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Étiquette : Diane Kenfack (stagiaire)
Biglag : Pour un monde «Toudoux»
Une étoile dans la galaxie de la musique camerounaise. Le Makounè-Pop est son affaire. Parcours et profil.
De Biglad, on ne sait pas trop où caser l’information la plus capitale. Au milieu du fouillis de mots que Thierry Ndong utilise à l’entame de la conférence de presse au cours de laquelle la jeune femme tient le micro central ce 16 octobre 2020 à Yaoundé, on retient qu’il s’agit bien de Ngan Gladys Alida; chanteuse camerounaise originaire de la région du Centre, depuis longtemps appréciée dans le monde des clubs, des festivals, des ateliers vocaux, mais qui n’a pas atteint la grande notoriété. Dit de cette façon, Biglad ne constitue en rien une exception à la règle. Encore que, de son propre aveu débité quelques minutes plus tard, elle est tombée toute petite dans la marmite de la musique. Nourrie à de multiples influences musicales, elle s’est longtemps cherchée avant de devenir, Biglad, auteure de «Toudoux».
Opus
Dans cet album de 10 titres officiellement sorti en digital en juillet 2020, la conseillère de jeunesse et animation s’est donnée pour mot d’ordre: s’imaginer dans un monde sans guerre, sans plainte et plus juste; un monde simplement «Toudoux». L’opus est là, salué par la critique et apprécié dans le milieu médiatique. Des stars de la chanson l’écoutent et le font savoir sur les réseaux sociaux. Sam Mbende, par exemple, dit être surpris par «la personnalité majuscule de Biglad». Parmi ceux qui savent aussi consommer un tel produit, il se dit ouvertement que les morceaux se plient sous la voix douce de leur auteure, très à l’aise avec cette fluidité de la métrique bassa’a. En effet, là-dedans, une voix égrène des mots; suivie par le pouls acoustique qui s’insère progressivement par bribes légères… Prolifique sur le tard, Biglad espère s’offrir une tangente pleine d’espoirs: «Je n’ai peur de rien! J’avance avec beaucoup de certitudes et peu de doutes», scande-t-elle. Confiance donc. Et quand on choisit, comme elle, de questionner les thématiques de son époque via des tableaux sonores mêlant amour du verbe et mélodie soignée, on peut être sure d’une chose au moins: «une vraie identité artistique», selon la formule de Patrick Aviolat, son manager et producteur.
Identité
D’après ce dernier, Biglad symbolise la musique camerounaise, tel qu’on se l’imagine à l’international. «Nous avons au Cameroun la chance d’avoir une histoire riche qui donne de la puissance à nos langues, et aujourd’hui à notre musique» appuie la concernée. Dans une autre phrase, elle dit vouloir promouvoir un style, libre, spontané, simple et jaloux de sens autant que des sons: «le style Biglad», fait de Makounè-Pop (une sorte de fusion du rythme traditionnel Makounè chez les Bassa, et de l’afro pop, avec de légères influences de la World et du Gospel). On est là dans un passionnant terrain de fouille.
En se frayant un chemin dans un marché artistique qui s’est considérablement charpenté à l’échelle mondiale, «Toudoux» venu en complément de «Mawanda (2016)», se veut «l’étincelle qui va transformer la carrière de Biglad en brasier», à en croire Patrick Aviolat. En vieux briscard de l’évènementiel, ce dernier sait précisément où porter le fer du marketing pour affermir ou faire décoller l’album.
Diane Kenfack (Stagiaire)
«Seeds for the future : 40 jeunes Camerounais repérés
A cause de la pandémie de la Covid-19, ils suivront leur formation en ligne.
Huawei accompagne le talent camerounais Le groupe chinois Huawei a remis son initiative «Seeds for the future» cette année. Pour l’édition 2020 au Cameroun, 40 jeunes repérés dans quelques institutions universitaires locales ont été sélectionnés en vue d’une formation dans le secteur des TIC. Fait inédit: le nombre de candidats a été revu à la hausse. Seulement, ces candidats ne vont pas, comme d’habitude, effectuer le déplacement pour la Chine.
Les jeunes retenus vont tous suivre leur enseignement via le site «Learn on» créé par Huawei. «Cela concerne tous les pays et cela est dû aux conditions imposées par la Covid 19. Mais le plus important c’est que cela n’altère pas la qualité de la formation. La formation est effective dans des conditions optimales et les étudiants vont bénéficier de la même manière que ceux qui sont allés en Chine l’année antérieure», affirme Loïse Tamalgo, vice-président Huawei Northen Africa.
Le projet «Seeds for the future 2020» de Huawei entend ainsi former, en immersion en Chine et en Afrique, des jeunes Africains à devenir de futurs leaders dans le secteur des TIC.
Dans le cadre du programme, les jeunes sont appelés à découvrir la langue et la culture chinoises, et bénéficier d’une immersion dans l’économie numérique. Les bénéficiaires sont sélectionnés lors d’auditions en lignes devant un jury, et proviennent des plus de 250 institutions devenues des fournisseurs de talents au programme «Seeds for the future» depuis 2008, date de lancement du programme. Depuis cette date, l’initiative a bénéficié à un total de 3 500 apprenants, originaires de 100 pays.
Diane Kenfack (Stagiaire)
Biglad : « La musique camerounaise a une belle place sous le soleil »
Ngan Gladys Alida (de son vrai nom), jeune artiste chanteuse camerounaise, parle de « Toudoux » son nouvel album.
Ton nouvel album Toudoux est sorti quand et à quelle occasion ?
Mon nouvel album est sorti officiellement en digital en juillet 2020 avec quelques titre sur ma chaine You Tube notamment : Kindjè, masé, Terra me, berceuse, Mawanda et Kamer collés serrés. Le 16 octobre 2020, nous assisterons cette fois à une sortie en présentiel question de communier avec le public, présenter les chansons en live ainsi que les CD.
Quel est le message que tu véhicules à travers ce nouvel album ?
A travers ce nouvel album, le message véhiculé est celui de la paix. L’amour et la douceur devraient prendre le dessus sur la violence généralisée comme règle actuelle dans le monde. La violence observée des différentes manières qui affecte tous les êtres vivants en général. Pourtant en essayant de voir avec douceur c’est la joie, le bonheur, le bien être.
Tu prônes pour le vivre ensemble au Cameroun, avant d’être dans ce registre quel était le registre que tu adoptais au paravent ?
