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Étiquette : OMS
Renforcement du système de transfusion sanguine: au pas de course
A deux ans de la fin de la fin dudit projet, les parties prenantes s’engagent à redoubler d’efforts pour l’atteinte des objectifs.
Le Projet de renforcement du système de transfusion sanguine tire à sa fin. Plus que deux années et le Cameroun devrait hériter de capacités durables en fourniture et en sécurisation du sang. Pour qu’arrive cette apogée, gouvernement camerounais, Organisation mondiale de la santé (OMS) et Banque islamique de développement (BID) sont à pied d’œuvre. En témoigne la rétrocession de 23 véhicules au ministère de la santé, puis au Centre national de transfusion sanguine (CNTS) le 11 mars 2024. D’une valeur de 431, 402 millions de FCFA, ces derniers correspondent à la première vague des véhicules achetés par le gouvernement camerounais avec l’appui de l’OMS, sur financement de la BID; tel que le recommande l’accord liant les trois parties autour du développement du système de transfusion sanguine dans le pays depuis le 25 juin 2018.
Bonnes résolutions
Là n’est pas la fin car 18 autres véhicules se trouvent déjà au Port autonome de Douala. Le futur se profile également avec la construction d’un siège pour le CNTS, la révision des politiques nationales du plan stratégique de la transfusion sanguine, le développement des manuels de procédures du CNTS, la réalisation de la soutenabilité financière et la mise en place d’un système comptable. Le temps est d’or, s’accordent à dire les trois parties. «Nous devons clore ce chapitre d’acquisition du matériel roulant au plus tôt, afin de mieux nous concentrer sur l’acquisition du matériel médical. Il nous reste moins de deux ans pour achever ce projet. Nous sommes donc lancés dans la phase d’accélération», a déclaré le représentant résident de l’OMS, Phanuel Habimana. Une nouvelle trajectoire est de ce fait prise, qui exige de la célérité dans les procédures. Le ministre de la Santé porte pareille recommandation à l’endroit du partenaire financier. «Tous ce que nous avons envoyé comme avis de non objection met long. Les avis de non-objection pour nous sont devenus la croix et la bannière Il y a quelque chose qu’il faut faire», souligne Manaouda Malachie. Il appelle par ailleurs, à l’abnégation au travail de toutes les parties prenantes et à la multiplication des campagnes de sensibilisation sur le don du sang, entre autres.Louise Nsana
Lutte contre le paludisme: place aux tests d’immunisation au Cameroun
L’introduction officielle du vaccin antipaludique a lieu ce lundi 22 janvier 2024.
La palette des vaccins infantiles du Cameroun s’enrichit d’un nouveau produit: le Mosquirix RTS, vaccin contre le paludisme. Le gouvernement en assure la distribution dès ce 22 janvier 2024 en faveur des enfants de moins de cinq ans. À terme, l’utilisation de ce produit va permettre d’«éviter chaque année, en fonction du taux de couverture, près de 2000 décès chez les enfants», révèle le ministre de la Santé, Manaouda Malachie dans un communiqué du 29 novembre dernier. Le Mosquirix RTS est le premier vaccin antipaludique recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Il a été mis au point par des chercheurs africains parmi lesquels la Camerounaise Pr Rose Leke. Le Cameroun en a reçu 331200 doses courant novembre 2023. L’introduction dudit produit dans les programmes de vaccination dans les prochains jours constitue un test à l’immunité pour le pays. Car de l’avis de l’OMS, cette livraison est «une première dans un pays n’ayant pas encore participé au programme pilote de vaccin contre le paludisme».
Vu sur le site: Contingent de la Minusca : un soldat camerounais mort au champ d’honneur
Autrement dit, ce lancement constitue aussi un test pour le Cameroun. Et plus encore, l’issue des prochaines opérations de vaccination reste incertaine pour le gouvernement; tenu de se fier aux résultats de la phase pilote menée sur 1,5 millions d’enfants au Kenya, Ghana et Malawi. Les autorités envisagent de ce fait une autre solution. Il s’agit d’«un deuxième vaccin mis au point au Burkina Faso et qui affiche une efficacité de 67% après trois années de suivi. Il vient d’être approuvé par l’OMS et le Cameroun saisira toute opportunité de glisser à tout moment vers un vaccin plus adéquat dès que le stock sera accessible», souligne Manaouda Malachie. Le vocabulaire du membre du gouvernement est éloigné de la communication officielle de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Laquelle préfère mettre en exergue la “disponibilité des stocks” pour parler du vaccin R21/Matrix-M.
Les effets indésirables attachés au Mosquirix RTS sont la fièvre (27%), l’irritabilité (14%), les douleurs (16%) et le gonflement (7%) sur le site de l’injection. Des convulsions fébriles ont également été signalées par 0,1% d’enfants vaccinés. Elles constituent l’évènement indésirable le plus sérieux, de l’avis du membre du gouvernement.
Louise Nsana
Cigarette électronique: Comme une épée de Damoclès sur la jeunesse camerounaise
Face à la recrudescence de son usage, l’OMS tire la sonnette d’alarme.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’utilisation de la cigarette électronique est en nette augmentation dans le monde. Contrairement aux idées véhiculées par ses promoteurs, la cigarette électronique n’est pas sans danger. C’est ce que vient de confirmer l’OMS. D’après le Dr Krech, directeur pour la promotion de la santé de cet organisme, il existe des «preuves alarmantes» des effets néfastes de la cigarette électronique sur la santé. Le haut cadre en veut pour preuve les statistiques. À l’industrie du tabac, on lui attribue environ 8 millions de décès chaque année.
Les enfants
À l’en croire, les industriels privilégient leurs avoirs, au détriment de l’humain. Malgré les ravages dénoncés au quotidien, les pontes de ce secteur n’arrêtent ni de produire, ni d’en faire la promotion. Une situation que l’OMS condamne avec la dernière énergie, ce d’autant plus que la tranche de personnes la plus exposée ce sont les enfants. Lesquels se laissent convaincre par des pratiques commerciales très agressives. «Les cigarettes électroniques ciblent les enfants par le biais des médias sociaux et des influenceurs, avec au moins 16 000 saveurs», explique Dr Krech.
Conséquences
Tout comme la cigarette traditionnelle, celle dite électronique contient également de la nicotine. La substance est dangereuse à plus d’un titre. Tout d’abord, apprend-on, elle pousse le consommateur à la dépendance. Ensuite, la nicotine génère des substances toxiques dont certaines sont connues pour causer des cancers ou augmenter le risque des troubles cardiaques et pulmonaires. Par ailleurs, elle a un impact non négligeable sur le cerveau. Ce qui, apprend-on, occasionne des troubles d’apprentissage.
