INTÉGRATION RÉGIONALEMAIN COURANTE

Corridor Yaoundé-Brazzaville : Bientôt la fin des travaux

A ce jour, le taux d’exécution des travaux s’élève à 99,92% pour un délai de consommation de 99,36%.

La route Sangmelima-Ouesso est une transfrontalière qui traverse une bonne partie de la région du Sud au Cameroun pour rallier la ville de Ouesso en République du Congo sur un linéaire total de 575 km. Il s’agit d’un itinéraire de transit important entre le Cameroun et le Congo. Elle est constituée de plusieurs lots. Notamment: Sangmelima-Bikoula, Bikoula-Djoum, Djoum-Mintom, Mintom-Lele, Lele-Ntem et la bretelle Ntam-Mbalam. Une bonne partie de ces infrastructures sont déjà réalisées. A ce jour, seuls les tronçons Sangmelima-Bikoula et Bikoula-Djoum restent en travaux, avec un taux de réalisation de plus de 75% pour le premier lot cité et près de 70% pour le second lot.

Sur la première section (Sangmelima-Bikoula), le problème majeur rencontré dans l’exécution du projet est lié au fait que l’entreprise iranienne contractualisée a subi les conséquences de l’embargo sur l’Iran. On peut ajouter à cela des problèmes de libération des emprises qui sont en train de trouver une solution et l’accompagnement de l’entreprise qui devient de plus en plus nécessaire. Sur le second lot, Bikoula-Djoum, c’est Arab contractor qui réalise les travaux. Par contre, quelques ajustements restent à faire dans le cadre de la signalisation et de la stabilisation des talus aménagés par des remblais ou des déblais.

Une fois achevé, ce projet aura pour bénéficiaires directs les usagers des transports, ainsi que les personnes vivant dans sa zone d’influence (département de la Sangha au nord du Congo et au sud du Cameroun). «Nous sommes satisfaits de la qualité des travaux. Les prescriptions qui ont été faites ont été globalement exécutées. Nous avons une route bien faite, qui a respecté le cahier de charges prescrit à l’entreprise. Nous avons grand espoir que dans un avenir pas très lointain, le corridor Yaoundé-Brazzaville sera totalement construit», a affirmé le directeur général des travaux d’infrastructures, Benoît Parfait Mbole Mbole.

Il convient de rappeler que le corridor Yaoundé-Brazzaville a pour objectif non seulement d’améliorer la circulation des personnes et des biens entre les deux pays, mais également d’ouvrir des zones à fort potentiel économique. Les financements pour la construction de cette route ont été mobilisés par les deux États avec l’appui de la Banque africaine de développement, la Banque islamique de développement, la Banque arabe pour le développement économique en Afrique, le Fonds saoudien de développement et le Fonds Koweitien.

LK

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