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Rentrée scolaire et académique : La grande toilette des établissements

Dans les lieux scolaires, l’on observe des travaux soit pour réhabiliter les bâtiments existants, soit pour en construire de nouveaux.

Certains travaux visent à sortir les établissements de la clandestinité.

Les peintures refaites, des dalles coulées, des carreaux posés, tables bancs et tableaux repeints, des écoles qui gagnent en termes d’espace et de qualité infrastructurelle, tel est le nouvel aspect observé au niveau des établissements du primaire, secondaire et supérieur de la capitale politique camerounaise. Les promoteurs d’établissement, surtout privés laïcs, s’attèlent à donner un nouveau look à leurs structures afin de pouvoir attirer un maximum d’élèves et étudiants. Pour Florence LUM, promotrice d’établissement maternelle et primaire, «tout promoteur doit investir afin de donner un cadre agréable à ses élèves et aider le gouvernement à juguler la surpopulation scolaire».

Nous sommes a Nkolanga’a sur la route de Mfou dans l’arrondissement de Nkolafamba, à 200 mètres du carrefour Awae escalier. L’on peut apercevoir des deux côtés de la route, des dalles coulées appartenant au groupe scolaire Marie Albert. Mais le principal ne souhaite pas en dire davantage. «Je ne peux pas vous parler, constatez seulement les travaux qui avancent», indique le responsable. Même son de cloche du côté du collège père Monti. «La peinture a changé ici, on passe du rouge au bleue-rouge par endroit», dit un élèves. «il faut éviter la monotonie», réplique un préfet d’études. À Nkomo dans l’arrondissement de Yaoundé 4e au groupe scolaire bilingue New Academy, on se prépare aussi. «Nous refaisons la peinture afin d’offrir un lieu adéquat à nos enfants». Plus encore, «un bâtiment en étage est construit parce que l’année dernière, le cadre était peu commode», reconnaît la promotrice. «Je suis allé prendre un prêt à la banque pour cet investissement», confie-t-elle alors.

Du côté de Meyo a Odza, la reconstruction de l’école détruite par l’autoroute a débuté. «Le gouvernement lance les travaux pour apaiser la colère des parents, on ne sait pas si cette école sera en matériaux provisoires compte tenu du temps qui est déjà court», s’interroge Bernard Balla, premier notable du quartier.

Le supérieur
Le supérieur n’est pas en reste. Partout dans la cité capitale, on retrouve des instituts professionnels de l’Enseignement supérieur (IPES). À l’Institut supérieur Siantou à Coron dans le 4e arrondissement de Yaoundé, «nous sommes en phase terminale dans l’achèvement des travaux du plus grand bâtiment construit dans l’enseignement supérieur au Cameroun», déclare un ingénieur qui requiert l’anonymat. Pour Benjamin Nyoum responsable des programmes dans ladite école, «le bâtiment doit être inauguré le 20 de ce mois, d’où l’hyper accélération des travaux», confie-il. Tout à côté, à l’Université catholique d’Afrique centrale (Ucac), un bâtiment est également en construction. «Pendant qu’on coule les dalles, on voit aussi des murs être peints. C’est pour montrer aux uns et aux autres que le bâtiment s’achève au fur et à mesure. Il doit être livré d’ici la rentrée», affirme Jean Bernard, chef de chantier. Plus encore, «nous accélérons les travaux pour respecter les délais».
À Etam-Bafia, l’Institut de formation pour les professionnels des métiers de l’immobilier «doit aussi se refaire une beauté, même si le bâtiment est encore flambant neuf», déclare la responsable des programmes dans ledit institut.

André Balla Onana

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