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Examens officiels à Bafoussam: test grandeur nature pour l’antenne régionale de l’OBC 

Ce 31 mai 2022 dans la capitale régionale de l’Ouest, le démembrement de l’OBC était au four et au moulin sous la supervision de la délégation venue de Yaoundé.

L’Office du Baccalauréat du Cameroun (OBC) tenait ce 31 mai 2022 à s’assurer de l’effectivité du processus de décentralisation dans la gestion des examens officiels à Bafoussam dans la région de l’Ouest. Son antenne régionale en est en effet à sa première expérience. Et il ressort que le chef d’antenne OBC, accompagné dans cette tâche complexe par les délégués départementaux des Enseignements secondaires de la Mifi (Bafoussam) et du Koung-Khi (Bandjoun), tient le coup. Ce dernier a notamment procédé à la présentation de cinq sous-centres d’examens afin que la hiérarchie et les hommes de médias constatent le sérieux dont ils font montre dans cette organisation.

Présences

Pour cette première à l’ouest du pays, le chef d’antenne, Fifen Abdou, comme un chef de guerre, a fait le point sur les deux jours de déroulement du baccalauréat de l’Enseignement général. «Vous avez constaté avec moi après les tours qu’on a faits dans le département de la Mifi et les informations que j’ai reçues des autres départements que tout se passe normalement. Ce sont les autres qui témoigneront», communiquait-il. Le patron de l’OBC dans la région de l’Ouest a également ténu à présenter les statistiques de sa circonscription. «Pour le baccalauréat de l’Enseignement général, sur 20 432 inscrits, on a enregistré 130 absents jusqu’à date dont 4 abandons,  soit  un taux de participation de 99,36%», relève-t-il. Avant de préciser que «pour la gestion des ressources humaines qui composent le staff technique constitué de chefs de mission, de chefs de centre, de sous-chefs de sous-centre, de secrétaires et de surveillants, tout le monde répond présent».

Logistique et sécurité

Le plan logistique qui concerne les épreuves n’est pas en reste. «Pour moi, l’antenne OBC est arrivée à point nommé. Avant, on avait beaucoup de stress, aujourd’hui nous recevons les épreuves une semaine avant, nous avons les réserves des feuilles intercalaires, des brouillons. Nous pouvons nous en saisir à tout moment. Dès qu’il y a un problème, on se réfère à l’antenne OBC. Nous ne courons plus derrière le temps et le stress a disparu», avoue Mme Chouloh épse Chantal Feudjeu, délégué départemental de la Mifi. Dans le volet sécuritaire, les autorités administratives ont mis les forces de sécurité dans tous les sous-centres sans oublier la protection des épreuves. «Les candidats et nous n’avons plus peur», déclare M Apollinaire Tamkoua, chef de centre au Lycée technique et bilingue de Bafoussam-Bamougoum.

Descente et curiosités 

Les dires des uns et des autres se sont vérifiés sur le terrain. Au Lycée bilingue de Bafoussam Ndiengdam, on compte 598 candidats et 10 absents. Au lycée de Baleng dans la ville voisine, on a 739 candidats et un seul absent. L’insolite dans cet établissement est qu’une candidate a enfantée en pleine composition et cette dernière a pu reprendre les épreuves. Un autre candidat du même sous-centre présumé coupable d’avoir agressé mortellement son père compose quant à lui sur ordre du Procureur général. Le visite d’inspection au sous-centre de Yom III à Bandjoun marquait la fin de la tournée. Il compte 255 candidas aucun absents.

André Gromyko Balla

Envoyé spécial à Bafoussam

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