PANORAMAPORTRAIT DÉCOUVERTE

Joseph-Marie Ayissi : Créateur melting-pot

Le Français d’origine camerounaise évolue à la fois dans la mode et la bande dessinée.

Son savoir-faire se prête à la créativité tout court. Au quotidien, c’est un trentenaire qui s’autorise des audaces personnelles à partir des inspirations les plus débridées. Pour Joseph-Marie Ayissi, la mode c’est comme une langue vivante sur d’autres matières (coton pur, molleton, jean, wax, milano, cuir et  fourrure synthétique). Et voici près de deux décennies que la légende dure. Du temps suffisant pour contempler de près et examiner dans les infimes détails le travail effectué par le Français d’origine camerounaise. Singuila, Aldeco, Wayne Beckford, Romaric Koffi et Lalcko ont vulgarisé son label. « Wazal », contruit à partir de Waza (parc naturel situé au Nord Cameroun, et « L » qui signifie Lion, un animal symbole du pays), est le prolongement de l’africanité de l’homme.

Reste que Joseph-Marie, spécialisé création des vestes smoking,  a suivi une formation de mode à l’école Vanessa Ruiz à Paris après avoir été piqué par l’aiguille de la création depuis l’atelier paternel et un détour à la mécanique. La trajectoire est  florissante en termes de retombées :  nominé Beffta Awards en 2016 ;  Achievers Awards 2018 à Londres dans la catégorie BEST MALE DESIGNERS. En 2013, il prend également part à la Fashion Night à l’Elysée Lounge de Paris où il présente 3 trois concepts : WazalRock, Braguette télé et Africafutur.

Son travail et ses collections sont désormais reconnus dans le monde entier. Très vite au-delà de la mode, naitra en lui le besoin de raconter l’Afrique à travers une bande dessinée ludique, sensée, culturelle et fantastique. Cette œuvre se nourrit de ses expériences personnelles et professionnelles. Il en fait la vie de son principal héro « Wazal ».  Dans le pipe, « La légende de Wazal », conte représentatif de la vie quotidienne, est annoncée.  Pour le reste, Joseph-Marie Ayissi entend relancer son usine de fabrication au Cameroun. Ce qui permettra aussi de créer des emplois.

Diane Kenfack (stagiaire)

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