L’Artac s’arrime aux standards des organisations régionales et internationales
L’Assemblée des régulateurs des Télécommunications de l’Afrique centrale (ARTAC) a réuni du 5 au 8 février dernier les organismes régulateurs de la sous-région Afrique centrale au Cameroun, plus précisément à Douala.
Il s’agit entre autre de l’ART (Cameroun), l’ARCPE (Congo), l’ARCEP (Gabon), l’Ortel (Guinée Equatoriale) l’Arcep (RCA), l’ARPTC (RDC) et l’Arcep (Tchad). L’objectif de ces assises était d’arrimer les textes organiques de l’Artac aux standards des organisations régionales et internationales en y intégrant l’activité postale dans ses missions. Les projets des textes élaborés (Statuts, règlement intérieur, manuels des procédures, code de transparence, règlement financier, plan stratégiques et plan d’Actions) lors des assises seront présentés pour adoption à la prochaine session ordinaire de la Conférence des régulateurs de l’Artac prévue à Yaoundé du 8 au 11 avril 2024. À ces travaux, la délégation camerounaise présente était conduite par le Chef de division des Affaires juridiques et de la protection du consommateur de l’ART Fabrice Zoh Ondo.
Depuis l’année dernière, lors de sa 8e session ordinaire tenue à Kinshasa, en République démocratique du Congo, l’ARTAC voit l’importance pour les autorités de régulation d’être dotées d’instruments juridiques, matériels, humains et financiers pour remplir efficacement leurs missions. Pour cela, à Kinshasa, l’accent avait été mis sur des aspects tels que l’autonomie décisionnelle, l’autonomie de gestion, la séparation des fonctions de règlementation, de régulation et d’exploitation, ainsi que la formation et la rémunération adéquates du personnel des agences de régulation.
Olivier Mbessité