«Il y a 88 pays qui n’ont pas encore régulé le marketing autour des cigarettes électroniques», fait savoir le directeur pour la promotion de la santé à l’OMS. Pour lui, le meilleur moyen de renverser la courbe est de prendre des mesures «fortes et décisives pour empêcher la consommation électroniques chez les jeunes en prônant notamment l’interdiction des arômes», prescrit l’Organisation mondiale de la santé.
Joseph Julien Ondoua Owona
Maladie à virus Marburg: comment s’en prémunir!
La maladie à virus Marburg est une maladie zoonotique qui a le potentiel de provoquer une maladie grave et la mort chez l’homme. Mieux connaitre le mal pour s’en prémunir.
Les virus Marburg et Ebola appartiennent tous deux à la famille des filoviridés (filovirus). Ils ont tous les deux la capacité de provoquer des flambées épidémiques avec un taux de létalité élevé. L’infection chez l’homme est causée par des roussettes, une race de chauves-souris frugivores. D’un homme à un autre, le mal se transmet par des contacts directs (par une éraflure ou à travers les muqueuses) avec du sang, des sécrétions, des organes ou des liquides biologiques de personnes infectées, ou avec des surfaces et des matériaux (par ex. draps ou vêtements) contaminés par ces liquides. Les contacts directs avec des dépouilles de personnes décédées de la maladie constituent également un moyen de contagion.
Lire aussi: Guinée Equatoriale et Cameroun sous la menace du virus Marburg
Le virus Marburg provoque des fièvres élevées, de fortes céphalées, une diarrhée aqueuse profuse, des douleurs et des crampes abdominales, des nausées et des vomissements, des manifestations hémorragiques sévères pouvant conduire au décès. L’observation de sang frais dans les vomissures ou les selles s’accompagne souvent de saignements du nez, des gencives et du vagin. De même, l’atteinte du système nerveux central peut entraîner des états confusionnels, de l’irritabilité et de l’agressivité. « On décrit souvent les patients comme ayant l’aspect de fantômes, avec des yeux profondément enfoncés, un visage inexpressif et une léthargie extrême », indique l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Il n’existe pas de traitement spécifique ni de vaccin contre le virus. les soins de soutien – réhydratation par voie orale ou intraveineuse – et le traitement des symptômes spécifiques augmentent les chances de survie du malade. L’OMS recommande d’éviter de manger ou de manipuler de la viande de brousse. Il est par ailleurs recommandé d’éviter tout contact avec les porcs dans les zones où sévit une épidémie. Les hommes ayant contacté la maladie à virus Marburg doivent recourir à l’usage systématique de préservatifs jusqu’à ce que leur sperme soit deux fois négatif au dépistage. Ce, en lien avec la persistance du virus dans les testicules et l’intérieur de l’œil, le placenta, le liquide amniotique, le fœtus, ainsi que le lait maternel, chez des personnes ayant guéri de la maladie.
Il est demandé de signaler tout cas suspect et de prendre des précautions lors d’inhumation des dépouilles mortuaires.
Louise Nsana
Guinée Equatoriale et Cameroun sous la menace du virus Marburg
La fièvre hémorragique a déjà fait neuf morts et 16 cas positifs.
« La Guinée équatoriale a confirmé aujourd’hui sa toute première épidémie de maladie à virus Marburg ». C’est ce qu’a annoncé ce 13 février 2023 l’Organisation mondiale de la santé (OMS), après la diffusion de résultats d’analyse de laboratoire effectuée à l’Institut Pasteur du Sénégal sur huit échantillons.
« Sur les huit échantillons testés à l’Institut Pasteur, un s’est révélé positif au virus. Jusqu’à présent, neuf décès et 16 cas suspects présentant des symptômes tels que la fièvre, la fatigue, des vomissements et des diarrhées sanguinolents ont été signalés. Des enquêtes approfondies sont en cours. Des équipes ont été déployées dans les districts touchés pour retrouver les personnes contacts, isoler et soigner les personnes présentant des symptômes de la maladie. Des efforts sont également menés pour mettre rapidement en place une réponse d’urgence », déclare l’OMS.
Le virus de Marburg est une fièvre hémorragique qui fait partie de la même famille que celui qui cause la maladie à virus Ebola. Elle est aussi meurtrière qu’Ebola, apprend t-on de l’OMS. Elle est causée par des chauves-souris frugivores. La contamination d’un humain à un autre passe par contact direct avec les fluides corporels des personnes infectées, des surfaces et matériaux infectés. La maladie commence brusquement, avec une forte fièvre, des maux de tête sévères et des malaises intenses. De nombreux patients développent des symptômes hémorragiques graves dans les sept jours.
Il n’existe aucun vaccin ou traitement antiviral approuvé pour traiter le virus. Cependant, les soins de soutien – réhydratation par voie orale ou intraveineuse – et le traitement des symptômes spécifiques augmentent les chances de survie. Une série de traitements potentiels, y compris des produits sanguins, des thérapies immunitaires et des médicaments, ainsi que des vaccins candidats avec des données de phase 1 sont en cours d’évaluation.
L’organisation a d’ores et déjà dépêché des experts en épidémiologie, gestion des cas, prévention des infections, laboratoire et communication des risques pour soutenir les efforts de réponse au niveau national et assurer la collaboration des communautés afin de maîtriser l’épidémie.
Pendant ce temps au Cameroun, le ministère de la Santé prend des mesures pour essayer d’empêcher l’entrée de ce virus sur le territoire national. Des restrictions sur les mouvements des personnes sont déjà en vigueur. Une veille sanitaire se met progressivement en place.
Louise Nsana
Cholera: le nombre de nouveaux cas en hausse
L’Afrique connaît une augmentation exponentielle des cas de choléra dans un contexte de flambée mondiale, alors que le nombre des cas enregistrés sur le continent au cours du premier mois de 2023 a déjà atteint plus de 30 % du nombre total de cas enregistrés sur l’ensemble de l’année 2022, a indiqué l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans un communiqué publié jeudi.
Selon le bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, basé à Brazzaville, capitale de la République du Congo, environ 26.000 cas et 660 décès ont été signalés au 29 janvier dans dix pays africains confrontés à des épidémies depuis le début de l’année.
Près de 80.000 cas et 1.863 décès ont été enregistrés dans 15 pays touchés en 2022, tandis que 141.467 cas et 4.094 décès ont été enregistrés en 2021.
L’OMS a averti que si la tendance actuelle à la hausse rapide se poursuit, les infections de cette année pourraient dépasser le nombre de cas enregistrés en 2021, la pire année pour le choléra en Afrique depuis près d’une décennie. Le taux de létalité moyen, qui s’élève actuellement à près de 3 %, est supérieur aux 2,3 % atteints en 2022 et largement supérieur au seuil acceptable fixé à moins de 1 %. La majorité des nouveaux cas et des décès a été enregistrée au Malawi, un pays qui est confronté à sa pire épidémie de choléra depuis deux décennies. Les voisins du Malawi, en particulier le Mozambique et la Zambie, ont aussi signalé. des cas récemment. En Afrique de l’Est, l’Ethiopie, le Kenya et la Somalie font face à des épidémies dans un contexte de sécheresse sévère et prolongée qui a mis des millions de personnes dans une situation de besoin urgent d’assistance. Le Burundi, le Cameroun, la République démocratique du Congo et le Nigéria ont aussi rapporté de cas.
