Résolution de la crise libyenne :Brazzaville à pied d’œuvre dès ce 30 janvier 2020
La 8ème réunion du Comité de haut niveau de l’Union africaine s’ouvre ce jour dans la capitale congolaise.
Après Moscou et Berlin, c’est au tour de Brazzaville d’accueillir un Sommet sur la Libye. A l’initiative de Denis Sassou Nguesso, chef de l’Etat congolais par ailleurs président du Comité de haut niveau de l’Union Africaine (UA) sur ce pays du Maghreb, la capitale congolaise accueille ce 30 janvier un sommet sur la crise libyenne. En prenant alors appui sur les acquis des précédentes conférences, la réunion qui s’ouvre ce jour et qui en est à sa huitième session, vise à consolider le cessez-le-feu et à trouver des solutions définitives à ce problème né depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011. Pour parvenir à ce résultat, le Sommet de Brazzaville a réuni hier 29 janvier dans la capitale congolaise, les acteurs politiques majeurs de la crise libyenne. Sont ainsi attendus à l’Aéroport international de Maya-Maya, le chef du gouvernement d’Union nationale, Fayez Al Sarraj et le maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’Est libyen.
Absences et présences remarquées
Plusieurs chefs d’Etat ou leurs représentants prendront part aux travaux de Brazzaville. En plus du président de la commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat ; du commissaire Paix et Sécurité de l’UA ; et de l’adjoint du représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, un certain nombre d’experts de la question libyenne feront également le déplacement. Contrairement cependant aux conférences tenues à Moscou le 13 janvier dernier et à Berlin, le 19 janvier dernier, le Sommet de Brazzaville se tiendra en l’absence de plusieurs acteurs internationaux. On notera par exemple l’absence des Etats-Unis, de l’Union européenne, de la Russie et de la Turquie.
Théodore Ayissi Ayissi (stagiaire)