J’ai toujours prôné pour le vivre ensemble au Cameroun notamment à travers le titre « Kamer collés serrés » qui a eu la chance d’être écouté déjà avant que le chef de l’Etat n’annonce la tenue du Grand Dialogue National. Ce qui nous a d’ailleurs valu l’occasion d’être sélectionnée pour le gala culturel organisé à cet effet le 03 novembre 2020. Seulement avant ce titre j’avais déjà sorti le single Mawanda qui n’est rien d’autre qu’un hymne à l’unité. J’ai fait mes débuts dans la chorale car la formation Gospel est une habituée des chants patriotiques.
Dans quel genre musical tu fais ?
Je fais du Makounè acoustic en ma langue maternelle le Bassa’a. Auquel elle ajoute des instruments inhabituels tels que la guitare et aussi des sonorités empruntées dans d’autres continents. J’ajoute également le français, l’anglais. Dans cette optique, ma musique pourrait être qualifiée d’Artiste Word Musique.
Quelle est ton appréciation de la musique camerounaise actuelle ?
La musique camerounaise actuelle est diversifiée et très riche avec de nombreux compatriotes qui la vende à l’extérieure. C’est le cas de Salatiel qui a été sollicité par l’artiste Beyonce. Cet exemple contribue beaucoup à vendre l’image de notre pays. Malgré la pandémie de Covid-19, la musique camerounaise a une belle place sous le soleil ce qui très avantageux pour les artistes en général.
Ton projet dans le court ou long terme ?
Dans le court terme j’entends promouvoir 10 titres purement acoustic au Cameroun et dans le monde entier mais aussi et surtout en souhaitant que le Covid19 s’arrête afin que je puisse entamer une carrière internationale en présentiel. Du fait que j’ai eu à donner plusieurs concerts en ligne, en Angleterre accompagnée des musiciens tels que Thierry Essam à la guitare et Christian Mbouy à la percussion pendant le confinement. Le but étant de vendre la musique camerounaise en particulier et le Label Cameroun en général.
Propos recueillis par Diane Kenfack (stagiaire)
Financement et pratique du crédit bancaire au Cameroun : Thomas Wenceslas Ottou « ouvre la caisse »
Dans un livre dédicacé la semaine dernière, le professionnel de la finance allie décryptage et pédagogie.
Le texte est là : La Loi n° 2019/021 fixant certaines règles relatives à l’activité de crédit dans les secteurs bancaires et de la microfinance au Cameroun promulguée le 24 décembre 2019. Vu du ciel, les vannes du crédit bancaire sont ouvertes à tous les citoyens. Mais sur le terrain, la situation est pourtant loin d’être idyllique. Très peu de personnes physiques ou morales accèdent à ce gadget financier. Dès lors, c’est entendu: au Cameroun, les banques sont plus sélectives dans l’octroi de crédits: dossiers automatiquement refusés ; cherté du crédit aux particuliers ; augmentation continue des créances douteuses dans le portefeuille des banques. La caisse est pleine. En une soixantaine de pages, Thomas Wenceslas Ottou décrypte le phénomène dans « Le crédit bancaire au Cameroun, des explications à l’insatisfaction de la demande » paru chez Afredit. « Ce livre est la résultante de plusieurs observations, parmi lesquelles nous reviendrons principalement sur celles d’ordre professionnelle. En effet, il nous a été donné de constater que nombreux sont les concitoyens clients des banques et des établissements de Microfinance qui ne cessent de se plaindre sur le rejet récurrent de leurs demandes de crédits. Il était donc question d’examiner les raisons de ces multiples déceptions et d’en proposer des pistes de solution », établit-il dans une interview parue le 11 septembre dernier sur le site droitmediasfinance.com.
L’on comprend alors que le professionnel de la finance s’efforce de répondre à la question cruciale suivante : Qu’est ce qui fait problème ? Au cours d’une conférence de presse à Yaoundé ce 7 octobre 2020, Thomas Wenceslas Ottou y répond : « Nous avons identifié trois principales sources pour lesquelles l’accès au financement est difficile. Le premier aspect est la volatilité des revenus c’est-à-dire qu’aujourd’hui, lorsqu’on crée une activité, le banquier n’a pas toujours l’assurance qu’au bout des années l’activité va pouvoir générer des revenus suffisants pour pouvoir rembourser les financements qui ont été accordé par la banque ; le deuxième aspect qui est fondamentale est celle de l’asymétrique de l’information le banquier n’a pas toujours toute l’information sur le demandeur et le troisième aspect est celui de moralité qui signifie que lorsque le banquier met à la disposition de l’entrepreneur de l’argent, pour financement précis, ce dernier détourne l’objet et utilise cet argent pour faire autre chose ».
La réponse de Thomas Wenceslas Ottou découle d’une analyse financière au niveau de la banque. Celle-ci vise, d’une part, à montrer la démarche suivie par le banquier pour examiner la possibilité de consentir un crédit sollicité par un de ses clients et d’autre part à donner les outils d’aide à la compréhension des mécanismes du crédit bancaire. L’auteur parle alors d’ «éducation financière ». « Je veux que les gens sachent comment procéder pour accéder aux crédits bancaires et je voudrais pour ce faire attirer l’attention des gens de se rappeler que nous sommes dans un pays dans lequel le développement a besoin de se faire ressentir Nous avons formulé au moins cinq propositions pour améliorer le crédit bancaire au Cameroun, mais nous n’en présenterons ici qu’une seule pour permettre à nos lecteurs de savourez les autres. Pour rester cohérent avec enchaînement de vos précédentes questions, la question de la ressource financière est importante. Par conséquent, nous proposons aux banques et assimilés de mettre en œuvre des stratégies visant à ne pas dépendre exclusivement des dépôts des clients (utiles qu’à court terme pour 60% des cas). Elles peuvent en fonction des besoins, solliciter des fonds étrangers ou le marché financier, etc. », suggère Thomas Wenceslas Ottou.
Diane Kenfack (stagiaire)
Appui aux Collectivités territoriales décentralisées (CTD) : Le Feicom toujours aux avant-postes
De par son élan de solidarité citoyenne bâtie sur le socle de légitimité opérationnelle, le Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale (Feicom) assure toujours jouer en faveur des communes du Cameroun.
Une vue du stand Feicom au Sago 2020 Pour une conférence annoncée longtemps à l’avance, le Feicom est resté constant sur la définition de son rôle auprès des CTD au Cameroun. Sur le site du Sago ce 24 septembre 2020, l’instant consacré aux prêts directs au bénéfice des communes est finalement décliné en forum pédagogique. Comme module central, «la banque des communes» choisit de situer les uns et les autres (les élus locaux notamment) dans un contexte, en essayant de leur faire percevoir ce qui se passe et comment cela se passe en matière d’appui financier.
Pour chacun des exposants, le Feicom se situe dans le financement pour le développement. «L’affaire, apprend-on, a pour objectif la mise en commun des ressources et de l’expertise, en vue de maximiser les impacts des appuis aux CTD; la formulation et la mise en œuvre d’initiatives et de projets conjoints; le partage des connaissances et des d’idées innovantes». Concrètement, au Feicom, tout se conçoit désormais pour être présent aux côtés des communes. Et pour cela, il faut le faire savoir: «Au Feicom, il existe un cadre institutionnel et informationnel spécialement conçu à cet effet», précisent les cadres de l’entreprise.
Entre autres, ils citent «la dotation budgétaire grâce à laquelle les CTD peuvent se servir pour répondre aux besoins d’adduction d’eau, la construction des écoles; le transfert de fiscalité qui se manifeste par exemple par la quotepart des communes prise sur les impôts, la taxe de développement local». Plus loin, ils font parler les faits: «L’ensemble des collectivités territoriales décentralisées de notre pays a bénéficié d’au moins un financement du Feicom à l’instar de l’hôtel de ville de Soa, et le financement de l’hôtel de ville de Yaoundé 4e qui est déjà prêt. Et quelques années auparavant, le Feicom a eu à financer un certain de nombre de forage qui, jusqu’ici, sont toujours fonctionnels. Il convient de relever que près de 15 % des financements du Feicom ont été affectés à la construction des infrastructures scolaires ces dernières années, du fait d’une forte demande communale dans le secteur. Cela représente 30 milliards de FCFA entre 2007 et 2019».
Critiques
La plus acerbe vient de Essama Embolo, le maire de Soa (Mefou-et-Afamba). Selon l’édile, le dispositif mis en place par les pouvoirs publics via le Feicom «manque de flexibilité au niveau des financements». En guise de proposition, l’élu local soutient qu’«il faudrait accompagner la décentralisation par un outil financier ayant véritablement le statut de banque», le maire propose également que: «le Feicom soit transformé en une banque de commune qui recevrait les financements, les impôts et taxes des communes et qui pourraient avoir des possibilités d’emprunter à l’extérieur pour accroître ses capacités de financement vis-à-vis des communes et qui pourraient financer les décentralisations de manière ininterrompue sans être liés au budget de l’État. Les communes pourraient placer leur compte dans cette banque au lieu d’avoir des comptes au Trésor dans le cadre de l’unicité des caisses».Comme réponse, le Feicom assure qu’«il ne s’agit pas d’interférer ni de se mouler dans les orientations du gouvernement en matière de politique de décentralisation et appuyer les communes dans ce sens-là. Il s’agit de la qualité de service décrit à travers le management que le système a mis en place au Feicom. L’idée c’est d’avoir de la traçabilité, de la bonne gouvernance, de la durabilité dans les interventions que l’organisme fait au profit des collectivités. Il est question d’accompagner efficacement».
Diane Kenfack (Stagiaire)
Huawei Cameroun et médias : Le partenariat sur un bon réseau
Les deux parties ont magnifié leur collaboration au cours d’un déjeuner de presse le 25 septembre 2020 à Yaoundé.
«J’aimerais adresser mes sincères remerciements à nos partenaires médias pour l’aide et le soutien que vous faites à Huawei Cameroun pendant toutes ces années et surtout pendant cette période de covid-19». Les mots de Du Yin, directeur général de Huawei Cameroun sont suffisamment langoureux pour les tympans des hommes et femmes de médias conviés au diner de presse organisé par la filiale Cameroun du géant chinois de télécoms.
Dans une rapide évocation des dates-clés du partenariat entre la structure et la presse locale, l’orateur tient à montrer l’importance de cette collaboration dans un contexte où les consommateurs sont soumis à de fortes pressions pour changer leurs manières de faire et trouver des solutions moins coûteuses et plus efficaces pour satisfaire leurs besoins technologiques. Pour Du Yin, le partenariat avec la presse camerounaise apparait comme l’une des meilleures voies à suivre pour améliorer la qualité des relations avec la clientèle de Huawei Cameroun.
Une brève incursion dans le catalogue des faits d’armes de cette entreprise permet de se rendre compte rapidement de la multiplicité des formes qu’a pu revêtir ce partenariat. En effet, depuis 2018, les médias ont abondamment relayé la création par Huawei d’un site en ligne appelé Huawei ICT Academy avec 4 écoles camerounaises. Depuis la fin de l’année 2018, il a formé au total 60 enseignants (dont 16 sont certifiés) avec plus de 1000 étudiants formés.
Le rapport dressé par Du Yin relève qu’en deux ans de collaboration entre l’académie et 4 institutions camerounaises de formation supérieure (Université de Douala, Institut Universitaire de la Côte, École nationale supérieure polytechnique et Sup» Tic), 120 enseignants ont été formés dont 45 certifiés, et 659 étudiants ont été formés dont 35 certifiés. Le Gouvernement souhaite que ce programme bénéficie à plus d’institutions encore. Avant d’annoncer le prochain rendez-vous sera pour décembre prochain, le directeur général n’a pas manqué de rappeler que: «le Cameroun avec une bonne économie, une société prospère, un peuple joyeux et abondamment de talent est ce que veut le peuple camerounais et Huawei pour le vivre ensemble».
À propos de Huawei
Fondée en 1987, Huawei est une société privée entièrement détenue par ses employés. C’est l’un des principaux fournisseurs mondiaux d’infrastructures et d’appareils intelligents dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC). Avec des solutions intégrées dans quatre domaines clés — réseaux de télécommunications, TI, dispositifs intelligents et services en nuage — nous nous engageons à apporter le numérique à chaque personne, foyer et organisation pour un monde entièrement connecté et intelligent.Le portefeuille de produits, de solutions et de services de bout en bout de Huawei est à la fois compétitif et sécurisé. Grâce à une collaboration ouverte avec des partenaires de l’écosystème, nous créons une valeur durable pour nos clients, en travaillant à responsabiliser les gens, à enrichir la vie familiale et à inspirer l’innovation dans les organisations de toutes tailles et de toutes formes. Chez Huawei, l’innovation se concentre sur les besoins des clients. Nous investissons massivement dans la recherche fondamentale, en nous concentrant sur les percées technologiques qui font avancer le monde. Nous comptons plus de 194 000 employés et nous sommes présents dans plus de 170 pays et régions.