« Nous assistons à un scénario inquiétant dans lequel les conflits et les phénomènes climatiques extrêmes aggravent les facteurs de risque du choléra et augmentent son impact sur les vies », a déclaré Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. « Il est essentiel que les pays africains amplifient leur préparation pour détecter rapidement les cas et mettre en place une riposte complète et rapide. Nous apportons un appui aux gouvernements pour qu’ils renforcent les principales mesures de lutte visant à enrayer ces épidémies le plus tôt possible », a-t-elle ajouté.
Les épidémies de choléra en Afrique se produisent dans le contexte d’événements climatiques extrêmes, de conflits, d’autres épidémies en cours telles que le poliovirus sauvage, ainsi que de ressources financières limitées et d’un personnel de santé mis à rude épreuve en raison de la réponse à la pandémie de COVID-19.
Avec Xinhua
Vaccination contre le covid-19: l’OMS félicite le Cameroun
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a félicité mercredi le Cameroun pour « le succès de la campagne nationale de vaccination » contre le COVID-19.
Sur les réseaux sociaux, l’organisation a salué d’autant plus cette opération que plus de 10% de la population a été entièrement vaccinée contre le virus.
Selon les données rendues publiques le 2 décembre par le Programme élargi de vaccination du Cameroun, quelque deux millions de doses ont été administrées pendant la campagne vaccinale tenue du 18 au 27 novembre dernier à travers les 840 centres agréés sur l’étendue du territoire.
Avec Chine Nouvelle
Variole du singe: alerte dans le Sud-Ouest du Cameroun
Des cas de variole du singe ont été détectés aux environs de Kumba.
Le délégué régional de la Santé du Sud-Ouest a confirmé lundi l’apparition des cas de variole du singe dans les districts de Kumba et Mbonge. Dans une correspondance adressée aux responsables des districts de santé, Dr Filbert Eko Eko revèle que ces cas ont préalablement été documentés par le Centre Pasteur du Cameroun. Sans en dévoiler le nombre, il appelle ces derniers à prendre toutes les mesures d’urgence nécessaires pour fournir une réponse adéquate.
La variole du singe gagne ainsi de nouveaux champs au Cameroun. Cette zoonose qui semblait avoir été oublié dans le pays a refait son apparition en 2020 dans la localité d’Ayos dans la région du Centre, causant la mort d’une personne. En dehors d’Ayos, les localités de Mbinang dans le Centre, de Belabo et de Diang à l’Est sont les zones à risque du pays.
La variole du singe se caractérise par une éruption cutanée pustuleuse, de la fièvre et des troubles respiratoires. Sans soins, le malade peut être exposé à la mort. Au 7 mai dernier, 1392 cas suspectés et 44 confirmés ont été signalés dans sept pays africains dont le Cameroun. Ces données sont de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Lire aussi : les cas de variole du singe passent à 1400: le Cameroun touché
Louise Nsana
Au Cameroun, dans l’attente des stocks de vaccin BCG
les autorités en charge des questions sanitaires annoncent l’arrivée, dès le 15 septembre, des stocks de vaccins.
Les autorités sanitaires ont pris des mesures pour mettre un terme à la pénurie de vaccin contre la tuberculose, ces dernières semaines dans les formations sanitaires. Il en résulte que 300 000 doses de ce produit seront disponibles à compter jeudi 15 septembre. Il découle d’une commande faite par les responsables du Programme élargi de vaccination tandis qu’à côté, le gouvernement a lancé la procédure pour l’acquisition de 1,6 millions de doses.
Les autorités camerounaises expliquent cette situation en invoquant des retards d’approvisionnement. Elles mettent également en cause les conditions imposées par les producteurs pour l’acquisition de ce produit.
Au Cameroun, la rupture du vaccin BCG n’est qu’une nouveauté. Au mois de mars, le pays avait été confronté à ce même problème, obligeant le gouvernement à passer d’urgence commande de 175 000 doses. En 2017 déjà, le même phénomène était observé dans les formations sanitaires.
Lire aussi : Vaccination : le Cameroun sur la planche de la biométrie
L’intégration
688 millions
Nombre de personnes soignées dans des établissements sans aucun service d’hygiène) et sont donc exposées à un plus grand risque d’infection, selon le dernier rapport du Programme commun OMS/UNICEF de surveillance de l’eau et de l’assainissement. Publié le 30 août 2022, le document précise qu’en Afrique centrale, «5 formations hospitalières sur 10 n’ont pas accès à l’eau potable et aux services d’hygiène et d’assainissement de base; les hôpitaux et les centres de soins peuvent devenir un piège mortel pour les femmes enceintes, les nouveau-nés et les enfants. Chaque année, environ 670 000 nouveau-nés décèdent des suites d’un état septique. Ce chiffre est scandaleux – d’autant plus qu’il s’agit là de décès évitables».
Promotion de l’allaitement maternel: encore des efforts à faire au Cameroun!
L’Unicef et l’Oms appellent le gouvernement à optimiser les financements en faveur des programmes sur l’allaitement maternel.
La Semaine mondiale de l’allaitement maternel s’ouvre ce 01er août 2022 sous le thème «Go pour l’allaitement ! Éduquer, promouvoir, soutenir». A cette occasion, l’Organisation mondiale de la santé (Oms) et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) appelle le gouvernement camerounais à «allouer davantage de ressources à la protection, à la promotion et au soutien des politiques et des programmes en faveur de l’allaitement maternel, en particulier pour les familles les plus vulnérables vivant dans des contextes d’urgence».
Les deux organisations internationales appellent notamment à: doter les agents de santé et les professionnels de la nutrition travaillant au sein d’un établissement ou des communautés des compétences nécessaires afin qu’ils apportent des conseils de qualité et un soutien concret aux mères pour un allaitement réussi ; réduire l’influence marketing du secteur des préparations pour nourrissons en adoptant et en mettant en œuvre le Code international de commercialisation des substituts du lait maternel; mettre en œuvre des politiques favorables à la famille qui permettent aux mères de disposer du temps, de l’espace et du soutien dont elles ont besoin pour allaiter.
Au Cameroun, 40% des enfants âgés de moins de six mois sont allaités exclusivement au lait maternel, selon les statistiques nationales de 2018. Les pourcentages enregistrés étaient de 28% en 2011 et de 32% en 2014. Malgré la courbe ascendante sur lequel le pays surfe, le Cameroun reste en deçà des standards internationaux.
