INTERVIEWPANORAMA

Le Nyong-et-Kellé a besoin du soutien de S. E. Paul Biya pour présider le Conseil régional du Centre.

Bienvenu Bitom Tjomb, Président de la sous-section RDPC de Yabi

 

 

Je profite de votre tribune pour adresser mes vœux les meilleurs pour l’année 2021 à ma famille naturelle du canton YABII, ainsi qu’à ma famille militante RDPC et à tous les amis et connaissances.

Qu’est-ce qui vous a marqué dans l’actualité nationale en 2020 ?

Je m’arrêterai sur quatre faits qui m’ont marqué.

  • La vie au sein de notre parti lors du double scrutin de février 2020. Certains camarades, mêmes les membres titulaires et suppléants du Comité central ont battu campagne contre le RDPC dans le Nyong-et-Kellé avec pour motif de ne pas avoir été investi, cela sans qu’ils ne soient frappés d’aucune sanction. Une très mauvaise image pour mon parti.

 

  • Les premières élections des premiers conseillers régionaux dans notre pays et la victoire du RDPC dans le Nyong-et-Kellé qui a surpris même la hiérarchie du parti. Le RDPC partait perdant au regard du nombre des conseillers municipaux dont il disposait face aux conseillers du parti opposé qui avait déjà la majorité absolue. Cette victoire confirme l’engagement et la prise de conscience du Nyong-et-Kellé pour le changement du statut du département marginalisé et stigmatisé : pour quelles raisons le Nyong-et-Kellé est le seul marginalisé et stigmatisé dans la région du Centre depuis le retrait du poste de premier vice-président de l’Assemblée Nationale ? Nous n’avons plus jamais occupé un rang protocolaire soit dans le parti, à l’Assemblée Nationale et au gouvernement. Cette marginalisation renforce l’opposition dans notre département et transforme notre département en terrain d’expérimentation politique. Cette situation laisse croire à la majorité des militants que leur militantisme n’est pas considéré à sa juste valeur.

Nous sommes conscients que seul le président national de notre Parti, président de la République, père de tous, peut corriger cette injustice en demandant l’investiture d’un conseiller régional de son choix originaire du Nyong-et-Kellé à la présidence du Conseil régional du Centre.  

  • La demande de création de la région de la Grande Sanaga-Maritime introduite par l’élite intellectuelle de cette partie du pays est tout simplement la correction d’une injustice qui mérite réparation. Les arguments qui militent pour cette dispersion viennent du faite que notre peuple a résisté aux colons impériaux et le fils de cette région a été le porte flambeau de la résistance nationale. Aujourd’hui les données ont changés. Nous avons refusé les villes mortes et toute manœuvre de déstabilisation. L’engagement du nationaliste Ruben Um Nyobe dans la lutte pour l’indépendance continue à faire de nous des victimes de la marginalisation et de la stigmatisation gratuite… La création de la région de la Grande Sanaga-Maritime reste la seule réparation de cette injustice coloniale.

 

  • La gestion de la pandémie Covid-19.

Nous avons risqué dans le suivisme occidental un suicide total qui devait paralyser le pays sur le plan économique, sanitaire et éducatif. Nous saluons le gouvernement qui a bien suivi les instructions du président de la République et promu notre pharmacopée traditionnelle. Nous pouvons nous tromper, mais le Cameroun est un grand pays. Nous remercions Mgr. Kleda qui a soulagé plusieurs malades gratuitement. Nous remercions notre frère Amougou Belinga qui a cru très tôt à ce grand prélat en lui accordant un soutien financier très important et nous remercions tous les acteurs qui se sacrifient au quotidien.    

Mais il faut décrier et dénoncer les attitudes de certains membres du gouvernement qui brillent par leur interpellation dans les interventions du chef de l’Etat. Deux cas marquants à savoir le paiement direct de la taxe sur les téléphones androïdes importés par les citoyens et l’obligation du vaccin des jeunes filles en milieu scolaire.

2021, nous le savons, est une année de renouvellement des organes de base dans votre parti. L’homme politique que vous êtes a-t-il un agenda particulier ?

Agenda particulier non. Mais un agenda collectif, pour avoir été le président des jeunes du RDPC de Nyong-et-Kellé, pour avoir occupé d’importantes fonctions au sein du parti au niveau national, à savoir président de sous-section RDPC pendant deux mandats. Sauf avis contraire de la base militante, il me revient le droit de postuler à la tête de la section RDPC de Nyong-et-Kellé Ouest 1. Car lors des renouvellements de 2015, devant le doyen S.E. Felix Tonyè Mbog, notre président de la section RDPC actuel a déclaré que c’était son dernier mandat.

Quels sont les principales doléances de votre sous-section ou du canton Yabi ?

Le canton Yabi a besoin de la route et des ponts sur le tronçon (Manguengues – Song-Mbong–Elog Batindi 85Km) et la réalisation de la promesse de la campagne présidentielle de 1997 à Éseka qui est la création de l’arrondissement à Song-Mbong dans le Nyong-et Kellé arrondissement Messondo. Cette doléance est très loin d’être un luxe. Car pour signer une copie de la CNI, l’habitant du canton Yabi dépense au moins 10 000 FCFA de transport, aller et retour, sans compter les frais des timbres, faisant un détour soit par l’Océan et la Sanaga-Maritime pour arriver à Messondo ou en passant par Éseka. Ceci étant entendu qu’il n’y a pas de route qui relie le canton Yabii à Messondo.

Un mot pour les militants de la sous-section de Yabii I.

Bonne année à mes premiers militants que sont mon épouse et mes enfants à qui je cause trop de soucis par rapport à mon engagement militant et je veux leur dire que je sollicite encore et toujours leur indulgence. 

Bonne année chers camarades et sympathisants, restons fidèles au RDPC et à notre président national, président de la République, Chef de l’État pour le développement de notre canton Yabii et du Cameroun en général.

Bonne année 2021 !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *