Commerce : Le prix des motos ronfle
Honda, Senké, TVS, Boko-Haram, le coronavirus a fait augmenter le prix à l’achat et cela met les mototaxis dans une situation difficile.
C’est le sujet qui anime les conducteurs d’engin à deux roues dans la capitale quand ils sont stationnés : l’augmentation du prix de vente des motos. Il a pratiquement grimpé à près de la moitié. Du carrefour coron, l’ancienne Cami, Mvan, à borne 10 Odza Awae escalier en passant par Mimboman, pour ne citer que ces lieux, le constat est le même. Les conducteurs de motos à usage commerciales vive sous pression du fait de l’obligation pour les uns, d’avoir à rembourser très rapidement les prêts contractés pour l’achat des motos. Et pour les autres, pour solder les contrats de vente.
Issa, jeune mototaxi du quartier Ayéné dans le quatrième arrondissement de la ville de Yaoundé, se plaint du rallongement du contrat. «Je dois finir le remboursement dans six mois. Au lieu d’acheter cette TVS à 450 mille FCFA, mon partenaire a déboursé 650 mille FCFA», a déclaré ce dernier. En guise de réplique, un facilitateur d’achat de motos indique que « tout est cher. Importer les motos est devenu très compliqué. Les grossistes payent très cher la douane et les commandes sont compliqués actuellement».
Considérant cette réalité, Le quotidien des mototaxis a changé et ils sont très nerveux surtout à l’encontre des clients. Pour une distance qui va de l’Université catholique à Mvog-Mbi, la somme à débourser est de 150 FCFA au lieu de 100 FCFA habituellement. Malgré tout, il reste très difficile d’atteindre le quota de la recette qui ordinairement est de 3000 FCFA.
Plus encore, parmi eux, on retrouve des parents. Ces derniers éprouvent des difficultés pour nourrir aisément leurs familles. À cause de cette augmentation des prix à l’achat, puis pour le transport des clients mis à deux. À Awae escalier sous le nez des policiers nous apercevons une moto de marque Senké transportant justement deux personnes ce Vendredi saint. Ceci, sans se soucier de la pandémie qui sévi. L’explication donnée par l’un d’eux est qu’ils n’ont pas de choix. «Les cahiers de charge doivent être respectés. En plus nous entrons dans les quartiers, alors le problème est où ?», murmure un acteur du secteur à Ékié.
Il est aussi à noter que dans cette profession, il y a eu rallongement du temps de travail qui est passé de 5 heures 30-20 heures à 5 heures-22 heures. Il est aussi à souligner que ces derniers dans leurs réunions qui sont déjà régulières seules les doléances sont leurs préoccupations parce qu’ils estiment souffrir».
André Balla Onana (stagiaire)