OEACP, IDA, la mesure de la coopération internationale
Une audience à Libreville et une participation active à une réunion de haut niveau à Abidjan ont permis au Pr Daniel Ona Ondo de rappeler les vertus d’une telle coopération.

À l’intérieur de l’espace communautaire ou en dehors de celui-ci, le président de la Commission de la Cemac a brillé par une diplomatie active au cours des 30 derniers jours. Le 12 juillet dernier à Malabo en Guinée Équatoriale, par exemple, le Pr Daniel Ona Ondo a reçu à son Cabinet de travail, le directeur, chef du Bureau du Centre d’information de l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP), Patrice Niyongabo. Entre autres retombées de l’audience, le dirigeant communautaire a reçu une invitation de son hôte. C’est pour «prendre part au symposium sur la coopération sud-sud et triangulaire qui se tiendra le 3 septembre 2021», renseigne un communiqué de la Cemac.
Telle qu’elle a été calibrée, la rencontre du 12 juillet dernier à Malabo a également permis aux deux personnalités de faire le point, d’évoquer et de revisiter «la coopération entre le Centre d’information des ACP et les organisations régionales de l’Afrique centrale que sont la Cemac et la CEEAC». Le large tour d’’horizon auquel cela a donné, a offert au Pr Daniel Ona Ondo d’être aussi informé de l’état des négociations Post-Cotonou. Patrice Niyongabo a alors indiqué à son intention qu’«après deux ans de tractations, un accord politique a été trouvé. Il ne reste plus que la finalisation des derniers détails pour que l’accord soit signé, ce qui interviendra probablement en fin de cette année», a-t-on appris.
IDA
Le Pr Daniel Ona Ondo a également eu l’occasion au cours des derniers jours de représenter la Communauté au-delà de nos frontières. Il s’est par exemple rendu en Côte d’Ivoire le mois dernier. Il s’agissait pour le président de Commission de répondre à une invitation du président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Dramane Ouattara, et de prendre part le 15 juillet dernier à Abidjan à une réunion de haut niveau. Selon les indications fournies à ce sujet par l’institution communautaire, ladite réunion portait «sur la 20e Reconstitution des ressources de l’Association Internationale de Développement (IDA-20)».
Il est à noter que la reconstitution de l’IDA-20 vise à soutenir une relance forte suite à la crise engendrée par la pandémie de la Covid-19 et à aider le continent africain à poursuivre sa transformation économique. Dans sa conception d’ailleurs, l’IDA est une institution du Groupe de la Banque mondiale et elle constitue d’après le président de la Commission de la Cemac «l’une des plus importantes sources de financement pour lutter contre l’extrême pauvreté dans les pays aux revenus les plus faibles du monde. Elle accorde ainsi des prêts et des subventions à taux zéro ou faible à ces pays». Toutes choses qui sont de nature à intéresser les pays membres de la Cemac.
Face à ces enjeux majeurs pour la sous-région, le président de l’institution communautaire ne pouvait rester indifférent. En décidant alors de répondre présent à cette réunion de haut niveau, le Pr Daniel Ona Ondo portait certes la voix de son institution. Mais il défendait aussi les intérêts de l’ensemble de la sous-région. Pour ce faire, il a notamment endossé les conclusions et résolutions de la «Déclaration d’Abidjan».
Théodore Ayissi Ayissi