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Gage d’attractivité des territoires

L’information n’étant pas à la portée de tous, il est urgent de mettre en place une véritable stratégie de collecte de l’information utile pour plus de compétitivité.

 

Dans un contexte où les technologies de l’information et de la communication sont accessibles à tous, malgré les disparités liées à la fracture numérique, « l’information est le levier de développement des territoires », affirme Maguy Dooh Collins. Elle est participante à la deuxième édition du Fief et elle apporte sa contribution aux réflexions sur le thème : « les enjeux de l’intelligence territoriale dans l’espace francophone ». À l’en croire, le recours au patrimoine immatériel s’explique par le fait que l’écosystème manque des infrastructures fondamentales (routes, hôpitaux et énergie, des filières stratégiques).

Eu égard à tout cela, le patrimoine immatériel (l’information) se présente comme un recours alternatif. Par conséquent, il faut travailler sur la captation de l’information pour aider les gouvernements, les administrations et les mairies à mieux se développer. Selon Maguy Dooh Collins, malgré l’existence des structures, l’information est inaccessible. Plusieurs institutions manquent en effet de ressources adéquates et n’ont pas de données suffisantes pour agir et donner des informations «pour les transformer dans un mais stratégique», souligne-t-elle. Et quand bien même les structures existantes, elles ne pensent pas à développer des stratégies pour être compétitives à l’international.

Il est donc clair que les structures mises en place ne répondent pas aux défis internationaux de compétitivité à cause de la culture de non-partage d’informations, que ce soit dans les administrations privées ou dans celles publiques. Pour y pallier, des recommandations ont été faites. «Mettre une véritable stratégie de collecte d’informations pour le développement des territoires, et ce à tous les niveaux. À l’instar du Miti au Japon qui est un outil puissant de guerre économique», fait savoir le panéliste. Selon le Dr Stéphane Mortier, il faut capitaliser l’information des citoyens de la diaspora. Le territoire national des pays francophones ne s’arrête pas à leurs frontières, il inclut leurs diasporas, leurs réseaux diplomatiques et la société civile. En clair, on ne peut pas faire l’intelligence économique tout seul, on le fait avec les autres. Selon Guy Gweth, président du Cavie, il est crucial que toutes les parties participent à une stratégie permettant à un pays de préserver ses intérêts et d’atteindre ses objectifs sur le long terme.

Olivier Mbessité

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