Cameroun-Banque mondiale : 1234 milliards FCFA pour 18 projets

La nouvelle consistance du portefeuille est la résultante de la signature à Yaoundé de trois nouveaux accords de crédit d’un montant total d’environ 236,54 milliards FCFA.

Alamine Ousmane Mey et Abdoulaye Seck au moment
de l’échange des parapheurs.

Le Cameroun goûte depuis ce 12 octobre 2021 au fruit de la dernière visite de travail d’Ousmane Diagana, le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et centrale. De nouveaux accords paraphés par Alamine Ousmane Mey (ministre camerounais de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire) et Abdoulaye Seck (directeur des opérations de la Banque mondiale) sont relatifs à des prêts d’un montant global de 360,6 millions d’euros, soit environ 236,54 milliards FCFA. Ils portent ainsi à environ 1234 milliards FCFA le portefeuille actif de l’institution de Bretton Woods au Cameroun.
«Le nombre de projets en cours de mise en œuvre passe dès lors de 15 à 18 et induit un accroissement du volume de notre portefeuille de 23,7%», relève Alamine Ousmane Mey. Le Minepat précise en plus que jusqu’à ce 12 octobre 2021, «l’ensemble des engagements s’élevait à environ 1813,65 millions de dollars américains, soit environ 997 milliards FCFA».

Projets
Le premier accord d’un «montant de 112,400 millions d’euros, soit environ 73,734 milliards FCFA, porte sur le financement du Projet d’appui au développement de l’Enseignement secondaire et des compétences pour la croissance et l’Emploi (PADESCE)». Le deuxième «d’un montant de 179,7 millions d’euros, soit 117,8 milliards FCFA est relatif au financement du Projet d’amélioration et de valorisation des investissements de la Vallée de la Benoué (Viva-Benoué)». Quant au dernier, il est d’un «montant de 68,5 millions d’euros, soit environ 44,9 milliards FCFA et est destiné au financement du Projet régional sur l’autonomisation de la femme et le dividende démographique, volet Cameroun (SWEDD 2)».

Contours
«S’agissant du projet SWEDD 2 sur l’autonomisation des jeunes filles et des femmes au Cameroun, c’est l’occasion de faire en sorte que les jeunes filles restent à l’école, qu’elles aient une formation de qualité et puissent demain avoir des emplois productifs», précise Abdoulaye Seck.

Pour ce qui est du PADESCE, il a vocation à répondre à certaines attentes des jeunes. «Il concerne leur éducation et leur formation adaptées aux besoins du marché du travail. 10.000 jeunes stagiaires pourront ainsi être soutenus en vue d’un accès à un Fonds de développement des compétences», à en croire le responsable international.

Quant au projet Viva-Benoué, on note qu’«il y a un potentiel de 17 000 hectares dont seulement 1000 sont pour l’instant mis en valeur. Il sera donc possible de soutenir l’exploitation de 14 000 hectares». La preuve par trois pour Abdoulaye Seck «que la coopération entre le Cameroun et la Banque mondiale est au beau fixe et qu’elle va continuer ainsi».

Théodore Ayissi Ayissi

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