiance et la désobéissance vis-à-vis de l’Administration ne sont orchestrées par les populations du Groupement Fotetsa (très loyales aux Institutions de la Républiques), mais par des contestataires de la dernière volonté du défunt roi Djoutsa II.
• Le rejet de la « Position » des chefs supérieurs de la Menoua qui sont des gardiens légitimes du temple des Us et Coutumes de la Menoua ou Bamiléké. D’ailleurs, ses us et coutumes n’ont pas de différence de fond mais légèrement de forme.
• Le refus de la justice pour résoudre leur pseudo problème de remplacement du nouveau Souverain testamentaire par un chef fictif issu de la correspondance écrite aux lieux sacrés, des rêves à gauche ou à droite, des noms écrits sur les battants de porte de chambre, etc. Vraiment ça sent du ridicule et de la diffamation des Ancêtres.
• Sa Majesté ATEMKENG NANDJOU Clément Miguel est le nouveau Chef Supérieur du Groupement Fotetsa reconnu par la majorité de la Populations, tous les Chefs Supérieurs de la Menoua et l’Administration.
D) SIGNATAIRES
1 – NGUIMFACK Brice Lotin dit CHOULEFANG (Président du « 9 notable »)
2 – TEMGOUA BOSSO Paulette Aimée Chimène (Princesse Djouatsa)
3 – SM NGUEFACK SOB Martin (Vice-Président du « 7 notable »)
4 – TSAGUE Jean Marie dit WALAH (Président des notables de la chefferie royale)
5 – AYAMBA DJOUATSA Gaston Debeau dit ASSOMBA (Notable, fils ainé de SM, Feu Djouatsa II)
6 – SM Dr SONTSA Martin (Représentant de la réunion des Chefs)
7 – EC SONTIA Albert (Représentant des Elites Intérieures)
8 – DONTSOP SONFACK Martin Eric (Représentant des Elites Extérieures).
9 – Autres grandes personnalités.

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