INTÉGRATION RÉGIONALEMAIN COURANTE

Rafles en Guinée Équatoriale : le Cameroun au chevet de ses ressortissants

Ces derniers bénéficient d’un appui multiforme de la part de la représentation diplomatique qui travaille à leur libération.

L’ambassadeur du Cameroun en Guinée Équatoriale a signé le 3 novembre dernier un communiqué. Par ce moyen, Désiré Jean Claude Owono Menguele informait la communauté camerounaise que «depuis le lundi 1er novembre 2021, des compatriotes ont été interpellés et retenus au Complexe multisports de Malabo (Banapa) aux côtés de nombreux ressortissants étrangers vivant dans la capitale équato-guinéenne».

À l’en croire, d’autres informations obtenues du Consulat à Bata faisaient également état de ce qu’«une opération similaire se déroule sur la partie continentale depuis le samedi 30 octobre 2021 et les étrangers retenus seraient gardés au Stade omnisport de Nkoantoma et dans divers postes de police de la ville de Bata».

Ces précisions de l’ambassadeur du Cameroun dans ce pays de la sous-région viennent ainsi mettre fin à des rumeurs et à une campagne de désinformation ayant déjà cours sur les réseaux sociaux. Certaines informations annonçaient en effet des «rapatriements à bord d’aéronefs militaires équato-guinéens, des mauvais traitements dans les lieux de détention et l’inertie de l’ambassade face à la situation».

Assistance
Pour le diplomate camerounais, il n’en est rien. Bien au contraire. Puisque «une fois informée, l’ambassade a immédiatement saisi les autorités du pays d’accueil à l’effet de solliciter des informations relativement à cette vaste opération d’interpellation d’étrangers».

Bien mieux, «l’ambassade a procédé aux premières mesures urgentes d’assistance consulaire aux compatriotes détenus à Malabo». Selon Désiré Jean Claude Owono Menguele, cette assistance a permis de fournir «le mardi 2 novembre 2021, notamment de denrées alimentaires et des produits hygiéniques et sanitaires de première nécessité».

Par ailleurs, la finalisation des démarches consulaires est en cours et devrait permettre, à en croire l’ambassadeur, d’en savoir plus sur l’opération équato-guinéenne, voire d’obtenir la libération des compatriotes.

Théodore Ayissi Ayissi

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