Diane Kenfack (stagiaire)
4è édition des Camps de vacances TIC : Tout est bien qui finit bien
Minette Libom Li Likeng a présidé vendredi dernier à Mbalmayo, département du Nyong-et-so’o, la cérémonie de clôture sur fond de satisfaction.
Tenu du 21 au 25 septembre 2020 sous le thème «Le télé–enseignement : une réponse au défi sanitaire. Pratiques et opportunités pour les jeunes», le camp de vacances TIC est un programme de vulgarisation des technologies de l’information et de la communication. L’événement concerne surtout la jeunesse rurale et semi-urbaine, en droite ligne de la stratégie gouvernementale de développement de l’économie numérique. L’objectif assigné est non seulement d’encourager, mais également de développer l’apprentissage des TIC chez cette catégorie de la population camerounaise.
La clôture de la 4ème édition rentre ainsi dans le cadre des actions initiées par le ministère des Postes et Télécommunications (Minpostel). Cela, «dans un contexte où le chef de l’État en appelle à une mobilisation collective, en vue de rattraper le retard du Cameroun dans le domaine du numérique», a précisé Minette Libom Li Likeng, le chef du département ministériel.
De manière spécifique, les Camps de vacances TIC visent à vulgariser les TIC et à réduire la fracture numérique entre les grandes villes et l’arrière-pays ; à promouvoir l’utilisation responsable des TIC en amenant les jeunes à utiliser les réseaux sociaux pour devenir des acteurs vecteurs et des promoteurs des valeurs républicaines ; et à apporter un soutien en solidarité à la jeunesse victime d’illettrisme numérique, par l’octroi des bourses de formation TIC.
Mais à l’actif des organisateurs, on peut aussi relever le souci d’offrir des vacances utiles à la jeunesse rurale et semi-urbaine, ainsi que la mise à la disposition des établissements scolaires et autres institutions, des dons d’équipements informatiques. Ces camps regroupent les jeunes dans des ateliers d’imprégnation et ou pour des causeries éducatives, ceci dans un cadre comprenant à la fois l’hébergement, la restauration et les animations diverses.
La 4ème édition des Camps de vacances TIC à Mbalmayo aura ainsi été l’occasion pour les jeunes, au-delà des notions générales dans le domaine, de s’imprégner et de s’essayer à la pratique du télé-enseignement. «C’est ainsi qu’en cette période de crise sanitaire marquée par les mesures de distanciations sociales imposées par la pandémie de la covid-19, il aura été question, pour cette 4è édition des camps Tic, d’apporter spécifiquement aux élèves, des connaissances requises leur permettant de s’adapter au télé– enseignement», souligne le Minpostel.
Le chef du département indique également que «le télé–enseignement s’impose aujourd’hui comme un système incontournable qui a largement pénétré les pratiques d’apprentissage et qui présente des avantages considérables, en terme de coût, de temps et de liberté, aussi bien pour les étudiants, que pour les entreprises et les professionnels». Ce type d’enseignement permet aux apprenants de pouvoir se former à distance, quand ils le souhaitent et d’avoir accès à différents contenus pédagogiques 24h/24, 7j/7.
À la pratique du télé-enseignement, sur 1144 inscrits originaires de Akoeman (37), Dzeng (101), Mengueme (52), Ngomedzap (97), Nkolmetet (89), Mbalmayo (736) et 133 des villes environnantes, 1030 jeunes ont ainsi bénéficié d’une prise en main. Ces enfants ont un âge compris entre 8 et 18 ans. Les vacanciers ont été répartis en 30 cantons pour 4 camps retenus. Il s’agit du camp Crtv situé au lycée bilingue de Mbalmayo, le camp Émergence Tv logé à l’école publique de d’Obeck, le camp Zoom du collège Jean Paul II et le camp Whatsapp au collège Saint Coeur de Marie. Saisissant l’occasion de la clôture, le Minpostel a alors appelé les jeunes à plus de responsabilité dans l’usage d’Internet et des réseaux sociaux. Ils doivent dès lors les considérer comme des outils qui leur permettront de poursuivre leurs études, et plus tard, de s’insérer dans la vie professionnelle.
Diane Kenfack (stagiaire)
Médias : Valentin Siméon Zinga trace de nouvelles «Lignes d’Horizon»
Le journaliste émérite est le promoteur d’un projet éditorial décliné à la fois en magazine, en site d’informations, en lettre confidentielle et en documentaire.
«Chassez le naturel, il revient au galop». Appliquée à Valentin Siméon Zinga, la maxime trouve toute sa pertinence. Après 5 années passées loin des salles de rédaction, l’ancien rédacteur-en-chef de «Le Messager» renoue avec ses habitudes de journaliste. Cette fois, il revient avec un projet éditorial dénommé «Lignes d’Horizon». Selon Valentin Siméon Zinga, derrière le titre, il y a une «vision plus lointaine dans le décryptage des évènements et leur mise en contexte». Intuitivement, le nouveau directeur de publication (DP) situe les référents du côté des contenus. «70% de terrain (reportage, enquête) et 30% de décryptage (évocations et mises en perspective)», renseigne l’auteur de «Cameroun, chroniques d’une démocratie assistée».
Afin d’appréhender de façon plurielle l’information traitée, le journaliste dit s’appuyer sur la mobilisation plus pérenne d’équipes et de moyens pour traiter de façon continue des actualités spécialisées, selon des formules diverses. Devant de nombreux confrères et autres invités, Valentin Siméon Zinga explique que quatre formats éditoriaux sont adoptés: le magazine, le site d’informations, la lettre confidentielle et le documentaire. En clair, le spectre de «Lignes d’Horizon» induit une approche extensive de l’information journalistique doublée d’une prise en compte exhaustive des canaux de diffusion. Selon son promoteur, cela est conçu pour répondre à trois questions majeures: «quels sont les évènements qui font sens? En quoi et pourquoi ces évènements font-ils sens?»
À l’énoncé de ces questions, on saisit tout de suite les motivations de Valentin Siméon Zinga. Celui qui a choisi pour slogan «Savoir c’est bien, comprendre c’est encore mieux» se veut surtout pionnier en la matière. Pionnier dans le sens où il adopte une orientation participant à l’invention d’un journalisme fait à base du matériau fourni par l’Histoire. À travers ce créneau, l’ancien correspondant au Cameroun de la rédaction internet de Radio France internationale (RFI) espère «refuser la dictature de l’insignifiance et éviter les compromissions qui produisent le spectacle médiatique».