Louise Nsana
18,6 %
D’après une étude du Centre de recherche sur les maladies émergentes et ré-émergentes (Cremer) de Yaoundé (et relayée par les revues Emerging Infectious Diseases et Open Forum Infectious Diseases), c’est le taux de diffusion du Covid-19 dans la capitale camerounaise entre décembre 2020 et juin 2021. Une observation des statistiques de ladite étude ont conduit ses auteurs à la conclusion que «cette diffusion très importante du virus en population générale qui contraste avec le nombre de cas déclarés pourrait entre autres s’expliquer par la fréquence de cas asymptomatiques au sein de populations globalement jeunes ».
Entre temps, Africa Center for Disease Control (CDC) a accordé une enveloppe de plus de 3 milliards FCFA au Cameroun, a-t-on appris de sources officielles. Cet argent qui rentre dans le cadre de la lutte contre le Covid-19 servira à l’approvisionnement et logistique vaccinale anti covid-19, avec notamment, le renforcement des centres de vaccination et la communication des risques, l’engagement communautaire, la recherche opérationnelle et le suivi des activités liées au vaccin.
Entre temps aussi, une récente analyse de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) indique que « les décès dus à la pandémie de Covid-19 devraient diminuer de près de 94 % en 2022 par rapport à 2021 » en Afrique, dont au Cameroun. « L’année dernière, nous avons perdu en moyenne 970 personnes par jour. C’est un bilan très lourd. Notre dernière analyse indique que le nombre de décès estimé dans la région africaine baissera à environ 60 par jour en 2022 », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, lors d’une conférence de presse virtuelle le 2 juin.
Jean-René Meva’a Amougou
Les cas de variole du singe passent à 1400: le Cameroun touché
Sept pays africains dont le Cameroun font face à recrudescence des cas de variole de singe. La maladie se transmet de l’animal à l’homme, ensuite d’une personne à une autre.
Mille quatre cent cas de variole du singe dont 1392 cas suspectés et 44 confirmés sont signalés au Cameroun, Centrafrique, République démocratique du Congo, Libéria, Nigeria, République du Congo et en Sierra Leone. L’information est de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) qui renseigne que l’épidémie gagne de nouveaux champs dans les pays concernés cette année.
La variole du singe est une maladie virale qui peut se transmettre de l’animal à l’homme, mais aussi d’une personne à l’autre, par un contact étroit avec une personne infectée et/ou des objets, notamment des vêtements et des draps, ainsi que des gouttelettes respiratoires. Elle occasionne des éruptions cutanées, des lésions, la fièvre, d’intenses maux de tête, des douleurs musculaires, des maux de dos, une baisse d’énergie et des ganglions lymphatiques enflés. La maladie est également contractée par la consommation de viande d’animaux infectés pas suffisamment cuite, notamment les singes, les rongeurs, des rats géants de Gambie, des loirs, des chiens de prairie, les écureuils, entre autres.
Au 7 mai dernier, le nombre de cas signalés étaient de 250 personnes confirmées et suspectées. Au Cameroun, cette zoonose qui semblait avoir été oubliée depuis plusieurs a refait son apparition courant janvier 2020 dans la localité d’Ayos (région de Centre). Le pays est entré en veille sanitaire après le décès d’une personne.
«Pendant des décennies, seuls quelques cas ont été signalés de manière sporadique. Puis, en 2017, il y a eu un pic soudain, avec plus de 2 800 cas signalés dans cinq pays. Cette flambée s’est poursuivie, atteignant un pic en 2020 avec plus de 6 300 cas. Les chiffres ont ensuite chuté l’année dernière pour atteindre environ 3 200 cas. Les raisons de ces pics ne sont pas entièrement connues, mais ils peuvent être dus à la déforestation et à l’empiètement des populations sur les habitats des animaux hôtes de la variole du singe», souligne l’OMS. L’organisation appelle un effort de lutte harmonisé à l’échelle mondiale et à la vaccination pour éradiquer la maladie.
Louise Nsana
13,5%
Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), c’est le taux de décès chez les personnes âgées de 20 à 39 ans dans le monde en 2020. D’après un rapport publié par cette institution onusienne le 10 mai dernier, l’alcool prive les jeunes, leur famille et la société de leur vie et de leur potentiel «Pourtant, malgré les risques évidents pour la santé, les contrôles de la commercialisation de l’alcool sont beaucoup plus faibles que pour d’autres produits psychoactifs. Une meilleure réglementation du marketing de l’alcool, bien appliquée et plus cohérente, permettrait à la fois de sauver et d’améliorer la vie des jeunes dans le monde entier», recommande le document.
15 millions
Nombre de personnes décédées dans le monde du fait du Covid-19, selon une évaluation publiée le 5 mai 2022 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Cela représente 13% de décès supplémentaires par rapport aux prévisions normales sur deux ans. L’OMS estime que de nombreux pays ont sous-estimé le nombre de personnes décédées à cause de Covid – seuls 5,4 millions ont été déclarés. En Inde, 4,7 millions de décès dus au Covid ont été enregistrés, soit 10 fois les chiffres officiels, et près d’un tiers des décès dus au Covid dans le monde. Toutefois, l’OMS a déclaré que la majorité des 9,5 millions de décès supplémentaires observés par rapport aux 5,4 millions de décès signalés dans le cadre du Covid étaient des décès directs causés par le virus, plutôt que des décès indirects.
40 %
C’est, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le taux d’augmentation des décès dus au Covid-19 en Afrique en l’espace d’un mois. Le chiffre a été dévoilé au cours d’une conférence de presse virtuelle donnée le 11 février 2021 par l’agence onusienne. Celle-ci dit s’inquiéter du sort d’un continent confronté à de nouveaux variants plus contagieux. «Plus de 22 300 décès ont été signalés en Afrique au cours des 28 derniers jours, contre près de 16 000 décès au cours des 28 jours précédents», a souligné le bureau Afrique de l’OMS. Des observateurs notent que cette situation survient alors que le continent se bat contre de nouvelles variantes plus contagieuses et se prépare pour sa plus grande campagne de vaccination jamais organisée.
58
D’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), c’est le nombre moyen d’années de vie d’un Camerounais.
«Un âge inférieur à la moyenne en Afrique», indique le rapport de l’examen de la stratégie de développement de couverture santé universelle, présenté le 23 juin 2020 à Yaoundé. Chez nos confrères de la CRTV, Dr Fanne Mahamat, directeur de la promotion de la santé au ministère de la Santé publique a précisé que cela s’explique par un défaut de : « la couverture santé universelle. «Pour qu’elle soit effective au Cameroun, il faudra résoudre le problème de l’équité pour que tous les camerounais puissent accéder aux soins de santé. Le deuxième point, c’est l’accès à ces soins de santé et qu’il soit de qualité suffisante. La troisième, c’est le coût des ménages. Il faut le dire les ménages dépensent beaucoup pour les problèmes de santé», a-t-il argumenté.
