Beac: chute de la valeur des titres de trading
Pour l’exercice clos au 31 décembre 2017, le rapport de contrôle de la salle des marchés révèle que la situation des avoirs a connu une dépréciation.
Cette décote concerne les avoirs en devises placés auprès des contreparties (dépôts monétaires, opérations sur titres) et en comptes espèces et titres auprès des correspondants ainsi que la valorisation du stock. Cette position en 2017 s’élève à près de 345,7milliards de francs CFA. Au 31 décembre 2016, elle s’est hissée à près de 1621,7 milliards.
Au chapitre des raisons de cette adynamie figure la cession intégrale du portefeuille de placement constitué des 75% de la valeur des titres d’investissement. En outre, l’arrivée à maturité de 3 lignes de titres du portefeuille d’investissement de valeur nominale (moins 124,5 milliards de francs CFA).
Actifs
Les charges et les produits générés par la salle des marchés retracés dans la comptabilité générale ont permis de dégager un résultat comptable net (hors intérêts sur compte d’opérations et compte spécial de nivellement) de près de 121, 2 milliards de francs CFA au 31 décembre 2017 contre 273 milliards au 31 décembre 2016. Cette baisse significative s’explique par la plus-value marginale dégagée sur la cession des titres de l’exercice d’une valeur de plus de 111 milliards francs CFA (contre près 230, 7 milliards).
Pour ce qui est du stock d’or, sa valeur n’a pas connu de variation entre les exercices 2016 et 2017 demeurant fixe à 201 865,777 onces. Ayant connu une très légère décote, la valeur de marché, elle, s’élève à près de 142, 2milliards francs CFA au 31 décembre 2017 contre près 144 milliards en 2016. Cette baisse découle d’une évolution défavorable du cours de l’once sur la période.
En effet, le cours de l’once d’or s’est déprécié de 1,16% (de 711330 francs CFA en 2016 à 703470 au 31 décembre 2017). Le placement d’or géré par la salle des marchés a généré, au cours de l’exercice 2017, des produits de 248 millions de francs CFA contre 389 millions en 2016. Ceux-ci ont été directement imputés dans le résultat de la Banque.
Zacharie Roger Mbarga