Comme pour mieux afficher cette position, l’éditorial qu’il signe dans la première parution s’entoure d’une ligne: «Nous avons décidé de renoncer à la facilité ambiante et triomphante consacrée et stabilisée à travers des pratiques repérables et blâmables».
Dans le n° 001, le choix est porté sur quelques figures qui ont le plus marqué l’imaginaire politique national depuis les temps coloniaux (Ruben Um Nyobe, Ossende Afana, Ekwe Ebongo…). Et le DP d’expliquer qu’il s’agit «des symboles d’un patriotisme très particulier: non pas le nationalisme fermé des opposants à la tradition républicaine, mais un nationalisme civique, ouvert et non sectaire, reposant sur l’histoire et sur des valeurs communes et une «certaine idée du Cameroun». En termes de périodicité, «Lignes d’Horizon» est un mensuel. Basé à Yaoundé, il est vendu à 1000 FCFA.
Diane Kenfack (stagiaire)
Entrepreneuriat jeune : Plateformes en ligne financent projets
C’est l’un des enseignements de la première édition du Cameroon Youth’s Investment Forum tenue le 12 septembre dernier à Yaoundé.
Une attitude du panel lors des échanges Et de un pour l’association Cameroon Youth’s Investment Forum. Elle vient d’organiser sa première édition sous le thème: «Écosystème des affaires résilients au Cameroun: quelle pertinence pour des investissements inclusifs?» Le principe de cette action étant de faciliter le réseautage entre investisseurs locaux et jeunes entrepreneurs de projet; ensuite d’inciter d’autres jeunes à mettre sur pied leurs projets entrepreneuriaux et enfin, de servir de vitrine à la faveur de l’intelligentsia jeune du Cameroun. Au cœur de cet échange, plusieurs activités sont au programme: exposition des projets menés par les jeunes entrepreneurs, un atelier sur la préparation et la levée des fonds, et des tables rondes. A l’entame de ses propos Jocelyne Ngassa, directeur général de Smartteam Consulting a commencé par demander aux jeunes de se lancer et de ne pas se décourager. Cette dernière a entretenu les jeunes sur la levée de fonds. «Il y a trois types de levée de fonds. Le cloud founding qui est l’idée de présenter un projet a un très grand nombre de personnes pour avoir une source de financement.
Il en existe trois types : le reward cloud founding (donner un présent aux personnes qui décident de faire une participation dans votre projet) ; le 2ème type c’est le deck cloud founding (ce sont des personnes qui sont sur des plateformes et qui ont de l’argent qu’ils veulent investir sur des projets) ; et le 3ème est le e-counting cloud founding (donner une certaine participation sans gage de capital à un investisseur qui vient vous accompagner dans votre projet», explique-t-elle. Elle incite les jeunes à aller massivement sur les plateformes s’inscrire et présenter leurs projets parce que les investisseurs sont à la recherche de nouvelles innovations.
Le directeur général rassure les jeunes de sa présence. «Je suis là pour partager mon expertise et trouver des sources de financement pour accompagner les projets de ces jeunes camerounais. Je regarde certains de leurs prototypes et travailler avec ceux qui seront bien afin de leur trouver des sources de financement pour mener à bien leur projet», a rassuré Jocelyne Ngassa, directeur général de Smartteam Consulting.
De manière juridique, les jeunes peuvent créer et mettre à jour des projets. C’est dans ce sens que Alice Dikosso, Legal Associate explique que «la base juridique la mieux recommandée est celle des sociétés par action simplifiée (Acf). Car elle est flexible et souple. Le capital social minimum recommandé n’est exigible à auteur de forte somme». Celle-ci rappelle tout de même qu’il ne faut pas avoir peur de se lancer dans l’entrepreneuriat jeune et que c’est une expérience à vivre. Surtout que l’Agence de promotion des petites et moyennes entreprises (APME) apporte une fois de plus tout son soutien aux jeunes startuppeurs camerounais. «Nous accompagnons des jeunes startuppeurs à développer leurs projets. Nous ne finançons pas mais nous travaillons en collaboration avec les banques», rassure le chef cellule de la coopération de l’agence des PME. Cameroon Youth’s Investment Forum a été conçu après un constat fait sur le terrain et sert de cadre de rencontre pour des jeunes élèves, étudiants et chercheurs voulant se lancer dans un projet.
Diane Kenfack (stagiaire)
Joseph-Marie Ayissi : Créateur melting-pot
Le Français d’origine camerounaise évolue à la fois dans la mode et la bande dessinée.
Son savoir-faire se prête à la créativité tout court. Au quotidien, c’est un trentenaire qui s’autorise des audaces personnelles à partir des inspirations les plus débridées. Pour Joseph-Marie Ayissi, la mode c’est comme une langue vivante sur d’autres matières (coton pur, molleton, jean, wax, milano, cuir et fourrure synthétique). Et voici près de deux décennies que la légende dure. Du temps suffisant pour contempler de près et examiner dans les infimes détails le travail effectué par le Français d’origine camerounaise. Singuila, Aldeco, Wayne Beckford, Romaric Koffi et Lalcko ont vulgarisé son label. « Wazal », contruit à partir de Waza (parc naturel situé au Nord Cameroun, et « L » qui signifie Lion, un animal symbole du pays), est le prolongement de l’africanité de l’homme.
Reste que Joseph-Marie, spécialisé création des vestes smoking, a suivi une formation de mode à l’école Vanessa Ruiz à Paris après avoir été piqué par l’aiguille de la création depuis l’atelier paternel et un détour à la mécanique. La trajectoire est florissante en termes de retombées : nominé Beffta Awards en 2016 ; Achievers Awards 2018 à Londres dans la catégorie BEST MALE DESIGNERS. En 2013, il prend également part à la Fashion Night à l’Elysée Lounge de Paris où il présente 3 trois concepts : WazalRock, Braguette télé et Africafutur.
Son travail et ses collections sont désormais reconnus dans le monde entier. Très vite au-delà de la mode, naitra en lui le besoin de raconter l’Afrique à travers une bande dessinée ludique, sensée, culturelle et fantastique. Cette œuvre se nourrit de ses expériences personnelles et professionnelles. Il en fait la vie de son principal héro « Wazal ». Dans le pipe, « La légende de Wazal », conte représentatif de la vie quotidienne, est annoncée. Pour le reste, Joseph-Marie Ayissi entend relancer son usine de fabrication au Cameroun. Ce qui permettra aussi de créer des emplois.
