Nouveau départ entre la CEEAC et l’Unesco
La Commission de la CEEAC et l’Unesco sont sur le point de jeter les bases d’un nouveau partenariat.

C’est au cours d’une rencontre entre le président de l’institution sous-régionale et le directeur régional de l’organisme onusien pour l’Afrique centrale que les deux personnalités sont parvenues à cet accord de principe. Le 17 novembre dernier à Libreville, Gilberto Da Piedade Verissimo et Khaled Salah ont alors clairement envisagé «la révision de l’accord de coopération liant les deux institutions». Comme principale raison évoquée pour justifier cette évolution, il y a que «le passage d’un secrétariat général à une Commission a fait naitre d’autres aspirations et d’autres impératifs au sein de l’organisation sous-régionale. De même, les mutations qui s’opèrent dans le monde n’épargnent pas l’Afrique centrale, qui rêve d’un développement dans tous les secteurs de la vie humaine et au sein de toutes les couches sociales» a présenté le dirigeant communautaire.
Mais la révision envisagée est également motivée par le souci de favoriser la créativité et l’employabilité de la jeunesse en Afrique centrale. Pour ce faire, le président de la Commission de la CEEAC entend «relancer les jeux d’Afrique centrale; donner à la biennale de Luanda une dimension régionale et faire figurer en bonne place dans l’accord de coopération, les questions d’éducation, de formation, de paix et de sécurité». Pour sa part, le directeur régional de l’Unesco pour l’Afrique centrale a laissé entendre que son organisation projette aussi «d’autonomiser les jeunes en les aidant à travailler ensemble pour encourager l’innovation et les changements sociaux, pour participer pleinement au développement de leur société, pour lutter contre la pauvreté et les inégalités, et favoriser une culture de la paix».
Théodore Ayissi Ayissi