Lutte contre les pandémies : L’OMS se dote d’une Fondation
Organisme de droit suisse, il est chargé d’octroyer des subventions à cette dernière, pour faire face aux enjeux sanitaires mondiaux les plus pressants.
Et voici la Fondation de l’OMS (Organisation mondiale de la santé). Créée par Pr Thomas Zeltner (ancien directeur de l’Office fédéral suisse de la santé publique), son siège sera à Genève, annonce un communiqué officiel des Nations unies, publié le 27 mai 2020. Son rôle: répondre aux besoins de santé publique dans le monde en apportant des fonds à l’OMS (de laquelle elle est juridiquement distincte) et à des partenaires de mise en œuvre.
Ses caisses, apprend-on, seront renflouées par des contributions du grand public, d’importants bailleurs de fonds privés, d’entreprises partenaires de l’OMS et de partenaires de confiance afin de mener à bien des programmes ayant un impact marqué. Il s’agit, souligne le communiqué parvenu à notre rédaction, «de concrétiser les objectifs du “triple milliard” prévus dans le plan stratégique quinquennal de l’OMS, à savoir: protéger un milliard de personnes face aux situations d’urgence; faire bénéficier un milliard de personnes de la couverture sanitaire universelle; et garantir un meilleur état de santé et un plus grand bien être à un milliard de personnes d’ici 2023».
Compte tenu de la pandémie de Covid-19, la Fondation de l’OMS portera, dans un premier temps, son attention sur les situations d’urgence et la riposte aux pandémies. Elle entend également récolter et décaisser des fonds à l’appui de toutes les priorités de santé publique mondiale de l’OMS, conformément au programme général de travail adopté par les États membres.
Pour le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, «l’annonce faite constitue le point d’orgue de plus de deux années de préparatifs et de travail acharné que d’innombrables personnes et organisations partenaires ont mené à bien. La réussite future de l’OMS reposera en grande partie sur l’élargissement de son vivier de donateurs et sur le renforcement, tant quantitatif que qualitatif, du financement dont elle dispose.
La création de la Fondation de l’OMS, dans le cadre de la transformation de l’Organisation, marque une étape importante vers cet objectif et vers la concrétisation de notre mission qui consiste à promouvoir la santé, à préserver la sécurité mondiale et à servir les populations vulnérables».
L’OMS mérite un défenseur solide, indépendant et extérieur, qui soit capable de soutenir son impact et de le renforcer. «Je suis fier de diriger ces efforts et de créer l’élément qui manque à la santé mondiale en mettant sur pied la Fondation de l’OMS», a déclaré le Pr Thomas Zeltner.
Jean-René Meva’a Amougou
Covid-19 : Les enfants en danger!
Des préjugés selon lesquels les gamins ne sont pas exposés à la pandémie circulent. Certains parents continuent de laisser leur progéniture arpenter les rues sans le moindre masque de protection.
Un masque contre le Covid-19 Le petit Dylan est mort. Il s’est éteint le 4 mai 2020, des suites du Covid-19, alors qu’il était en soins intensifs. Mais sa disparition brusque et tragique semble n’avoir pas servi de leçon aux parents imprudents. La preuve, dans la ville de Yaoundé, plusieurs enfants arpentent des lieux publics sans protection contre la pandémie.
Constat fait au quartier Carrière (Yaoundé II). «Ma fille ne porte pas le masque parce qu’elle est encore petite. Depuis qu’on a suspendu les cours, elle ne va pas constamment en route. Quelques fois je l’envoie à la boutique ou alors elle m’accompagne pour acheter du pain et après elle rentre». Celle qui s’exprime ainsi se prénomme Olive. Elle porte un masque bleu. Accompagnée de sa fillette de cinq ans sans masque, elle dit être venue acheter du pain dans une alimentation située à près de 200 mètres de son domicile. Elle n’est pas la seule à promener sa progéniture dans la rue sans protection.Préjugés
À un taxi de là, précisément au lieudit Bata Mokolo, c’est une scène quasi identique: dépourvu de masque, un garçon d’environ sept ans se tient aux côtés de sa mère. Celle-ci arbore pourtant un masque, contrairement à son fils «trop jeune pour attraper la maladie», explique-t-elle. Installée derrière un amas de tomates posées sur un morceau de plastique à même le sol, une vendeuse de tomates précise: «c’est une maladie de Blancs, qui n’atteint pas les enfants», ce que soutient sa voisine de droite.Selon le docteur Otu, le médecin consultant en prévention des comportements à risque et des addictions, «le port du masque est difficilement envisageable pour des enfants en très bas âge, et plus précisément, ceux qui ne jouissent pas encore d’un minimum d’autonomie, car le risque d’une mauvaise utilisation du masque serait tout de même important». Mais les enfants sont tenus de rester à la maison, par ces temps de crise, affirme un épidémiologiste.
Le 17 mars 2020, le gouvernement camerounais a décidé de la fermeture des écoles et universités au Cameroun, pour limiter la propagation du virus. Le 9 avril 2020, suite à une réunion d’évaluation, le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, a prescrit «la généralisation du port du masque… dans tous les espaces ouverts au public». La mesure applicable à toute l’étendue du territoire camerounais est entrée en vigueur le 13 avril 2020.
Joseph Julien Ondoua Owona (stagiaire)
Dr Pascal Owona Otu
«Les enfants sont eux aussi exposés à la maladie à coronavirus»
Médecin et consultant en prévention des comportements à risque et des addictions, le conférencier insiste sur le respect des mesures barrières, condition sine qua non pour protéger les enfants contre le Covid-19.
Dr Otu, dans les rues de la ville de Yaoundé, l’on constate que les enfants ne portent pas de masques, bien qu’étant en compagnie de leurs parents qui en portent. Que vous inspire cette situation?
Ceci est bien évidemment un comportement à risque, si l’on part sur la base selon laquelle la propagation de la maladie est susceptible d’être entretenue par cette tranche de la population. En effet, il convient de rappeler aux parents que les enfants sont eux aussi exposés à la maladie à Coronavirus, quel que soit leur âge.À ce sujet, il convient d’ailleurs de rappeler qu’aux États-Unis d’Amérique, au tout début de la pandémie, le décès d’un nourrisson de 6 semaines testé positif avait été annoncé. De ce fait, bien qu’il y ait certaines spécificités dans leur cas, il est important que les enfants soient également amenés à respecter les mesures prescrites ainsi que les gestes barrières recommandés dans le cadre de la riposte contre cette pandémie. Lorsqu’on prend conscience de l’importance de la mobilisation communautaire, on réalise que les parents, qui constituent un maillon incontournable de la chaine de sensibilisation, ont un rôle prioritaire à jouer à ce niveau.
