René Emmanuel Sadi
Lors du conseil de cabinet auquel il a pris part le 31 octobre dernier à Yaoundé, le ministre de la Communication (Mincom) a soulevé une problématique: le patriotisme dans les médias. De son analyse de la situation médiatique du pays découle un double diagnostic.
Le premier : «les principales difficultés relatives au développement d’une conscience nationale à travers les médias se rapportent à l’absence de codification des règles d’exploitation des médias nationaux dont les prescriptions n’intègrent pas explicitement l’impératif de promotion de la conscience nationale ». Second : «l’insuffisance des ressources financières permettant d’organiser des campagnes de communication de masse ou d’investir les réseaux sociaux à travers des actions de communication digitale intensives sur le développement de la conscience nationale».
Bien que conforté par la diversité de l’offre dans la presse locale Face à cela, le PCA de la radiotélévision d’Etat préconise «le renforcement des conditions de déploiement des médias afin de les fédérer autour de la grande cause que constitue le développement d’une conscience».