Mesures anti-Covid-19 : La France rétrécit ses portes d’entrée
Les autorités de ce pays ont élaboré une palette de conditions applicables à certaines catégories de voyageurs.

Depuis le 31 janvier 2021, les frontières de la France sont fermées aux pays extérieurs à l’Union européenne. Le 29 janvier dernier, après la tenue d’un nouveau Conseil de défense sanitaire dans son pays, Jean Castex a pris la parole pour le dire. Raison évoquée par le Premier ministre français, «un fort risque d’accélération de l’épidémie de coronavirus avec les variants anglais et sud-africain». Dans un tweet daté du 19 janvier 2021, Christophe Guilhou, l’ambassadeur de France au Cameroun, a repris les directives du gouvernement de son pays. «#COVID19 | Retour en France depuis un pays hors espace européen Drapeau de la FranceGlobe terrestre Amériques. Avant le retour, je complète : l’attestation de déplacement international ; l’attestation sur l’honneur d’auto-isolement de 7 jours & engagement à un 2e test», a posté le diplomate français depuis Yaoundé.
À la lecture, il s’agit d’une série de mesures appliquées par les autorités de l’Hexagone depuis le 18 janvier 2021. Pour l’essentiel, cette mesure invite tout voyageur à présenter obligatoirement, lors de l’embarquement et lors de son passage à la frontière française, «une attestation de déplacement international, une déclaration sur l’honneur attestant qu’il/elle ne présente pas de symptôme d’infection à la Covid-19, qu’ il/elle n’a pas été en contact avec une personne contaminée par la Covid-19 depuis 14 jours et qu’ il/elle s’engage à respecter une période d’isolement de 7 jours à son arrivée en France dans un hébergement dont il/elle donnera l’adresse et qu’ il/elle s’engage à réaliser, au terme de cette période, un examen biologique de dépistage virologique».
Dispositif
À la chancellerie française à Yaoundé, les portes se resserrent «pour la bonne protection des usagers et des agents d’accueil», lit-on sur le site officiel de cette représentation diplomatique. Il est exigé aux demandeurs de visa de respecter strictement le protocole mis sur pied. Désormais, «aucun accompagnant n’est autorisé à entrer dans le service des visas, sauf dans de rares cas justifiés (demandeur mineur, personne handicapée) ; l’entrée dans les locaux est limitée à huit personnes maximum ; une distanciation de deux mètres entre chaque usager devra être respectée ; se présenter au service au plus tôt 10 à 15 minutes avant l’heure du rendez-vous», insiste-t-on.
Ongoung Zong Bella