Lundi dernier, un adolescent dénommé Dylan, âgé de 15 ans, est décédé après avoir été contaminé. Pour éviter de pareils cas, vous prescrivez le respect des mesures barrières par les enfants. L’une d’elles étant le port du masque de protection. À quel âge un enfant doit-il en porter?
Permettez-moi tout d’abord d’adresser mes sincères condoléances à la famille durement éprouvée par ce décès ainsi qu’à toutes les familles ayant à ce jour été victimes de cette pandémie. De prime abord, il est nécessaire de rappeler que toutes les tranches et couches de la population sont concernées par ces mesures, chacun en ce qui le concerne. Il est vrai que la question du port du masque par les enfants fait jusqu’à ce jour débat, même dans certains pays du Nord.Ce qui est certain, c’est que le port du masque est difficilement envisageable pour des enfants en très bas âge, et plus précisément, ceux qui ne jouissent pas encore d’un minimum d’autonomie, car le risque d’une mauvaise utilisation du masque serait tout de même important. D’autres raisons pourraient aussi motiver cet état de fait. Aussi, une chose essentielle est à rappeler dans notre contexte: le fait que les premières mesures restrictives qui ordonnaient la fermeture des établissements scolaires, avec pour visée la limitation de la propagation de la pathologie, suggéraient aussi une limitation des déplacements des enfants. Que ces derniers restent à la maison tant que cela est prescrit. Pour l’instant, la question du port du masque par les enfants pourrait ne pas se poser dans notre contexte. Il est actuellement plus important d’intégrer cette compréhension de la situation.
Quel conseil donnez-vous aux parents en cette période délicate?
La limitation des déplacements au strict nécessaire est indispensable et nécessaire. Si vous l’avez d’ailleurs remarqué, l’une des phrases phares qui concluent de nombreux tweets du ministre de la Santé publique est «RESTEZ CHEZ VOUS». C’est une interpellation. Malgré le contexte économique qui contraint de nombreux parents à continuer à mener leurs activités, il est important pour eux d’encadrer les enfants et de les protéger. Ceux-ci doivent dans la mesure du possible rester à la maison pour permettre de mener à bien le plan de riposte initié par le Gouvernement.En fonction de l’évolution de la pandémie, de la gestion de la reprise des cours dans les établissements d’enseignement scolaire et autres, il se peut que la question du port du masque par les enfants soit à nouveau soulevée. En attendant, ne laissons pas nos enfants déambuler dans les rues et, dans la mesure du possible, ne sortons pas avec eux. Pour l’instant, il est primordial de limiter leurs déplacements et leur exposition.
Propos recueillis par
Joseph Julien Ondoua Owona
Le Covid-19, un monde d’opportunités pour l’Afrique
La maladie à coronavirus-2019 désignée COVID-19 est la maladie infectieuse causée par le dernier coronavirus qui a été découvert. Cette maladie était inconnue avant l’apparition de la flambée meurtrière à Wuhan (Chine) en décembre 2019. En mai 2020, il reste surtout difficile de s’accorder sur ses origines et son traitement (curatif ou préventif), même si les manifestations sont connues.
La pandémie du Covid-19, quelles que soient ses origines, a réussi à montrer que les hommes sont les mêmes; qu’ils soient noirs, blancs, jaunes ou rouges, avec les mêmes vulnérabilités.
Le Covid-19 a permis de recentrer ce qui est essentiel: l’Humain. Il a également permis de démontrer que le travail, le matériel, l’argent, etc…ne sont que vanité des vanités. Dans ce cadre, le Covid-19 a réduit à leurs plus petites expressions toutes ces urgences et ces choses importantes vers lesquelles nous courions et qui nous empêchaient de s’arrêter un seul instant pour témoigner notre sollicitude à notre prochain ou tout simplement prendre plaisir de la vie.
Le Covid-19 a réussi à stopper les guerres et les actions des groupes armés, à ralentir les appétits voraces des prédateurs des économies africaines qui, au travers de mécanismes multiformes, notamment démocratie, organisations non gouvernementales, Boko Haram… déstabilisent nos pays et nos économies.
De manière générale la gestion du Covid-19 présente des avantages induit notamment :
1. Le retour véritable vers Dieu. Les hommes par arrogance se prenaient de plus en plus pour Dieu au regard des développements industriels et de la maitrise de l’environnement. Cette maladie rappelle la petitesse de l’Homme qui doit s’humilier et demander pardon à Dieu.2. Le réapprentissage de la vie de famille. Comme une des mesures de protection contre le Covid-19, le confinement oblige à passer du temps en famille. Les membres de nombreuses familles ne se connaissaient plus. Ce moment de confinement est une formation intensive de vie familiale permettant notamment de redécouvrir son conjoint, ses enfants ; de suivre les activités des enfants, de mettre de l’ordre dans la vie et dans la maison, etc.
3. La réduction des statistiques des fléaux comme le taux des maladies sexuellement transmissibles, les accidents de routes,
4. La protection de l’environnement et l’amélioration de l’air. Depuis le début de la pandémie du Covid-19, le monde s’est brutalement arrêté. Dans le monde, les usines de production ont ralenti leur régime, quand elles ne sont pas totalement en arrêt. Le nombre de véhicules aériens ou terrestres a drastiquement baissé du fait des fermetures de frontières, du confinement des personnes, etc.
5. Les mesures barrières ont remis à l’ordre du jour des mesures sanitaires et les cours d’éducation civiques et d’hygiène.
6. La baisse du coût du pétrole
7. La protection des espèces rares (baisse de la consommation des animaux)
8. La promotion de l’agriculture locale. L’importation et l’exportation des animaux, des fruits et légumes seront désormais soumis à plusieurs restrictions sanitaires. Ainsi une augmentation sera enregistrée dans la consommation des produits locaux. Ceci va amener les agriculteurs et fermiers locaux à produire plus sans ressentir une compétition déloyale en provenance des pays qui subventionnent massivement leur agriculture.
9. Le développement de l’Afrique qui passe par sa libération trouve peut-être avec le Covid-19, le temps T. pour son émancipation.
La première phase de la troisième guerre mondiale est lancée et gagnée par la Chine. Contrairement aux armes des première et deuxième guerres mondiales qui étaient militaires, la troisième guerre mondiale qui se déroule sous nos yeux est notamment biologique et économique. Dans cette troisième guerre, la phase première est achevée avec la victoire cinglante de la Chine. La riposte occidentale est en préparation.
Dans sa deuxième phase, l’Occident surpris par la Chine, a confiné le monde entier pour gagner le temps de réfléchir à une solution de riposte dont les résultats commencent à se faire voir, notamment l’accusation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de la Chine. Et comme il fallait s’y attendre, les doigts accusateurs vers la Chine sortent progressivement de la brousse pour justifier les attaques avenir.
