Village de la CAN et gastronomie : L’appétit vient en… criant

Les fans de football ont la possibilité depuis le début de la compétition de joindre l’utile à l’agréable à l’Hôtel de ville Yaoundé. Des restaurateurs locaux sont mis à contribution pour agrémenter leur séjour. Petites et grandes entreprises sont également de la partie.

Fan zone de l’Hôtel de ville de Yaoundé: rendez-vous du bien manger et du bien boire

Le village de la CAN de l’Hôtel de ville de Yaoundé offre des menus variés à ses hôtes. On y retrouve un peu de tout. Grillades, plats locaux avec pour accompagnements du plantain, des pommes frites ou vapeur, des «miondo», du manioc ou du «fufu». Cette diversité de l’offre est le fait des restaurateurs mobilisés et déployés sur le site. Ce sont des hommes et des femmes dont le besoin commun est d’accroître leur chiffre d’affaires.

Le stand de Mado symbolise l’offre globale du site. Il est riche et diversifié. Elle a dressé deux emplacements pour recevoir ses clients. Le premier est disposé à l’air libre, où elle fait des grillades de poisson et de poulet. Son récipient de 100 litres laisse transparaître une dizaine de poissons frais restants. À croire que les affaires se portent bien pour elle. Le second emplacement est une tente qui sert de restaurant pour les clients friands de plats locaux. Elle raconte son activité au quotidien: «la vente dépend des rencontres.

Quand ce sont des rencontres importantes, comme celles des Lions Indomptables, il y a affluence ; très difficile de se trouver une place assise. Par contre, les autres jours, on vend peu. Nous veillons seulement à ne pas perdre notre marchandise». Deux clients se présentent à elle. Ils veulent manger un morceau. Elle dévoile son menu: «de ce côté, nous avons les grillades. Le quart de poulet est à 2500 FCFA, le poisson braisé va de 1500 FCFA à 4000 FCFA. Tout dépend de la qualité et de la grosseur de l’aliment que vous choisissez madame. Enfin les brochettes à 200 FCFA. En face, c’est notre stand (leur indiquant du doigt une tente dressée non loin, ndlr).

C’est un mini-restaurant. Vous avez la possibilité de consommer des plats encore chauds comme l’okok, le «eru», le kanga ou la vipère. Là-bas, les prix varient de 1000 FCFA à 3000 FCFA». D’autres prestataires accostent les arrivants sur le site. Elie est un jeune restaurateur. Il prépare des grillades et quelques plats comme les autres concurrents. Il a un menu spécial: «on peut vous faire du bouillon de poulet, de poisson maquereau ou de bars à 2500 FCFA accompagné des pommes ou du plantain vapeur. Par ailleurs, on a pensé aux beignets, haricots et la bouillie. Sinon, nous avons aussi tout ce que vous voyez dans ce village».

Sa voisine de gauche s’en tient uniquement aux grillades de poulet ou de porc. Elle commercialise l’unité à 200 FCFA ou 300 FCFA.

Consommation
Les amateurs de la bouffe accompagnent leurs plats de boissons. Les produits du brasseur Kadji sont les seuls à être commercialisés dans ce village. Mado précise: «vous ne pouvez que consommez «Kadji beer», «Spécial» ou Madiba, leur eau minérale. La décision vient du comité d’organisation de cette fan zone, donc on ne peut que suivre les consignes». Les clients semblent ne pas se plaindre. Les tables sont remplies de bouteilles de bière et de jus à moitié vides. Le stand d’Elie présente d’autres saveurs spécialement naturelles. Il évoque: «des jus naturels pressés de tous les fruits. Ceux qui ont les moyens commandent du vin rouge».

Le village est rythmé par des chansons jouées à partir d’un grand podium de musique. Les visiteurs de la fan zone les fredonnent en exécutant des pas de danse assez connus dans la ville de Yaoundé.

Presvualie Ngo Nwaha (stagiaire)

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