Vers un renforcement de l’intégration académique dans la sous-région
La poursuite et le renforcement de l’intégration dans la sous-région Afrique centrale restent, pour les populations comme pour les dirigeants, un objectif majeur.

Et dans le flot d’initiatives prises dans ce sens, il y a celle de la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC). Le 30 octobre dernier, sous l’impulsion de son président, l’institution communautaire a décidé d’explorer à nouveau la piste de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation technologique. C’est pour, non seulement pouvoir jouer sa partition, mais davantage encore pour contribuer à concrétiser une ambition légitime. C’est alors à ce titre que Gilberto Da Piedade Verissimo, président de la Commission, secondé sur ce terrain par la commissaire Yvette Kapinga Ngandu, a convié les ministres de la sous-région en charge de ces secteurs «à une réunion de concertation sur l’intégration académique en Afrique centrale», précise un communiqué de l’institution en date du 27 octobre.
Si l’on s’en tient aux indications contenues dans ledit communiqué, la réunion par visioconférence des ministres devait également connaitre la participation «d’éminents membres qui constituent le Réseau des établissements d’enseignement supérieur et des institutions de recherche de l’Afrique centrale (Reesirac)». Ainsi, au cours des travaux, il a été question «d’élaborer un projet de protocole d’accord entre la CEEAC et le Reesirac; de faire le point sur l’état actuel de la coordination et de la coopération interuniversitaire; et de rappeler l’importance de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique dans le processus de l’intégration régionale et continentale», fait également savoir le communiqué.
En plus des soixante-dix membres du Reesirac conviés à la réunion destinée à donner une nouvelle impulsion à l’intégration en Afrique centrale, la Commission de la CEEAC a également voulu associer d’autres organisations continentales et internationales qui comptent dans ces domaines. Le secrétaire général du Conseil africain et malgache de l’Enseignement supérieur (Cames), a à ce titre, pris part aux travaux, en même temps d’ailleurs que la directrice de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) en Afrique centrale et dans les Grands Lacs.
Théodore Ayissi Ayissi (stagiaire)