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Perspective : la Fotrac aux frontières du Tchad

C’est peut-être la grande innovation de la 15ème édition déjà annoncée du 8 au 21 juillet prochain dans la zone des trois frontières Cameroun, Gabon, Guinée Équatoriale.

 

La présidente du Réseau des femmes actives d’Afrique centrale (Refac), Danielle Nlate, est déjà au four et au moulin. C’est à l’effet d’entamer et de poursuivre les préparatifs de la 15eme édition de la Foire transfrontalière annuelle de l’Afrique centrale. Elle se tient du 8 au 21 juillet prochain dans la zone des trois frontières entre le Cameroun, la Guinée Équatoriale et le Gabon. Pour la réussite de cet évènement intégrateur, la première réunion préparatoire se déroule le 11 janvier prochain à Yaoundé dès 11 heures dans la salle de conférence du ministère du Commerce (Mincommerce). Il s’agira pour les acteurs de faire les comptes de l’édition 2023, et de peaufiner les conditions de participation de l’édition 2024.

Au-delà de ces différentes articulations Danielle Nlate, promotrice de la Fotrac, voit les choses en grand. Pour cette 15ème édition, elle envisage faire vivre l’évènement à la frontière Cameroun-Tchad. «Nous souhaitons sensibiliser les uns et les autres pour obtenir un forum Cameroun-Tchad, nous verrons la faisabilité avec nos partenaires», déclare-t-elle. Il est question pour le Réseau des Femmes actives de l’Afrique centrale (Refac) et ses partenaires, de «se déployer dans les autres frontières par les mini-Fotrac afin de plus sensibiliser les acteurs sur tout ce qui concerne la libre circulation et même les mauvaises pratiques qui entravent l’essor économique. Étant donné que la fluidification des échanges connaît un problème réel, il faut sensibiliser les acteurs pour qu’ils connaissent leurs droits et qu’ils s’imprègnent des textes de la Communauté qui régissent cette libre circulation. Il faut en outre les informer sur les formalités à remplir en ce qui concerne les étudiants, les commerçants et autres qui se déplacent au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac)», conclut Danielle Nlate.

Olivier Mbessité

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