Transferts de fonds et agréments : la représentation gabonaise de la Cemac au taquet
Les institutions de la Cemac sont dans l’attente de la prestation de serment, devant la Cour de justice communautaire, du nouveau gouvernement de la Commission. Pour autant, la représentation gabonaise de l’institution sous-régionale s’illustre depuis plusieurs semaines par une intense activité. Au travers notamment d’actions mettant en scène la représentante-pays, Joëlle Zoua Ona. Dans des domaines aussi variés que l’agrément Cemac et le transfert de fonds.

Les transferts de fonds, les migrations de capitaux et leur réglementation ont en effet structuré les échanges entre la responsable-pays et une «délégation de l’united Nations capital development Fund (UNCDF). Elle était conduite le 4 avril dernier par Amil Aneja, le chef du département Migration en mission en Afrique et en provenance du siège à New York», annonce la Commission de la Cemac. Il en ressort que «l’UNCDF reconnaît les efforts de la Cemac en matière de promotion de l’intégration économique et coopération parmi ses États membres». La représentation Cemac au Gabon, quant à elle, apporte son «soutien aux projets en cours et à venir du programme de migrations et de transferts de fonds de l’UNCDF sur le continent et en Zone Cemac».
Dans la foulée, Joëlle Zoua Ona est par ailleurs reçue en audience «le jeudi 30 mars 2023 au ministère gabonais du Commerce, des Petites et Moyennes entreprises, chargé de l’Entrepreneuriat national et de l’Économie sociale, par Yvon Mombo, directeur de Cabinet du ministre». À en croire le communiqué de l’institution sous-régionale, c’était aux fins de «remettre officiellement les décisions d’octroi d’agréments pour deux entreprises gabonaises». Les perspectives étant que «ces agréments permettent aux produits fabriqués par ces entreprises de circuler librement au sein de notre marché commun ou encore espace communautaire». Pour Joëlle Zoua Ona, «le commerce intracommunautaire reste encore très faible, à peine 3,5%. Et que des efforts considérables restent à fournir pour inciter nos entreprises locales à utiliser ce vaste marché représentant 54 millions d’habitants qui s’offre à eux». La responsable-pays «remplaçait le commissaire en charge du Marché commun, Michel Niama, empêché», apprend-on.
TAA