Diane Kenfack (stagiaire)
Relève alternée avec l’estimation des index : Eneo tire les leçons d’une approche controversée
L’entreprise dit avoir évalué ce modèle de facturation, et pris la pleine mesure des observations remontées par les clients et les autres parties prenantes.
Une équipe d’Eneo à pied d’oeuvre «Tout est mis en œuvre pour assurer une facturation équitable et juste de l’énergie consommée par les clients». À Eneo S.A, c’est une phrase aux allures de serment. Dans son bulletin d’informations, édition d’août 2020, l’entreprise s’accommode d’une parole managériale modeste, pour ne pas électriser davantage la situation née du projet pilote de facturation sur la base d’une approche de relève alternée avec l’estimation des index. Face à une controverse qui avait vite fait de s’imposer en débat de longue portée sociale, l’opérateur majeur du secteur de l’électricité au Cameroun a analysé la situation dans ses complexités et ses contraintes. Selon la source citée supra, l’entreprise travaille en synergie avec l’Agence de régulation du secteur de l’électricité (Arsel) en vue d’un meilleur encadrement de ladite approche, «afin d’en tirer (les clients avec) le plus grand bénéfice, comme c’est le cas en France, au Gabon, en Afrique du Sud, au Kenya, en Ouganda, au Sénégal et dans beaucoup d’autres pays avancés».
À Eneo S.A, l’on mise sur le résultat final. «C’est davantage l’une des options de modernisation du service et une réponse aux problèmes que pose cette activité, au rang desquels: le besoin croissant de releveurs lié à la croissance du nombre de clients (+100 mille par an), la non-relève de certains compteurs du fait de l’accès difficile, et aussi un certain inconfort exprimé par les clients face aux visites de plusieurs équipes d’Eneo chez eux». À terme, avec ce système, apprend-on, «le client devait voir l’encombrement du releveur baisser, surtout dans un contexte où nous sommes appelés à vivre avec la Covid-19, et donc de renforcer les mesures barrières».
En attendant son implémentation, Eneo S.A dit avoir pris quelques dispositions d’appoint. «En plus d’avoir rebasculé toutes les agences du pilote sur la relève systématique, un dispositif de prise en charge accélérée des clients concernés est en place. Toutes les factures estimées et réputées erronées suivant cette approche sont actuellement corrigées, soit par anticipation, soit avec la collaboration des clients eux-mêmes qui fournissent, eux-mêmes, leur relève du jour par photo (autorelève)», renseigne le bulletin d’informations de Eneo S.A.
Pour mémoire, il y a quelques mois, Eneo S.A avait émis l’idée d’appliquer le système de relève alternée avec l’estimation des index. Ceci concernait un peu plus de 30% des clients. Mais auprès des consommateurs, cela avait suscité indignations et plusieurs plaintes pour surfacturation.
Diane Kenfack (Stagiaire)
Partenariat Cnps/Soacam : La bouffée d’air pour les employés et les pensionnés
En vue de lutter contre la vie chère, des packs alimentaires seront en promotion dans tous les locaux de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (Cnps) à moindre coût.
C’est dans le cadre d’une campagne qui sera lancée dans les prochains jours par cette entreprise. Elle vise à améliorer les conditions de vie des employés de la Cnps. L’objectif ici est de mettre à la disposition des pensionnés et du personnel de la Cnps, des packs alimentaires à moindre coût (entre 10000 et 40000 francs CFA le pack alimentaire). Ceci permettra à chaque employé de trouver son compte. Ce package sera composé du riz, du savon, de la tomate, des bouteilles d’huile végétale. Le montant à payer peut à la demande directement être déduit du salaire.
Cette initiative est un acte de plus du top management de la Cnps toujours à la quête d’un meilleur épanouissement des pensionnés et des agents. Avec un taux de bancarisation de plus 99, la Cnps se distingue par des actions ayant contribué à offrir un mieux-être aux pensionnés. Depuis le 24 août 2020, ces derniers célèbrent le paiement effectif des pensions revalorisées de 20%.
Soacam est une société alimentaire du Cameroun qui appartient au groupe Nabo de Nana Bouba (6e fortune du Cameroun et 19ème en Afrique subsaharienne francophone avec un matelas financier de plus de 184 milliards FCFA, selon le classement Forbes Afrique en 2015). Elle est spécialisée dans la distribution des produits de première nécessité et ceux dédiés à la consommation à grande échelle contribuant ainsi à améliorer de façon permanente les conditions de vie des ménages de la communauté Cemac.
Diane Kenfack (stagiaire)
2e édition de la Semaine de l’innovation numérique : Nervis Tetsop Nzometiah, le premier de cordée
Profil et ambitions du jeune start-upper venu de la région du Sud-Ouest, actuel détenteur du Prix spécial du président de la République.
L’écosystème numérique camerounais vient de s’enrichir de 15 nouvelles jeunes pousses ce 28 août 2020. À la faveur de la clôture de la seconde édition de la Semaine de l’innovation numérique, ça ne parle que de cloud, de smartphones, d’intelligence artificielle et de data au Palais polyvalent des sports de Yaoundé. Ce jour, Nervis Tetsop Nzometiah est entré dans le cercle très fermé des gagnants du Prix spécial du président de la République. Avec son «e-Waste 3D Printer» (projet d’imprimante 3D conçue à partir des déchets électroniques et qui permet l’impression des objets en 3D), le jeune natif de Buea (Sud-Ouest) a soulevé l’enthousiasme du jury de la compétition avant de soulever un chèque de 10 millions FCFA (et bien d’autres gadgets dont l’accès à un programme de formation d’IBM et à la plateforme de formation de la Tony Elumelu Foundation) dont il a su se montrer digne.
Dans l’arène du Palais des sports de Yaoundé, la jeunesse du lauréat, autant que son talent, l’amène à être comparé à Mark Zuckerberg (informaticien américain, connu pour avoir fondé le réseau social Facebook en 2004). «Je suis ému. Je pense que le cœur que j’y ai mis n’a pu qu’enchanter le jury et tous ceux qui aiment la technologie», dit l’heureux gagnant dans un sourire enfantin. Et c’est à la fois bon à entendre et beau à voir. Ce d’autant plus que les waouh engrangés, le promoteur de «e-Waste 3D Printer» et son équipe les doivent autant à leur génie qu’à leur méthode.
