BDEAC : 45 milliards FCFA de perfusion à deux États de la sous-région

La Banque de développement des États de l’Afrique centrale (Bdeac) a de nouveau montré sa disponibilité à se tenir aux côtés des pays de la sous-région.

Le siège de la Bdeac.

Deux Etats de la Cemac actuellement en difficulté ont justement bénéficié la semaine dernière de son intervention. Pour se faire, quatre accords de financement ont été signés respectivement avec le Tchad et la Guinée Équatoriale. L’institution communautaire a ainsi consenti à débloquer un montant global de 45 milliards FCFA et à les mettre à la disposition desdits États. Malgré la pluralité des domaines qui auraient pu être concernés, un dénominateur commun se dégage cependant de la lecture des communiqués de presse y afférents. Au cours des cérémonies de signature des 14 et 18 août derniers, les représentants de la Bdeac ont tenu à faire valoir l’idée que «les accords de financement dont il est question concernent le plan de riposte contre la Covid-19».

Deux cérémonies ont donc suffi à positionner la Bdeac comme un acteur de la lutte contre la pandémie de Covid-19 en Afrique centrale. La première s’est déroulée à Ndjamena au Tchad, le 14 août dernier. Grâce à deux accords de prêt, le gouvernement tchadien a obtenu de la Banque de développement un montant de 29 milliards FCFA. Seulement, ce n’est pas la totalité de la somme qui est destinée à financer le plan de riposte. Selon les termes d’un des accords, 14 milliards FCFA seront consacrés «au projet de mise en valeur des ressources en eaux souterraines et à la valorisation des eaux des provinces de l’Ennedi Est et Ouest». Cela sera fait en conformité avec le Plan stratégique 2017-2022 de la Banque de développement, conçu du reste pour donner la priorité aux plans nationaux.

Quant à la seconde cérémonie, elle a réuni, le 18 août à Malabo en Guinée Équatoriale, les responsables de la Bdeac et les autorités équato-guinéennes. Comme avec le Tchad, les accords de financement d’un montant de 16 milliards FCFA ont aussi eu deux volets. Le gouvernement équato-guinéen est notamment intéressé par la construction d’un nouveau terminal à passagers à l’Aéroport international de Bata et a obtenu le soutien de l’institution sous-régionale. La somme de 1 milliard FCFA sera alors affectée à ce projet en guise d’avenant à un accord de prêt antérieur.

Théodore Ayissi Ayissi

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *