BDEAC-BEI : 32,8 milliards FCFA au profit du secteur privé

Le secteur privé était au centre d’une rencontre il y a quelques jours entre le président de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) et le chef de la représentation régionale de la Banque européenne d’investissement pour l’Afrique centrale (BEI).

 

Pour tout dire, mus par le désir de voir ce segment important de l’économie de la Cemac se développer et contribuer davantage à la compétitivité de la sous-région à l’échelle du continent, Fortunato-Ofa Mbo Ntchama et Nikolaos Milantis ont procédé ce 3 mars 2021 à Brazzaville, à la signature d’un accord de financement. Pour les deux personnalités, c’était dans l’optique de «la mise en place d’une ligne de financement en faveur de la BDEAC d’un montant de 50 millions d’euros, soit 32 milliards 800 millions FCFA», d’après les précisions données par l’institution sous-régionale qui en a rendu compte le 5 mars dernier.

Mais la mise en place du mécanisme de financement au profit de la Banque de développement et, à travers l’institution communautaire, au profit du secteur privé de la Cemac, n’est pas le fruit du hasard.

Elle est la résultante d’une stratégie de mobilisation de ressources plus active et d’un lobbying fait au cours des quatre dernières années en direction de la BEI. Et dans l’entendement des deux partenaires, cette facilité va également permettre «la diversification de l’économie sous-régionale et le développement du secteur social afin de renforcer la résilience des pays face à l’actuelle pandémie de Covid-19». De la sorte, les projets qui seront financés par la BDEAC auront «un fort impact socio-économique dans la sous-région, ce qui se traduira par la création d’emplois et la croissance économique», s’est félicité le président de la Banque de développement.

C’est donc de volonté délibérée qu’il a été décidé que les secteurs d’activité éligibles à ces financements doivent nécessairement se rapporter à «l’agriculture, la pêche, l’industrie agroalimentaire, manufacturière, la construction, le tourisme, les services, l’éducation et au commerce», a détaillé, à toutes fins utiles, la BDEAC. Surtout que pour l’institution communautaire, il existe un autre enjeu. C’est celui «du renforcement du volet financier d’une coopération plus large avec la Banque européenne d’investissement», a laissé entendre Fortunato-Ofa Mbo Ntchama.

TAA

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