COMMUNAUTÉSINTÉGRATION NATIONALE

Le divers au-delà des faits

La nouvelle vie professionnelle de Patrick Mboma

Prévisionnel
La protection des personnes et de leurs biens peut inspirer des postures diplomatiques particulières. Au moment où la sérénité des relations entre Maliens résidant en Guinée Équatoriale et les «Équato» semblait ne tenir que sur un match de 8e de finale de la CAN 2021, l’ambassade du Mali à Malabo a sollicité des autorités locales la mise sur pied d’un vrai cordon de sécurité pour la communauté malienne de Guinée Équatoriale. Normal dans un environnement où des gangsters de tous genres peuvent s’allier pour enterrer toute espérance de vivre-ensemble.

Célébration
En Guinée Équatoriale, les médias ne sont visiblement pas prêts à oublier le but du Nzalang Nacional contre les Fennecs d’Algérie le 16 janvier dernier. Dans les médias audiovisuels publics et privés du pays, ce but est célébré dans les génériques des émissions sportives. De quoi raviver la joie populaire à travers une mise en scène et des effets spéciaux qui ne cessent d’énoncer le récit selon lequel le Nzalang Nacional ira loin dans cette 33e CAN.

Assurance
On dirait un brutal d’émotions refoulées depuis la CAN 1992. Matar Ba reste très confiant quant au sacre du Sénégal. Au micro d’Africa Foot United ce 27 janvier 2022, l’autorité en charge des Sports au Sénégal a montré son envie de rencontrer le Cameroun un peu plus tard dans cette CAN. Avec assurance, il affirme également que les Lions de la Teranga devraient passer face aux Lions Indomptables.

Changement
On connaît désormais l’affiche du match de dimanche après-midi depuis la victoire de l’Égypte face à la Côte d’Ivoire aux tirs au but ce mercredi. Ce sont donc les Pharaons qui vont affronter les Marocains pour tenter d’obtenir leur place en demi-finale. Et la CAF, dans ses nouvelles directives suite au match de Yaoundé, a d’ores et déjà annoncé que la rencontre se disputerait dimanche à 16h et non 17h comme cela avait pu être annoncé.

Milovan Rajevac
Forcément, les éliminations précoces des équipes de la CAN influent directement sur le destin de quelques coachs… C’est une nouvelle qui était attendue depuis quelques jours déjà, mais qui a été officialisée hier soir. Milovan Rajevac, le sélectionneur du Ghana, qui a été éliminé dès la phase de poules de la CAN 2021, a été remercié de son poste de sélectionneur. «Le Conseil exécutif, après avoir examiné les trois rapports et les engagements avec les principales parties prenantes, a décidé de mettre fin à sa relation avec l’entraîneur Milovan Rajevac et a également décidé que le comité de gestion des Black Stars soit reconstitué. L’Association tient à remercier Milovan Rajevac et le Comité de gestion pour leur service et leur souhaite le meilleur dans leurs projets futurs», a annoncé un communiqué du ministère ghanéen des Sports.

Ambitions
Le Maroc a mis fin à une disette de 18 ans! Vainqueur renversant du Malawi (2-1) ce mardi en 8e de finale de la CAN 2021, la bande à Vahid Halilhodzic a remporté son premier match à élimination directe dans la compétition depuis 2004! Cette année-là, les Lions de l’Atlas étaient parvenus jusqu’en finale (défaite face à la Tunisie, pays-hôte). Depuis, ils cumulaient les déceptions entre éliminations au premier tour (2006, 2008, 2012, 2013), non-qualifications (2010, 2015) puis élimination contre l’Égypte en quarts en 2017 (dernière édition sans 8e de finale) et face au Bénin en 8e en 2019. Voilà qui devrait un peu plus accroître l’appétit de ces Lions ambitieux.

Point de vue
«Vous savez, c’est pourquoi j’aime l’Afrique, c’est une grosse erreur (l’arbitre qui a terminé le match plus tôt que prévu), mais c’est l’Afrique, vous devez l’aimer et passez à autre chose. Nous devons juste le corriger et vous savez, nous nous améliorons, mieux et nous apprenons. Nous sommes dans le processus d’apprentissage et je suis très honoré et heureux d’être un Africain. Ce qui est arrivé à l’arbitre est une grosse erreur, mais je suis sûr qu’il en tirera des leçons», dixit Emmanuel Adebayor sur Canal+Sport le 21 janvier 2022.

Consultants
Leur émergence dans la CAN depuis quelques années a indéniablement changé la manière dont on commente les matchs. Tout est dans l’instant. De nouveaux formats ont aussi vu le jour: un média comme Canal+Sport a changé la façon de décrypter la CAN avec un certain Patrick Mboma, par exemple. «Il n’y a que deux lectures du foot: l’une enfantine, l’autre adulte. Je vis mon métier avec le recul d’un adulte, mais quand je retrouve le match, le stade, le geste sportif, le direct, je retombe immédiatement en enfance. Commenter, c’est la même chose en 2022 qu’en 1983. Je fais, à peu de chose près, le même métier que Thierry Roland, Abel Mbengue ou Abed-Nego Messang. Même si, bien sûr, on ne peut plus aborder les mêmes thèmes avec les mêmes mots», commente l’ex-attaquant des Lions Indomptables.

Guillaume Ilunga
Entraineur et instructeur FIFA-CAF cité par Radiookapi.net le 10 janvier dernier, Guillaume Ilunga semble dire que l’absence de la République Démocratique du Congo (RDC) à la CAN 2021 est justifiée. «Nous devons suivre cette compétition avec beaucoup d’attention et le vrai niveau du football africain sera respecté. La CAN se joue sans la RDC qui n’a pas pu se qualifier à la phase finale. C’est une désolation. Nous avons récolté ce qu’on a semé: l’improvisation, le désordre et le clientélisme. Dieu a été correct. C’est une façon de nous remettre en cause», estime Guillaume Ilunga.

Issa Yaya
Il fait partie des 64 arbitres sélectionnés pour la CAN 2021 en tant qu’arbitre assistant. Ce Tchadien est né en 1979 à N’Djamena. Ancien joueur de football, il a ensuite embrassé la carrière d’arbitre.

Appréciation
«D’une manière générale, l’Afrique réserve bien des surprises. Que la CAN ait lieu au Congo, au Cameroun ou dans un autre pays africain, les conditions de séjour diffèrent. Ça n’a rien à voir avec les conditions de séjour que nos joueurs ont connues à Doha à l’occasion de la Coupe arabe des nations qui vient d’avoir lieu en décembre dernier. En Afrique, on n’est jamais à l’abri de mauvaises surprises et aucun pays ne ressemble à l’autre.

Quand on s’apprête à disputer une CAN, il faut s’y préparer sur tous les plans, notamment le volet psychologique. Tous les détails ont leur importance dans la préparation des matches. L’hôtel dans lequel on séjourne, la logistique mise en place pour les déplacements que ce soit pour les entraînements ou pour les matches. J’ai vécu deux finales de Coupe d’Afrique des nations. Au Burkina-Faso, nous étions logés dans des villas et avions des problèmes pour l’alimentation et le transport. Il nous arrivait d’attendre plus de deux heures pour aller aux entraînements. En Afrique du Sud, c’était nickel. Les menus étaient respectés à la lettre, les bus venaient à l’heure pour nous emmener aux entraînements. C’était l’exception à la règle». Paroles du Tunisien Ali Selmi (ex-coach adjoint des Aigles de Carthage).

Jean-René Meva’a Amougou

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