INTÉGRATION RÉGIONALEMAIN COURANTE

Corridor Douala-Ndjamena: les transporteurs sur la voie de meilleures conditions de travail

Un mouvement d’humeur des transporteurs routiers a paralysé il y a une semaine le trafic sur le corridor Douala-Ndjamena. La situation a donné lieu ce 21 octobre 2021 à une réunion de concertation entre les ministres camerounais et tchadien des Transports, et les acteurs du secteur. Les échanges entre Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe, Fatimé Goukouni Weddeye et lesdits acteurs ont débouché sur l’adoption de 12 résolutions.

Douala-Ndjamena. le chemin de croix des camionneurs.

Pour les unes, elles portent sur la gestion des GPS relativement au délai de transit; sur la poursuite des diligences en vue de procéder à la relecture de la convention du 13 avril 1999 portant sur les transporteurs routiers entre la République du Tchad et celle du Cameroun; sur l’officialisation du corridor Kribi-Ndjamena en attendant de le rendre conventionnel, et sur la nécessité d’accélérer la procédure de lecture du code communautaire de la route en zone Cemac.

Les autres résolutions prescrivent la prise en compte des transporteurs camerounais par les autorités tchadiennes, ainsi que la mise sur pied effective d’un Observatoire de la sécurité routière au Cameroun.

«Il était important de venir sur place dans le cadre d’une mission de plaidoyer qui s’est transformée en visite de travail. Nous avons pris des résolutions fortes, concrètes, pragmatiques qui serviront de tremplin à nos travaux», a confié Fatimé Goukouni Weddeye. À sa suite, le ministre camerounais a également tenu à souligner qu’«il y a nécessité de faire intervenir pour ce qui est de la tarification, l’autorité régulatrice qui est l’Autorité portuaire nationale, pour qu’elle travaille en liaison avec les acteurs portuaires», a-t-il proposé.

Les transporteurs rencontrent en effet plusieurs problèmes liés notamment à l’assurance, l’injustice et la double immatriculation. Ils se disent satisfaits des échanges. Puisqu’«une plateforme est mise sur pied au niveau de la direction régionale de la Douane et va permettre d’échanger avec toutes les parties prenantes pour résorber certaines difficultés recensées çà et là. Nous pensons que nous devons continuer afin de travailler au niveau technique avec la délégation tchadienne et camerounaise pour proposer d’éventuels solutions qui vont être complémentaires aux résolutions des travaux», explique Ibrahima Yaya, président-directeur général Ibytrans.

Diane Kenfack

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *