INTÉGRATION NATIONALEMAIN COURANTE

Cop 25: Sassou Nguesso, avocat de la sous-région

Désigné par ses pairs au sein de la Ceeac, Sassou Nguesso a fait entendre la voix des pays de la région qui ont récemment adopté une position sous-régionale commune sur le rôle des forêts de l’Afrique centrale dans la lutte mondiale contre les changements climatiques.

L’Afrique est la région la plus délaissée par la finance carbone

Les gouvernements ont renouvelé leur engagement collectif à réduire les menaces qui pèsent sur la deuxième plus grande forêt ombrophile du monde, tout en s’efforçant d’inciter la communauté internationale à appuyer davantage l’action menée dans la sous-région.

À la tribune de la Cop 25, en sa qualité de président de la commission Climat du bassin du Congo et du Fonds bleu pour le bassin du Congo, Denis Sassou Nguesso a insisté: «le Fonds bleu pour le Bassin du Congo a besoin aussi de vous, des fonds privés et publics. C’est un appel à la société mondiale que je lance solennellement aujourd’hui dans l’esprit de l’accord de Paris».

Organisée à Madrid (Espagne) cette année, après le désistement du Brésil et du Chili, la conférence se retrouve dans une injustice mondiale. L’Afrique est la région ayant le moins tiré parti de la finance carbone. C’est pourtant la région la moins pollueuse et sur qui la planète compte pour absorbée l’émission de CO2 à travers ses forêts. Pourtant, «depuis l’accord de Paris du 12 décembre 2015, les dangers sont de plus en plus grands dans le monde, du fait des changements climatiques. Les populations vivent ces menaces au quotidien avec, entre autres, les cyclones, les inondations, les glissements de terrain et autres», a fait remarquer le président congolais.

Zacharie Roger Mbarga

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