Le Sud-Ouest…
Selon Nervis Tetsop Nzometiah, 20 ans, «le rôle du start-upper est celui de passeur, qui vulgarise et transmet». Motivé par ce profil, il dit agir au quotidien pour réaliser son rêve: «mettre en lumière l’esprit de création qui anime la jeunesse de la partie anglophone du Cameroun, où bouillonne aussi l’innovation à forte valeur ajoutée technologique». Actuellement étudiant de l’Université de Buea, il confie que le prix remporté ce jour multiplie ses perspectives. «Notre économie a besoin de créateurs pour participer à la définition des standards de l’économie internationale et préserver notre modèle social. Grâce à la visibilité que notre projet a désormais, nous pouvons faire mieux et, pourquoi pas tutoyer les géants technologiques d’ailleurs.Nous voulons créer un groupe tourné vers la technologie de pointe. En plus, ce prix donne la chance à la région du Sud-Ouest d’être parmi les destinations Tech du Cameroun, car il symbolise à merveille la “start-up nation” que nous voulons être».
Dans le fond, le propos traduit l’ambition de Nervis Tetsop Nzometiah à lever des millions et à devenir célèbre. Davantage affirmée grâce à ce Prix du président de la République, cette façon de voir les choses résonne aussi comme des remerciements à l’endroit des pouvoirs publics. «Nous saluons le gouvernement qui, par ce verdict en notre faveur, a déployé un arsenal marketing digne autour de notre projet. C’est un coup de projecteur phénoménal sur notre technologie», se réjouit le jeune start-upper.Diane Kenfack (Stagiaire)
Le regard porteur de l’État sur les startups
D’après la ministre des Postes et Télécommunications (Minpostel), l’objectif du gouvernement est de faire émerger du vivier de jeunes pousses de la «Camer Tech» des leadeurs technologiques de niveau africain, voire mondial.
Minette Libom Li Likeng a su qu’au-delà de l’enceinte du Palais polyvalent des sports de Yaoundé, elle s’adressait à un nombreux public généré par la retransmission de la cérémonie par visioconférence dans les délégations régionales via Campost, Facebook, Twitter… Lors de son discours de clôture de la 2e édition de la semaine de l’innovation numérique le 28 août 2020, la Minpostel a rappelé l’objectif des pouvoirs publics à travers de telles initiatives. «Il s’agit, dit-elle, de mettre en œuvre les mesures idoines pour favoriser l’émergence des PME numériques portées par les jeunes, à travers des mécanismes institutionnels visant à promouvoir la créativité et à soutenir les initiatives innovantes, le véritable enjeu étant de promouvoir un environnement propice à la création et au développement d’entreprises viables dans le secteur du numérique (…) Nous avons besoin de créer nous-mêmes nos champions technologiques de demain. Cette bataille est essentielle, car c’est le vecteur de création d’emplois sur tout notre territoire dans les prochaines années, et la garantie de notre souveraineté technologique et économique».
À écouter Minette Libom Li Likeng, le gouvernement espère créer un cercle vertueux, en donnant à ses plus belles pépites les moyens et la capacité d’innover dans le domaine du numérique. Pour être concrète, la Minpostel a fait une annonce. «Dans les prochaines semaines, un Startup Accelerator sera mis en place au sein de la SUP’PTIC Business Academy. Il s’agit en effet d’un programme qui offrira aux porteurs de projets TIC un accès au mentorat, à des ressources logistiques et techniques mises à leur disposition, à des investisseurs, ainsi qu’à d’autres formes de soutien susceptibles de les aider à devenir stables et autonomes, et à saisir les énormes opportunités qui s’offrent sur le marché national et international», a-t-elle expliqué.
D.K (Stg)
Cybersécurité : Le Minpostel sensibilise
Minette Libom Li Likeng, ministre des Postes et Télécommunications (Minpostel) a présidé dans son département ministériel ce jeudi 03 septembre, une conférence dans le cadre de la stratégie mise en place pour lutter contre la cybercriminalité et toute sorte de délinquance dans le cyberespace en vue d’une véritable gouvernance numérique au Cameroun.
Le ministre des Postes et Télécommunications a présidé ce 03 septembre à Yaoundé une conférence sous le thème : « Tous mobilisés pour la cybersécurité au Cameroun ». La conférence qui s’est tenue dans son département ministériel s’inscrit dans le cadre de la stratégie mise en place pour lutter contre la cybercriminalité et toute sorte de délinquance dans le cyberespace. C’est dans l’optique de parvenir à une véritable gouvernance numérique au Cameroun. «Il s’agit à cet effet de rassembler tous les acteurs de la société camerounaise dans la lutte contre la cybercriminalité et de manière spécifique d’attirer l’attention des citoyens camerounais sur les menaces en provenance du cyber espace mondial et susciter leur adhésion dans la mise en place des mesures de cybersécurité. D’attirer l’attention des décideurs et responsables des structures de l’Etat ainsi que les entreprises en vue d’une prise de conscience», a spécifié le Minpostel, Minette Libom Li Likeng. Elle s’adressait ainsi à l’intention des entreprises et opérateurs de la téléphonie mobile présents.
La conférence s’est déroulée en deux étapes. La première est celle de l’exposé de l’experte en cybersécurité et la deuxième a fait place à l’atelier. Lors de son allocution, l’experte a mis l’accent sur la sensibilisation et la formation du personnel. Son exposé se présente en deux grandes étapes : les enjeux de la cybersécurité qui sont au nombre de cinq et les propositions de solutions pour la bonne marche de la cybersécurité. S’agissant du premier enjeux, il tourne autour de la définition d’un programme, de la cyber-résilience, de la chaine d’approvisionnement, du cloud computing, de la cybersécurité et de la pénurie des talents. Pour ce qui est des solutions proposées, elles ont trait à la cartographie des risques, la gouvernance et la stratégie qui s’applique aux entreprises ; à la mise en place de la cyber-résilience, à la culture et la formation ; et enfin à la gestions des tiers.
Pour montrer l’ampleur de la gravité de la cybercriminalité qui a touché certaines entreprises, Lydie Ngo Nogol a cité quelques exemples : « en 2012 la Camair-co a perdu 700 billets d’avion vendu de manière frauduleuse ; la perte annoncée par la Dcao de 237 millions FCFA pour cause d’accès frauduleux en 2019, etc». Cette dernière affirme également que «selon une étude menée par Pwc, 91 % des directeurs d’entreprise n’ont aucune connaissance des problèmes de sécurité dans leur entreprise». Elle a de ce fait, invité ces derniers à «lire les rapports de cybersécurité». Tout le monde peut se former et doit se former et donc être capable de reconnaitre un fishing mail. L’objectif de cette rencontre étant de «sensibiliser les entreprises sur les risques qu’ils courent à ne pas prendre à bras-le-corps ce phénomène qu’est la cybercriminalité», a martelé Minette Libom Li Libom, ministre des Postes et Télécommunications.
Diane Kenfack (stagiaire)
MTN Group : Ralph Mupita connecté comme PDG
Le Zimbabwéen, ex-directeur financier de l’entreprise, prendra officiellement fonction le 1er septembre 2020.
Pour un poste qui se révèle stratégique au quotidien, il ne fallait pas mieux qu’un homme au profil flatteur. Selon Mcebisi Jonas, président du groupe, Ralph Mupita a été désigné au terme d’«un processus de recherche rigoureux et approfondi». En clair, «sa solide connaissance de nos activités et de nos marchés, ainsi que sa solide expérience dans les services financiers, les fusions et acquisitions et les marchés émergents» ont milité en la faveur du Zimbabwéen. «L’expérience de Ralph en tant que directeur financier du groupe le place dans une excellente position pour diriger, dans la continuité, la croissance constante de l’entreprise», explique Jonas Mcebisi.
Ingénieur de formation et titulaire d’un MBA, le nouveau patron du géant sud-africain des télécoms avait été nommé directeur financier du groupe en avril 2017. À ce poste, il a accompagné tous les grands chantiers du groupe (notamment les opérations de désendettement, le processus d’allocation du capital, le développement et l’exécution de la stratégie du groupe, le règlement des différents contentieux avec le Nigeria et le plan de retrait de l’opérateur du Moyen-Orient).
Fort de son expérience de 16 ans à Old Mutual (ex-maison mère de Nedbank), Ralph Mupita a d’ores et déjà fait part de l’une des grandes lignes de son action: «tirer parti des opportunités de l’accélération numérique pour toucher la population non bancarisée du continent». «Diriger une entreprise qui a une histoire à l’échelle et impact socioéconomique du Groupe MTN est un privilège et un honneur pour moi.
J’ai hâte de travailler avec le conseil d’administration et le comité exécutif du Groupe afin de stimuler la croissance et créer de la valeur pour les actionnaires et les parties prenantes en général. Nous sommes bien placés pour jouer un rôle important et de premier plan dans l’inclusion numérique et financière du continent africain, en collaboration avec nos parties prenantes et partenaires», a commenté Ralph Mupita après sa désignation. À en croire une annonce du Groupe, Rob Shuter, l’actuel président-directeur général quittera ses fonctions le 31 aout 2020.
Diane Kenfack (stagiaire)
Port en eau profonde de Kribi : À l’heure de l’ouverture sur le monde
Le 17 aout dernier, la zone portuaire Kribi conteneurs a accueilli le CMA-CGM Cendrillon comme signe d’élargissement de la visibilité de l’infrastructure à travers la planète.
Un navire long de 334 mètres et d’une capacité de plus de 8 640 EVP, il n’en fallait pas mieux. Au large de la cité balnéaire du Sud-Cameroun, le CMA-CGM Cendrillon a en effet accosté le 17 aout dernier. Lors de sa première escale à Kribi Conteneurs Terminal (KCT), le porte-conteneurs inaugurait ainsi le retour de la ligne directe Asia West Africa Service (Asaf), opérée par CMA-CGM, en partenariat avec le Danois Maersk et le Néerlandais Nile Dutch. Avec la reprise de cette ligne internationale, interrompue en 2019, le terminal à conteneurs du Port en eau profonde de Kribi attire sur lui de nombreux projecteurs dans l’espace maritime du golfe de Guinée.
Véritable porte d’entrée du Cameroun et des pays de l’hinterland (Tchad et République centrafricaine notamment), ce nouveau terminal est appelé à faciliter l’essor du commerce régional et accélérer la croissance économique du pays. Grâce à ce service, les opérateurs économiques camerounais, tchadiens et centrafricains pourront bénéficier d’un transit time favorable pour leurs marchandises au départ ou à destination de l’Asie. Au-delà, comme l’explique Éric Lavenu, directeur général de KCT, la réouverture de la ligne Asaf permet au port de Kribi d’être mieux connecté au reste du monde. Avec la mise en place d’un bureau douanier en 2020, qui complètera l’offre existante de service, il est désormais possible de diminuer le temps de transit pour un gain de productivité significatif, tout en réduisant considérablement les coûts.
À propos de Kribi Conteneurs Terminal
Constitué d’un groupe d’actionnaires camerounais, de Bolloré, de CMA-CGM et de CHEC, le consortium Kribi Conteneurs Terminal est le concessionnaire du terminal à conteneurs du port en eau profonde de Kribi. KCT offre à la chaine logistique camerounaise une infrastructure moderne, adaptée à la nouvelle génération de navires transocéaniques, dont des quais de 350 mètres pouvant accueillir des navires ayant une capacité allant jusqu’à 11 000 EVP. Les infrastructures et les équipements sont conformes aux meilleurs standards internationaux.Diane Kenfack (stagiaire)
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Rendu public le 17 août 2020, le rapport de l’enquête sur le scandale de fuite des épreuves du baccalauréat session 2020 des séries scientifiques établit clairement les responsabilités des uns et des autres impliqués dans la chaine de validation et de sécurisation des sujets dudit examen à l’Office du baccalauréat du Cameroun (OBC).
Célestin Paul Ngoumti (chef de service de la reprographie), Zachée Bona et Nsegbe (cadres détachés, tous professeurs des lycées d’enseignement général) écopent d’une suspension de 3 mois et sans préjudice de poursuites judiciaires pour négligence et complicité. D’autres personnels de l’OBC sont également impliqués dans le scandale. Comme sanction, Héloïse Léontine Tsimi Nga, Junior Issa Hayatou, Gabriel Noel Abena Ngono et Valérie Mfomo Mimfoumou tombent tous sous le coup des mesures disciplinaires diligentées par le directeur de l’OBC.
Il s’agissait d’une enquête administrative pilotée par le secrétaire général du ministère des Enseignements secondaires (Minesec). Dans le sillage de ce dernier se trouvaient des éléments de la direction de la police judiciaire, ceux de la Commission nationale anti-corruption (CONAC) et des cadres de l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (ANTIC).
Diane Kenfack (stagiaire)