Alors que l’Afrique n’était pas concernée par la bataille qui se déroule au-dessus d’elle, les Occidentaux (au travers de leur bras séculier qu’est l’OMS) ont enrôlé l’Afrique dans ce mouvement alarmiste de confinement; car au final, il faudra que la «pauvre Afrique» paie la facture de cette guerre au moyen des prêts à n’en pas finir. Des prêts qui n’aident pas au développement, à l’appropriation de ses marchés et des produits de son sous-sol, etc.
Afrique, mon Afrique, profite du brouillard et de la lutte des éléphants pour te libérer et regagner ton autonomie vers ta grandeur d’antan.
En effet alors que la géopolitique mondiale est en train de se redessiner et se décider, l’heure est arrivée pour que l’iceberg du décollage de l’Afrique soit enfin visible. Ceci doit se caractériser par la suppression des empreintes indélébiles qui ont jusqu’ici été les raisons du sous-développement et du retard de l’Afrique, notamment les Nations unies et ses agences de développement, les bailleurs de fonds tels que FMI et Banque mondiale, mais également l’Union africaine. Autant d’organisations qui doivent être repensées et réorganisées. Un instrument fondamental de liberté et d’autonomie comme la monnaie, le Franc CFA, dans sa relation incestueuse avec l’Euro, doit être supprimé. De nouvelles monnaies imprimées localement ou régionalement par des banques centrales africaines doivent absolument être adoptées pour durablement marquer la rupture d’avec le colon et fondamentalement ou indépendamment du parrain inutile, se prendre en charge, au risque de faire ses propres erreurs, nécessaires comme un enfant qui apprend à marcher en titubant et tombant, réessayant de se remettre debout, peut-être retomber; avant de finalement se relever; ce qui est normal pour notre autonomisation.
Alors que la bataille est lancée dans le domaine pharmaceutique, et que les «musclés» veulent montrer le biceps le plus gros, le temps du Covid-19 est le temps T des opportunités pour s’approprier sa liberté et son développement.
Opportunité pour lancer son industrialisation à travers des solutions africaines aux réponses au Covid-19. Les masques, les liquides désinfectants, les médicaments de prévention et guérison du Covid-19, etc. sont autant d’axes de création d’entreprises industrielles.
L’OMS et les pays occidentaux ont prédit des répercussions catastrophiques en Afrique. Il est important que les Africains ne soient pas naïfs. Comme les statistiques actuelles le montrent, si au premier abord cela pourrait laisser penser que ce qui intéresserait l’OMS est leur altruisme et leur sollicitude face aux ravages humains envisagés en Afrique au regard des statistiques en Chine, en Italie, en France ou aux États-Unis, l’aveuglement de l’OMS et des bailleurs de fonds devant d’autres maladies comme le paludisme ou l’Ebola doivent garder l’Afrique à la réalité que ce qui intéresse est véritablement le marché qui va se développer après et autour. Naturellement, si rien n’est fait, c’est les pauvres États d’Afrique qui vont payer, même le manque à gagner supporté par les nations occidentales, au travers des faux prêts inutiles de la Banque mondiale et du FMI ou autres bailleurs de fonds internationaux.
La fermeture des frontières mondiales est certainement une opportunité de lancement véritable de l’industrie africaine et la création d’un marché africain.
Quelques opportunités liées au Covid-19
Pour un vrai décollage de l’industrie camerounaise, elles peuvent être initiées dans les domaines ci-après :ü Production des masques de protection
ü Fabrication des respirateurs
ü Fabrication des médicaments et des vaccins
ü Production agricole pour répondre à la pénurie alimentaire
ü Développement de l’économie électronique
ü Développement de l’industrie du transport
Avec l’ouverture des frontières des pays africains et un minimum de contrôle sanitaire, c’est peut-être l’opportunité de promouvoir nos compagnies aériennes africaines. Nos industries locales, le tourisme africain, les produits locaux sont autant d’axes à mettre en place et à développer. Pour cela, il est important de mettre en place une nouvelle Union Africaine financée par les africains et sans les occidentaux dans son conseil d’administration.
Comme dit le président Tshisekadi, 60 ans après les indépendances, l’Afrique a le devoir de se prendre en charge et se doit de refuser que son avenir soit dicté par l’OMS, les pays occidentaux ou d’autres bailleurs de fonds. À cet effet, les Présidents, tous ensembles, doivent adopter les solutions africaines proposées, même si elles ne sont pas normalisées ou reconnues par l’OMS.
Le Covid-19, en fait-on un peu trop?
La pandémie du Covid-19 est assurément un problème de santé publique causant malheureusement la mort de milliers de personnes. Cependant, au regard du mouvement de panique sociale généralisée créé de toute pièce (sauf si on nous cache ce qui s’y cache véritablement) le Covid-19 ne représenterait-il pas un « non-lieu » au regard de certaines problématiques de santé publique telles que l’Ebola, le paludisme, le cancer, le VIH, la malnutrition pour lesquelles l’Organisation mondiale de la santé (Oms) en l’occurrence n’a pas fait un grand remue-ménage. Pour mémoire, le paludisme tue en moyenne un million de personnes chaque année. Plus de 60% de ces morts sont enregistrés en Afrique subsaharienne.Le 20 avril 2020 et courageusement, le président de la République malgache a présenté avec fierté pour l’Afrique et courage politique, le médicament Covid-organics à base de l’Artémisia. Alors que les origines du covid-19 restent indécises, la sortie du président malgache vient donner de l’espoir au monde entier. Elle vient, d’une certaine manière, redorer le blason de l’Afrique et particulièrement en matière, de médecine. En effet, la gestion du Covid-19 vient de montrer les limites de la médecine allopathique occidentale, c’est l’occasion pour l’Afrique de mettre en valeur sa science médicinale (homéopathique) pour soigner.
Face à la sortie du président malgache, une obligation de solidarité est nécessaire pour l’ensemble de l’Afrique pour soutenir cette initiative. À cet effet, les sorties des présidents congolais (RDC) et sénégalais sont à féliciter et doivent donner le ton au reste de l’Afrique.
Le Covid-19 est l’occasion des opportunités
En bâtissant sur la base des valeurs d’éthique que sont le travail, la compétence la probité, c’est peut-être l’occasion plus que jamais pour l’Afrique de faire sur la base d’une solidarité agissante, dont l’objectif serait la restauration de la dignité africaine, le départ pour son développement et son industrialisation. À ce titre, bâtir sur l’éducation et l’éthique pour se doter des savants Ingénieurs, médecins, agricole, commerciaux, économistes, culturels, etc.Développer des pôles de compétences africains au regard des potentiels naturels des uns et des autres au sein de l’Afrique.
Exemples de projets sur lesquels capitaliser :
– Rwanda et mobilité électrique (E-golf, vélo et moto électriques, etc.)
– Télétravail, e-éducation, commerce électronique. Où en est le projet E-government lancé par le MINPOSTEL en relation avec la Corée du Sud ?
– Lancement d’un système d’exploitation par la Chine.
