Elles ont le droit de vivre
Le huit mars est-il la fête de la femme ? Ma réponse est “non” car utiliser le singulier, c’est ramener toutes les femmes à une seule, ce qui me semble fort réducteur.
Et puis, s’agit-il de fêter les femmes quand plusieurs d’entre elles continuent d’être battues, tuées, chosifiées ou opprimées ? Pour moi, le huit mars veut avant tout rappeler aux hommes que les femmes ont le droit de vivre, quel que soit ce qu’on peut leur reprocher. Oui, elles ont le droit de vivre, de vivre en paix, de monter à la tribune, de gouverner, etc.
Si les femmes ne sont pas condamnées “à vivre éternellement à genoux”(Simone de Beauvoir dans “Le deuxième sexe”), elles ne sont pas non plus vouées à mendier, à dépendre financièrement des hommes, à se résigner à ce qui les fait souffrir.
Je leur souhaite donc de prendre leur destin en main, de relire les paroles de la poétesse russe Marina Tsvetaeva : “Les ailes ne sont liberté que lorsqu’on les déploie pour voler. Repliées sur le dos, elles ne sont que fardeau.”
Force et courage à toutes les femmes !
JCD