INTÉGRATION RÉGIONALEMAIN COURANTE

Pont sur le fleuve Ntem : examen de passage devant les administrateurs de la Bad en bonne voie

Le projet de construction du pont multinational sur le fleuve Ntem, entre Campo (Cameroun) et Rio Campo (Guinée Équatoriale), et de facilitation du transport sur le corridor Libreville (Gabon), Bata (Guinée Équatoriale) et Yaoundé au Cameroun, a mobilisé du beau monde du 3 au 17 juillet dernier. Dans le viseur: «la confirmation des conclusions de l’Aide-Mémoire résultant de la précédente mission de préparation effectuée du 15 au 30 janvier 2023, en vue de préparer toute la documentation exigée pour la soumission du projet au Conseil d’administration de la Bad prévu se tenir pendant le 4e trimestre de l’année en cours», rapporte la Commission de la CEEAC.

Une mission conjointe s’est ainsi déployée pendant deux semaines dans ces deux pays de la sous-région. En plus de leurs représentants, l’attelage était constitué de la CEEAC, de la Banque africaine de développement (Bad), de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (Bdeac) et du Comité technique mixte du projet (CTM). L’exercice a surtout consisté à «confirmer les composantes du projet y compris les activités connexes en faveur des populations riveraines; visiter les sites d’implantation du pont, des voies d’accès et des Postes de contrôle frontaliers; et convenir avec les pays, du nombre de postes à retenir finalement», apprend-on.

La commissaire à la CEEAC en charge de l’Aménagement du territoire et des Infrastructures, Chantal Thérèse Mfoula Edjomo, et les autres membres de la mission ont également eu à cœur de régler d’autres aspects. En l’occurrence «finaliser les études environnementales et sociales; affiner l’estimation des coûts de chaque composante du projet et arrêter en définitive un plan de financement en précisant les activités à prendre en charge par la Bad, l’Union européenne, la Bdeac, ainsi que les contreparties nationales». Selon la Commission de la CEEAC, il ne restait plus alors qu’à «confirmer les arrangements institutionnels avec les administrations des deux pays».

À en croire toujours l’institution sous- régionale, «la mission a atteint les objectifs contenus dans les Termes de référence (TDR). Elle a pris en compte l’inclusion dans le projet d’un volet dédié à la promotion du secteur privé dans la zone, notamment en évaluant les conditions nécessaires à la valorisation par le secteur privé des infrastructures routières, socio-économiques et du pont à construire à la frontière entre les deux pays». Il apparaît dès lors que «le dossier de financement de ce projet pourra être soumis au Conseil d’administration de la Bad pendant le dernier trimestre 2023 pour approbation. Et le lancement des travaux de construction du pont pourrait intervenir à la fin du premier trimestre 2024», apprend-on.

 

Théodore Ayissi Ayissi

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