Les enjeux stratégiques
Promouvoir le textile local
ü Les tenues des policiers et militaires doivent être cousues localement
Promouvoir l’agriculture locale
ü Le sucre et les poulets ne doivent pas être importés
Rémy Biniou
1 million
Selon les projections de l’OMS (Organisation mondiale de la santé), c’est le nombre de cas de Covid-19 qui pourraient être recensés à travers la planète dans les prochains jours. Le 1er avril 2020, lors d’une conférence de presse à Genève, Tedros Adhanom Ghebreyesus a exprimé sa profonde inquiétude face à «l’escalade rapide et la propagation mondiale» du nouveau coronavirus, qui a désormais atteint 205 pays et territoires. Le directeur général de l’OMS a par ailleurs déclaré que son agence, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) soutenaient l’allégement de la dette pour aider les pays en développement à faire face aux conséquences sociales et économiques de la pandémie. «Nous proposons un processus accéléré pour soutenir les pays afin que leurs économies ne soient pas en crise», a-t-il dit en substance.
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La FIFA (Fédération internationale de football association) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) se sont associées pour combattre le coronavirus. Les deux entités lancent une nouvelle campagne de sensibilisation menée par des footballeurs de renommée mondiale. Ces derniers appellent tous les habitants de la planète à suivre cinq mesures clés pour stopper la propagation du virus.
La campagne «Passe le message pour éliminer le coronavirus» vise à préserver la santé de tous, conformément aux recommandations de l’OMS, et diffuse les cinq messages clés suivants: se laver les mains, se couvrir la bouche et le nez en cas de toux ou d’éternuement, éviter de se toucher le visage, garder ses distances et rester chez soi lorsqu’on ne se sent pas bien.
Tedros Adhanom Ghebreyesus
Il préside aux destinées de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
En cette période marquée par la pandémie du corona virus, le patron de l’institution internationale a fait la une des journaux. Lors d’une conférence de presse virtuelle le mercredi 17 mars 2020, l’Éthiopien s’est prononcé sur la situation actuelle de l’Afrique, marquée par la propagation du corona virus. Aussi, a-t-il appelé les pays africains à «se réveiller» face à cette pandémie. Pour cet ancien ministre de la Santé et des Affaires étrangères d’Éthiopie, «le meilleur conseil pour l’Afrique est de se préparer au pire et de se préparer dès aujourd’hui».
9 milliards de FCFA
Débloqué par la Banque islamique de développement, cet argent est destiné au financement de la construction et l’équipement d’un centre national de transfusion sanguine dans les régions du Centre et Sud du pays, et des centres interrégionaux dans le Nord, le Littoral, le Sud-ouest, l’Ouest, le Nord-ouest et l’Est. Selon un communiqué de presse de la représentation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Cameroun, ledit projet a pour but principal de transformer le système actuel (basé sur les dons de remplacement des poches de sang par les familles) en un système de dons de sang réguliers.
Lutte contre la poliomyélite : Sanofi Pasteur, prêt pour le dernier round
Le laboratoire de production et de déploiement de vaccins dans le monde annonce la destruction, à l’échelle planétaire, de tous les foyers de poliovirus sauvage d’ici 2021.
Le vaccin, arme de destruction des foyers du poliovirus sauvage. «Dans 3 ans, le combat contre la poliomyélite sera gagné grâce à une simple dose de vaccin». Ce défi, David Loew ne se paie pas de mots pour le décliner à la communauté scientifique mondiale ce 22 octobre 2018. Au cours d’une vidéoconférence qu’il anime à partir de Paris (France), le directeur de Sanofi Pasteur capitalise sur les résultats obtenus. «En 1988, près de 1.000 cas de poliomyélite paralytique étaient recensés chaque jour dans 125 pays endémiques. À ce jour, le nombre de cas recensés a chuté de plus de 99 % à l’échelle mondiale depuis 1988, passant d’environ 350.000 cas à seulement 22 en 2017», brandit-il. Selon David Loew, cette performance tient sur une astuce : la vaccination de tous les enfants de 0 à 5 ans.
Pour en finir véritablement avec le poliovirus sauvage (microbe responsable de la paralysie des membres inférieurs des enfants), Sanofi Pasteur dit remettre un point d’honneur sur l’immunisation par le vaccin. Conformément à sa vision d’un monde où personne ne souffre ou ne meurt d’une maladie évitable par la vaccination. Cela requiert des vaccins de qualité, sûrs et innovants, un approvisionnement fiable et une collaboration avec les acteurs de la santé publique pour garantir l’accès aux vaccins. À cet effet, de concert avec des organisations internationales (OMS, Unicef, Fnuap) et humanitaires et les États, le laboratoire est prêt à répondre aux enjeux de financement, d’accès et de distribution pour favoriser le déploiement de campagnes de vaccination dans les pays dotés d’infrastructures insuffisantes.
Pour être plus concret, Sanofi Pasteur renseigne que pour la dernière phase de l’initiative, il a déjà fourni plus de 6 milliards de doses du vaccin polio oral et plus d’un milliard de doses du vaccin polio inactivé injectable et de vaccins combinés contenant le vaccin polio.
Ce dispositif, annonce-t-on, permet de combler les lacunes. David Loew parle d’innovations notamment dans la mise à disposition des combinaisons vaccinales (plusieurs antigènes en une seule injection) dans les principaux foyers de la polio (Afghanistan, Nigéria et Pakistan). À en croire le directeur de Sanofi Pasteur, celles-ci offrent l’avantage de simplifier les calendriers vaccinaux, de réduire les coûts de santé associés et d’améliorer le confort des personnes vaccinées en diminuant le nombre d’injections nécessaires.
Pour 2018, la Journée mondiale de lutte contre cette maladie, célébrée le 24 octobre, est placée sous le thème : «L’effort mondial d’éradication de la polio : est-il temps d’y mettre fin?» Sanofi Pasteur y répond par l’affirmative, rassurant les bailleurs de fonds sur la production des vaccins antipolio pour tous les pays demandeurs.
Jean-René Meva’a Amougou
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Selon le Santé publique (Minsanté), c’est le nombre de morts de choléra enregistrés dans les régions camerounaises du Centre et du Nord au 11 septembre 2018. Sur la foi du rapport de situation sur la gestion de l’épidémie publié par André Mama Fouda, le Minsanté, ce chiffre traduit une hausse, par rapport aux 17 décès enregistrés le 03 septembre dernier dans les mêmes zones. Le rapport pointe par ailleurs un cas de maladie notifié dans la région du Littoral, pour un total de 267 (contre 235 précédemment) pour un taux de létalité de 8,2%.
Face aux risques qui vont grandissant, particulièrement dans le Nord, les autorités camerounaises, avec l’appui de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), affirment mettre à jour la liste linéaire, poursuivre les opérations de prévention, de surveillance, d’investigation et d’assainissement et renforcer les capacités du personnel médical.