L’Afrique centrale à l’ère du e Transfert

La Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) est bien décidée à faire entrer la sous-région dans la modernité.

Abbas Mahamat Tolli, gouverneur de la Béac

Dans une circulaire en date du 6 août dernier, le gouverneur de l’institution a indiqué qu’une application numérique destinée à accélérer le traitement des demandes de transferts internationaux vient d’être lancée. Abbas Mahamat Tolli a précisément fait savoir qu’«à compter du 1er septembre 2020, les traitements de dossiers (demandes de transferts) par messagerie électronique seront abandonnés au profit exclusif de e Transfert».

Avec cette plateforme, la Banque centrale vise globalement l’optimisation de la dématérialisation du processus de traitement des demandes de transfert hors zone Cemac. C’est du reste une application qui sera mise à la disposition de tous les acteurs et notamment des banques, des agents économiques, mais également des Trésors publics. Selon des indications contenues dans la circulaire de Abbas Mahamat Tolli, «l’application, dans sa forme actuelle, est la première phase d’un chantier plus large d’automatisation du suivi de la règlementation de change».

Autant dire que la Banque centrale fonde de grands espoirs dans cette approche. En outre, si l’on s’en tient à d’autres explications du gouverneur de l’institution, on se rend compte de ce que l’innovation a aussi pour vocation «d’assurer la traçabilité et la disponibilité des informations de suivi en temps réel, de même qu’elle offre l’opportunité à ses utilisateurs d’accéder à des reportings». Il y a donc tout à gagner à s’approprier ce nouvel outil. Du côté de la Beac, quoi qu’il en soit, on est plutôt confiant. «La phase de test débutée en février 2020 a donné des résultats satisfaisants», s’est réjoui le gouverneur de la Beac.

 

TAA

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